En France, depuis le début du mois de juillet, un anticyclone règle en maître sur notre territoire. De fortes chaleurs - 35 à 40°C par endroits - où on ne voit guère plus que 25 ou 30°C les années précédentes. Des fontaines remplies de jeunes qui tentent en vain de se rafraichir: sitôt sortis, déjà secs. Les brumisateurs de Paris Plage servent à plein régime les habitants de la capitale et ailleurs, les piscines sont pleines les weeks-ends. Dans les voitures, quelle galère - même avec la clim - pendant les longues heures de transports qui amènent sur les lieux de vacances mais que ne supportent-on pas pour arriver au bord de la mer?
Je vous recommande le site très bien fait et intéressant du Ministère de la Santé et de l'Institut National de Prévention et d'Education pour la santé pour les particuliers .
Inconvénients majeurs: la pollution à l'ozone et la "canicule" pour les enfants en bas âge et les personnes âgées. Retour sur les plans de prévention et la situation actuelle: actuellement, selon l'InVS, le décès de 22 personnes est du aux fortes chaleurs subies ces derniers jours. Pendant l'été 2003, ce ne sont pas moins de 15 000 personnes qui étaient décédées à cause de la chaleur excessive. Les départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin, Côte-d'Or, Nièvre, Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire-de-Belfort, Gard, Hérault, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Paris, Hauts-de-Seine, Seine-saint-Denis, Val-de-Marne, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ardèche, Drôme, Isère, Rhône, Savoie, Haute-Savoie, Saône-et-Loire, Yonne, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et du Var sont mis en alerte orange par Météo France.
La Grande-Bretagne est particulièrement touchée, tout comme les Pays-Bas qui, début juillet, ont enregistré une hausse d'environ 170 décès par rapport à la moyenne.