Aujourd'hui, c'est la Journée nationale de l'hémochromatose.
Caractérisée par une surcharge en fer de l'organisme, elle a été reconnue en 1975 comme maladie génétique et elle est la plus fréquente d'entre elles après la mucoviscidose (voir l'article sur cette maladie à l'occasion du décès de Grégory Lemarchal).
Dans plus de 60 villes en France des conférences permettront au public de s'informer.
L'hémochromatose frappe près d'1 personne sur 300 et seuls 10% des patients sont traités.
Plus de 150 000 Français ignorent qu'ils en souffrent. Non prise en charge, l'hémochromatose évolue sournoisement jusqu'à provoquer une mort prématurée.
Elle apparaît le plus souvent vers 25-30 ans chez l'homme, 30-35 ans chez la femme.
Dans un premier temps, elle se manifeste par une fatigue chronique, des douleurs articulaires dans les mains, les poignets, les genoux et les chevilles, une baisse de la libido ou encore une coloration terne, grise ou anormalement bronzée de la peau.
La surcharge en fer va ensuite provoquer des lésions irréversibles du foie, du coeur, du pancréas, des glandes endocrines et des articulations.
Sans traitement, elle pourra se trouver à l'origine de cancers primitifs du foie, d'arrêts cardiaques et de certaines formes compliquées de diabète.
Une simple prise de sang permet de diagnostiquer la maladie. Depuis le 1er mai de cette année, l'examen est pris en charge par l'Assurance-maladie. (voir l'article sur l'histoire et le remboursement du dépistage de l'hémochromatose)
Quant au traitement, il a amplement prouvé son efficacité et rend au malade une espérance de vie tout à fait normale. D'où l'importance d'un dépistage précoce.
Pour davantage d'informations, contactez l'Association hémochromatose France au 04 66 64 52 22 ou consultez le site internet.