Un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de révéler que le Doliprane obtient la médaille d'or au palmarès des médicaments les plus vendus dans les officines.
L’argent et le bronze reviennent respectivement à l’Efferalgan et au Dalfagan, deux autres produits à base de paracétamol.
On trouve juste derrière le Lévothyrox, une hormone utilisée pour traiter le manque d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie) puis Kardegic, un antiagrégant plaquettaire, Spasfon, un antispasmodique, Propofan, un antalgique contenant du paracétamol, Daflon, un veinotonique, Di Antalvic, un antalgique opiacé puis Ixprim, un antalgique.
Autre information rendue publique par l’Afssaps : 3,2 milliards de boites de médicaments ont été vendues par les laboratoires aux officines en 2005, soit une hausse de 3,3% par rapport à 2004.
Le marché du médicament serait ainsi en pleine expansion avec une croissance de 5,1% entre 2004 et 2005, soit 24,4 milliards d’euros de chiffre d’affaire (officine et hôpitaux confondus).
Côté génériques, les nouvelles sont plutôt bonnes puisque 14,5% des médicaments vendus en 2005 étaient des génériques contre seulement 12,6% en 2004.
Au début du mois de juin, l’assurance-maladie révélait qu’en 2006, les Français s’étaient fait prescrire et rembourser 2,5 milliards de boites de médicaments pour un montant de 20,3 milliards d’euros, chiffres qui reflétaient un ralentissement de la croissance des dépenses (1,4% en 2006 contre 4,7% en 2005) du au développement des génériques et au déremboursement des produits à service médical rendu insuffisant et à la baisse des prix.
Des actions sont menées depuis quelques années auprès des médecins de ville afin qu’ils ralentissent la prescription de certaines médicaments comme les antibiotiques, les statines (contre le cholestérol) ou les psychotropes (somnifères et calmant).
Leurs effets devraient se faire sentir rapidement.