Caroline Filhol s’est engagée lors de la journée mondiale du don du sang sur la commune de Toulouse à la salle des fêtes qui a vu, pendant 3 jours de collecte (du 12 au 14 juin), passer près de 350 donneurs.
Le 14 juin 1930, Karl Landsteiner a reçu le Prix nobel de médecine pour avoir découvert les groupes sanguins. Chaque année à cette même date a lieu la journée mondiale du don du sang.
Comment avez-vous eu connaissance de cette journée?
Grâce au site de l’EFS www.dondusang.net et à mon association bénévole toulousaine (dont le président est Julien Forga).
Pourquoi vous êtes-vous investi pour cette cause?
D’une part parce que je ne peux pas donner mon sang et d’autre part parce que je trouve important de donner de son temps à une mission de santé publique.
De quelle manière vous êtes-vous rapproché de l'EFS? Avez-vous été immédiatement bien accueilli?
J’ai contacté l’EFS par internet, nous nous sommes ensuite rencontré afin que je me familiarise aux différentes notions de « l’acte don de sang ».
Comme s'est déroulé et comment se sont réparties les missions de chacun pour ces journées mondiales du don du sang?
Toute l’équipe de bénévole a préparé la salle et les affichages. Ensuite nous avons réparti les postes ( accueil, collation,…) tout cela avec l’aide de l’équipe médicale.
Qu'est-ce que vous inspire le fait que peu de jeunes s'investissent pour des causes de ce type?
Je pense que l’on sensibilise peu les jeunes à ce problème de santé, beaucoup pense que c’est un acte réservé aux « vieux » ;)
De quelle manière avez-vous été sensibilisé?
Je me suis investie tout naturellement dans cette mission
De quelle manière sensibilisez-vous les donneurs afin qu'ils renouvèlent régulièrement leurs dons?
On leur écrit pour chaque collecte, on les informe des nouveautés et on leur parle « chiffres » afin qu’ils se fassent une idée des besoins des EFS.
Pensez-vous que les nouveaux moyens de communication (internet, réseaux sociaux, blog) permettent d'informer et de sensibiliser les donneurs éventuels?
Oui, je pense que ça permet justement de toucher ces jeunes qui ne donnent pas. Elle a pour cela créé sur facebook le groupe "agir pour le don du sang"
Les donneurs sont-ils interpellés par le fait que des jeunes peuvent aussi prendre conscience de cette cause?
Oui tout à fait et beaucoup me disent mais pourquoi les jeunes ne peuvent donner qu’à partir de 18 ans.
Aujourd’hui on envisage le don du sang à 17 ans, mais c’est un autre débat.
Quelle est la population qui donne le plus? Les jeunes viennent-ils naturellement?
Je dirai que les 30- 50 ans donnent le plus et les femmes se trouvent sur le podium ( donc les hommes on vous attend ; n’oublions pas que ces derniers peuvent donner 5 fois tandis que les femmes seulement 3 fois).
Les jeunes quant à eux sont souvent poussés par leur parents ou viennent en groupe pour se rassurer.
La journée nationale de réflexion du don d'organes a lieu la semaine prochaine et l'Agence de biomédecine lance une campagne télévisuelle et radiophonique pour que chacun connaisse les volontés de l'autre. Vous vous engagez aussi pour cette cause? Qu'est-ce qui vous rapproche de ces causes?
Je m’engage aussi pour cette cause dans laquelle je suis dans le même état d’esprit malgré le fait que ce soit une cause plus délicate à discuter. Mais je pense qu’il faut justement un peu démystifier cet acte qui reste après tout humain et généreux.
Un dernier mot pour dire l'importance de ces dons?
Donner un peu de votre temps aux autres et n’oubliez pas tout simplement que vous pouvez vous retrouvez un jour à la même place des 500 000 malades qui ont besoin de transfusions sanguines.
Merci pour votre engagement qui j’espère fera naître des vocations et des donneurs.