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18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 04:25

L'Association Française de Droit de la Santé (AFDS) - association reconnue dans ce domaine et présidée par Didier Truchet - vous convie à une

SEANCE D’ETUDE
le Mercredi 14 novembre 2007 à 15 h. 30

à la Faculté de droit de l’Université René- Descartes (Paris V)
Amphithéâtre Janet
10, avenue Pierre Larousse, 92 240 Malakoff
sur le thème:

DROIT DE LA SANTE ET PERSONNES AGEES

Présidence

: Mme F. DREIFUSS NETTER (Professeur à l’Université René Descartes, Directrice du Centre de recherche en droit médical).
-
15 h. 30 : présentation du thème par Mme C. ESPER (Professeur à l’Université René Descartes)
-
15 h. 45 : La situation de la gériatrie en France, par Mme A. BERTRAND (Adjointe au délégué général de la Fédération Hospitalière de France, Responsable des dossiers Vieillesse et handicap)
-
16 h. 15 : Les décisions relatives à la santé des personnes âgées, par M. D. BERTHIAU (Maître de conférences à l’Université René Descartes)
- 16 h. 45 : Maintien à domicile, hébergement en institution et hospitalisation des personnes âgées, par M. J.F. BAUDURET (Directeur adjoint de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie)
-
17 h. 15 : Discussion générale
-
18 h.:
Fin de la séance

La séance d’étude est gratuite et ouverte à tout intéressé.

Venez nombreux
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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 21:08

L'Espace éthique de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, a le plaisir de vous convier à une rencontre avec le philosophe André Comte-Sponville le mercredi 24 octobre 2007 de 18h30 à 21h au Ministère de la Santé, auditorium Laroque, 14 avenue Duquesne, 75007 Paris.

PROGRAMME:
18h30 Ouverture:
*Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique de l'Ap-HP et du département de recherche en éthique de la Faculté de médecine de l'Université Paris 11
*Sylvia Goni, directeur des affaires médicales, Lundbeck SAS
18h40 Projection du film "Entretien avec André Comte-Sponville" proposé dans le cadre de l'initiative "Alzheimer: penser, accompagner, agir" conçue par Lundbeck SAS (Voir la précédente réunion sur ce thème Alzheimer et la présentation de la Charte Alzheimer, éthique et société)
19h15 Conférence d'André Comte-Sponville suivie d'un débat

« Mon père, à 87 ans, ne me reconnaît plus. Il ne reconnaît plus personne. Cela commença par des troubles de la mémoire immédiate : il oubliait la question qu’il venait de poser, la réponse qu’on venait de lui faire, il reposait la même, l’oubliait aussitôt, la reposait… C’était comme un disque rayé, mais qui tournait encore. Cela amusait les enfants, inquiétait les adultes. Puis les troubles s’accentuèrent, emportant des morceaux de plus en plus importants d’un passé de moins en moins récent. Il se souvenait très bien de son enfance, de sa jeunesse ; mais les derniers mois, voire les dernières années, étaient comme effacés. Les médecins parlèrent de maladie d’Alzheimer, firent les examens d’usage, confirmèrent le diagnostic… Ce que lui en pensait, je ne sais trop. Il avait, il a toujours, une femme admirable, qui le soutenait sans faillir.
Il faisait ce qu’il pouvait, j’imagine, pour la soutenir aussi, pour faire à peu près illusion, tant qu’il le pût, pour ne pas ajouter trop de malheur au malheur. Cela devint pourtant de plus en plus difficile, de plus en plus lourd, de plus en plus triste. Incontinence. Troubles de la parole. Troubles du comportement. Juste assez de conscience pour se rendre compte qu’il en avait de moins en moins, pour se voir partir par morceaux, pour assister vivant à son naufrage. Un jour il cessa de manger, de boire. Il se laissait mourir. Hospitalisation, perfusion, réhydratation… On ne meurt pas comme on veut. Les médecins, qui ne pouvaient le guérir, ne voulaient pas non plus renoncer tout à fait à le soigner. Je ne leur reproche rien. Ils ont fait leur métier, leur devoir peut-être. Qui pouvait le faire à leur place ? Les enfants n’ont pas à décider de la vie de leur père. Et lui ne pouvait plus décider quoi que ce soit. Tout continua, puis empira. Nouvel hôpital, qu’il ne quittera plus. Un jour il me demanda des nouvelles de mon père : il avait oublié que j’étais son fils. Puis du sien, mort il y a quarante ans. Puis il ne demanda plus rien. De moins en moins de mots, puis plus du tout. Souffre-t-il ? Qui peut le savoir ? Peut-être oublie-t-il d’instant en instant
où il est, qui il est, ce qu’il endure. Un malheur qu’on oublie, est-ce encore un malheur ?
« L’esprit c’est la mémoire », disait Saint Augustin avant Bergson, et je ne l’ai jamais mieux compris que dans ce service de gérontologie. Le corps de mon père semble intact : il est resté plutôt bel homme. Mais d’autres, plus vieux ou plus handicapés que lui, sont restés davantage eux-mêmes. C’est qu’ils s’en souviennent. C’est qu’il l’a oublié. Ce que nous sommes, intérieurement, c’est ce que nous nous souvenons avoir été. Penser, c’est se souvenir de ses idées. Aimer, c’est se souvenir de ceux qu’on aime. Faire des projets, attendre, espérer, c’est se souvenir de l’avenir qu’on a, ou qu’on croit avoir. Sentir, même,
c’est se souvenir de ce qu’on sent. La conscience est mémoire ou n’est pas. »

André Comte-Sponville, Psychologies, octbre 1999

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 23:22

Comme je vous l'avais annoncé, un colloque sur le procès de Nuremberg et l'irruption de l'éthique médicale moderne s'est tenu hier soir à la Fondation Rothschild . En voici le compte-rendu.

*Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique de l'AP-HP et du département de recherche en éthique de l'Université Paris 11 a introduit la séance en rappelant l'importance de ce procès et du Code dans le ressort de l'éthique médicale.

*Raphaël Esrail, secrétaire général de l'union des déportés d'Auschwitz a commencé cette conférence en nous délivrant quelques chiffres sur ce camp: 74 000 déportés, 2 500 en revinrent, 400 sont encore vivants  avec une moyenne d'âge de 81 ans. Une aide est apportée à cette union par la Fondation pour la mémoire de la Shoah (Présidente d'honneur: Mme Simone Veil) Il nous indique aussi que le milieu enseignant est inclus dans la démarche avec des professeurs de français, de philosophie et d'histoire. Cette union organise un voyage le 8 avril sur le lieu du camp d'Auschwitz. Il nous décrit une politique de racialisation où une idéologie est devenue réalité avec une hiérarchie des races. Leur but: une élimination des hommes et des femmes d'une race considérée inférieure.Un périmètre de 30km² constituait une infrastructure de mort. 5 crématoires étaient sur le site. Le service industriel de la mort était constitué d'ingénieurs et d'architectes. le bloc 11 contenant des soviétiques fut celui où fut résolu les problèmes de gazage. Concernant les juifs, une seléction  était effectuée par les SS; pour 80% d'entre eux, la chambre à gaz était la destination directe. Pour les 20% restants, ils étaient répartis dans les 40 sous-camps composant le gigantesque complexe. La déshumanisation était complète notamment avec la rasage et le tatouage sur le bras gauche (seul ce camp pratiquait le tatouage): les hommes n'étaient plus que des numéros. Le rôle des médecins était celui de serviteurs , d'encadrement de la mort et d'autopsie (notamment pour récupérer les objets précieux) Le camp abritait entre 60 à 80 000 personnes sur ses 170 hectares et il était une obsession pour les SS: éviter les épidémies. Dans le camp aussi, apparaissait une seléction notamment par l'infirmerie et la non-aptitude au travail En décembre 1943, des stérilisations furent effectuées où 175 femmes furent vendues à la Firme Bayer pour 150 Marks chacune. le sjeunes médecins se faisaient aussi la main.

*Benoît Massin, docteur en histoire des sciences, spécialiste de l'histoire des sciences biomédicales nous expose l'expérimentation médicale sur l'humain: le cas de l'Allemagne nazie. Selon lui, le terme du débat est celui d'un problème de l'éthique médicale ignorante de l'histoire de la médecine. Il reprend des termes issus des ouvrages de feu Jean Bernard, La bioéthique, 1994 qui indique que "les expérimentations n'ont permis aucun progrès" et de Philippe Lazar, L'éthique Médical en question, 1996 qui lui "ne veut pas trancher systématiquement sur le consentement". Il nous réaffime le fait que les expériences sont juridiquement et historiquement à l'origine du Code qui porte le nom du lieu du Tribunal International de Nuremberg. Il commence par poser la question circulaire de la bonne science, bonne éthique vs mauvais éthique, mauvaise science et sur ce point, analyse que la réalité des faits historiques ne permet pas de disculper la science médicale sérieuse. les SS des camps effectuaient dans certains cas des recherches normales et des échantillons humains du Dr Mangele (docteur en anthropologie et en génétique, et reconnu par les siens) étaient analysés à Berlin dans des Kaiser Wilhem Institute : KWI (équivalent en France à l'INSERM). Le parton de Mengele, Verschuer était reconnu comme l'un des meilleurs généticiens et spécialistes mondiaux de la méthode des jumeaux et de la génétique médicale. Les quelques médecins non nazis profitaient de l'opportunité des recherches. 3 projets de recherche étaient menés par les KWI d'Anthropologie et de Biochimie via des expérimentations humaines et des utilisations de "matériaux": protéines spécifiques du sang, pigmentation des yeux, génétique de l'épilepsie. Il nous rappelle que l'Allemagne détenait de 1901 à 1933 plus de Prix Nobel que les autres pays réunis. la science médicale sérieuse a directement participé à ces expériences sur des cobayes humains. Tous les médecins n'étaient pas nazis, des expériences ont eu lieu avant et pendant la guerre, certaines même dans d'autres pays (aux USA, dans les années 1960-1970, des femmes enceintes recevaient des substances radioactives) 80 séries d'expériences furent recensées sur des cobayes humains dans ce camp, les "matériaux" étaient pris dans les asiles psychiatriques, les prisonniers de guerre(des soviétiques surtout), dans le STO et quelques soldats de la Wehrmacht. L'hygiène et la bactériologie, à travers la recherche d'un vaccin contre le typhus exanthématique, fut réalisé avec le concours de Bayer, supervisés par des sommités médicales notamment par le Centre Robert Koch (équivalent de l'Institut Pasteur) Des éxpériences ont aussi été faites dans le domaine de l'aéronautique. Il conclut en nous remémorrant que le premier scandale fut en Allemagne celui de Neisser avec l'injection de syphilis à des prostituées sans leur accord puis que la première revue en éthique fut publié dans ce pays: Ethik. Il nous recommande comme lecture plus complète sur ce sujet La médecine Nazie et ses victimes par E. Klee, Arles, 1998.

*Bruno Halioua, médecin, historien, auteur de Le procès des médecins de Nuremberg (Espace Ethique/Vuibert, 2007) introduit son propos en nous citant le terme d'eugénisme créé par Galton comme amélioration des lignées. Il nous projette la loi du 14 juillet 1933 sur la stérilisation forcée ayant come but "la prévention d'une descendance malade" ainsi qu'un article montrant "un malade mental coûte 4 mark; un infirme 5.5; un criminel 3.5 et un apprenti 2" puis la circulaire du 18 août 1939 sur l'euthanasie des enfants malades. Il nous indique que le Tribunal Militaire International de Nuremberg a commencé le 20 novembre 1945 avec 22 dignitaires nazis, de l'Armée et du Reich. Le premier Procès fut celui des médecins commençant le 9 décembre 1946 où l'accusation fit venir 32 témoins et la défense 53. L'introduction fut prononcée par le Général Telford Taylor qui affirme entre autres que le but "était de dire les faits et non des affabulations", prévenant ainsi tout révisionnisme. Parmi les 23 accusés, 20 étaient des médecins et 3 des administratifs; 18 étaient nazis, 10 étaient SS. Sur la médecine aérienne, des expériences ont été réalisées sur les hautes altitudes à Dachau de Mars à Avril 1942 puis sur les refroidissements thermiques à Dachau d'Août 1942 à Mai 1943 et enfin sur l'eau de mer sur des tziganes; d'autres sur les maladies infectieuses et les poisons et sur les sulfamides. Il nous montre les 7 arguments de la défense: le caractère obsolète du serment d'Hippocrate qui ne s'appliquerait qu'au médecin thérapeute et non au médecin expérimentateur, l'analogie des exéprimentations avec celle des USA (eux n'ont pas eu de mort et assuraient un suivi), la responsabilité du totalitarisme hitlérien, la qualité morale et l'excellent réputation médicale, le souhait d'améliorer le sort de l'humanité, la limite des modèles expérimentaux animaux et enfin la participation des détenus comme manière de se racheter pour les délits. Il termine en demandant le retrait des maladies éponymes des médecins inculpés: Reiter, Wegner, Hallevarden, Leriche (Président de l'ordre des Médecins de 1940 à 1945 qui recensait les médecins juifs, les interdisait d'exercer et les dénoncait)

*Jean-Claude Ameisen, président du comité d'éthique de l'INSERM, membre du CCNE, a conclu la séance en rappelant que la recherche a pu ne pas être éthique mais l'existence même du camp ne l'est pas non plus. La naissance de l'éthique médicale moderne montre que la science n'est pas innocente et n'est pas garant d'un comportement humain. Les avancées de la science et le fait que la science ne soit jamais neutre ont effectué un changement de représentation de l'humain. Un clivage radical s'est opéré entre des hommes et la notion d'universalité de l'homme a été niée. Il revient sur l'appelation de consentement libre et éclairé qui selon lui, oriente le fait sur l'accord; il préfère le terme de choix et décision libre et informée. Il revient enfin sur la définition donnée par la Constitution de l'OMS comme bien être physique, psychique et social s'éloignant de la simple absence de maladie. Il conclut sur le fait que l'éthique peut éviter la déshumanisation et qu'elle peut espérer avoir le pouvoir d'empêcher de replonger dans la souffrance.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 22:05

L'Espace Ethique de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris en partenariat avec le CLUD, Fondation ophtamologique Rothschild vous convie lundi 8 octobre 2007 de 20h à 22h à l'Auditorium de la Fondation Rothschild, 25 rue Manin, 75019 Paris pour une conférence débat sur le thème: "60 ans après: le procès des médecins de Nuremberg. L'irruption de l'éthique médicale moderne" (voir le compte-rendu de la réunion du 6 juin 2007 organisée par le laboratoire d'éthique médicale pour la première journée de recherche en éthique)

Ouverture:
*Christian Lawrysz, directeur général de la Fondation ophtalmologique Rothschild
*Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique de l'AP-HP et du département de recherche en éthique de l'Université Paris 11

Avec la participation de:
*Jean-Claude Ameisen, président du comité d'éthique de l'INSERM, membre du CCNE
*Raphaël Esrail, secrétaire général de l'union des déportés d'Auschwitz
*Bruno Halioua, médecin, historien, auteur de Le procès des médecins de Nuremberg (Espace Ethique/Vuibert, 2007) intervenu en clôture de la première journée de recherche en éthique
*Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique de l'AP-HP et du département de recherche en éthique de l'Université Paris 11
*Benoît Massin, docteur en histoire des sciences, spécialiste de l'histoire des sciences biomédicales

Le 9 décembre 1946, à Nuremberg, s'ouvre le procès des médecins allemands, précédé de celui des dignitaires nazis. Le monde entier est encore sous le choc de l'ampleur et de la gravité des crimes perpétrés par les nazis, prenant conscience de l'horreur de la Shoah. L'accusation met en évidece la dimension particulièrement atroce des expérimentations médicales réalisées sur des êtres humains dans les camps de concentration. Ce qui se joue dans ce procès dépasse largement les actions criminelles de quelques médecins dévoyés.

Entrée gratuite exclusivement sur inscription, dans la limite des places disponibles sur formation.ethique@sls.aphp.fr. Renseignements au 01 44 84 17 57 ou 17 81

Au plaisir de vous y rencontrer.
Voir la précédente réunion de l'Espace éthique autour de la maladie d'Alzheimer.

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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 04:30
L'Institut d'Etudes Politiques a créé en 2006 une chaire santé tenue par Monsieur Didier Tabuteau, Conseiller d'Etat, Professeur à l'IEP Paris, Professeur associé et co-directeur de l'Institut Droit et santé de l'Université Paris Descartes.

Notez cette adresse dans vos favoris:
http://chairesante.sciences-po.fr/

Sa mission est :
Diversifier les cursus de formation initiale, Développer la formation continue, Stimuler la recherche, Contribuer aux débats

C'est dans ce cadre que, chaque mois, les Tribunes de la santé
donnent l'occasion à de «grands témoins» d’exposer leur point de vue sur les enjeux actuels de la santé et de l’assurance maladie.
Grâce à la participation de personnalités aux profils variés, la Chaire santé entend ainsi contribuer aux débats et à la réflexion autour des problématiques de santé.

La prochaine conférence, gratuite et libre d'accès dans la limite des places disponibles
, aura lieu ce Mercredi 17 Octobre 2007 en amphithéâtre Jacques Chapsal à l'Institut d'Etudes Politiques (Science Po), 27 rue saint-Guillaume, de 19h15 à 20h30 sur le thème Santé et Politique par Simone Veil, Ancienne Ministre de la Santé. ANNULEE

Voir la précédente séance des Tribunes de la Santé sur le thème The Future of Health Care in the USA par William Sage . celle de Bernard Kouchner sur le thème Santé en France Santé dans le monde, de Philippe Brunet sur l'Europe de la santé et celle de Jean-Marie Colombani sur la santé et la presse.

Je vous invite donc pour les prochaines qui auront lieu 
*le 7 novembre sur le thème Les industries de santé en 2015 par Jean-François DEHECQ, Président Directeur Général de Sanofi-Aventis

*et le 12 décembre pour la Conférence de clôture par Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la santé, de la jeunesse et des Sports

Ndlr: Recommandez le site où vous avez eu connaissance de l'information et dites que vous venez de ma part si vous vous y rendez.
Vous m'y trouverez. 

Comme d'habitude, un compte-rendu sera publié dans les jours suivant ces conférences.
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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 03:08

La Société Française et Francophone d'Ethique Médicale - dont je suis membre - a l'honneur de vous convier nombreux  le Jeudi 4 octobre 2007 à sa 7ème journée scientifique sur le thème: «Médecine et fin de vie: 2 ans après la Loi »  Université Paris-Descartes, Salle du Conseil, 1er étage 12, rue de l’école de médecine 75006 Paris (métro : Odéon) Voir celle de l'an passé (la 6ème Journée annuelle) sur la greffe de tissu de la face.

 

§   8h45 : Accueil des Participants

§   9h00 : Introduction : Mme Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports

§   9h30 : Conférence douverture : « Le sens de la vie » Denis Müller, (Lausanne, Théologien)

§   10h15 : M. Jean Leonetti  (Antibes, Député, Rapporteur de la proposition de loi du 22/04/05, au nom de la Commission Spéciale)

§   10h45: Pause et visite des posters sur des travaux de recherche en éthique médicale

§   11h15 : Table ronde 1 : « Fin de vie et évaluation des pratiques »
 
 Modérateurs : Noëlle Vescovali et Grégoire Moutel
 
 - « Admission et non-admission en réanimation cancérologique », Bruno Raynard (Paris, Institut Gustave Roussy)

   - « Prise de décision et collégialité », Jean-Pierre Quenot (Dijon, membre de la SRLF)

   « Les besoins spirituels des malades en fin de vie à domicile », Claude Rougeron (Paris, Professeur de médecine générale)

   - « Fin de vie et grand âge », Pascale Vassal  (St Etienne, médecin de soins palliatifs)

 

§   14h00 : Table ronde 2 : « Nature des soins et décision de fin de vie »
Modérateurs : Nicole Pélicier et Jean-Claude Ameisen
- « Soins de supports : quand et comment ? » Nöelle Vescovali (Médecin, Présidente de la Fédération RESPALIF)

   - « Quelles évolutions à lhôpital ? Lexemple des lits identifiés » Christophe Tournigand (Paris, oncologue)

   - « Vivre ou mourir : quels droits des patients ? » Gilles Antonowicz (Grenoble, Avocat, Vice-Président de lADMD)

   - « Préliminaires du suivi des soins palliatifs » Régis Aubry (Besançon, Soins palliatifs)

§   15H30 : Pause et visite des posters

§   15H45 : Table ronde 3 : « Fin de vie, euthanasie et spiritualité »
    
 Modérateurs : Christian Hervé et Denis Müller

   - « A propos dune étude sur la pratique deuthanasie en France » : Renaud Clément (Nantes, CHU service de médecine légale)

   - « Comment le judaïsme envisage-t-il la fin de vie ? » Contribution de M. Hervé Landau (Secrétaire Général du Consistoire de Paris Ile de France)

   - « LIslam et la fin de vie »  Bencheickh Ghaleb (anthropologue et philosophe)

   - « Réflexions sur la fin de la vie et la mort au sein de lEglise Catholique » Stéphane Bauzon (Rome, juriste).

§   17h45 : Remise des Prix Senior « Yves Pélicier » et Junior « Jean Bernard » attribués par la Sffem (travaux et posters)

18h00 : Assemblée Générale de la Sffem (rapports moral, financier et votes ; questions diverses).

  
Droit d’entrée : 50€ ; membres de la SFFEM : gratuit

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 19:39

Suite à la présentation des chiffres de la sécurité sociale, le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction publique, Eric Woerth, organisait avec Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports et Xavier Bertrand, ministre du travail, des relations sociales et de la Solidarité une conférence de presse. Voici ce qu’il fallait en retenir :

*Eric Woerth nous indique tout d’abord que le déficit du régime général de 11.7 milliard d’euros se concentre cette année sur la branche maladie –6.2 et vieillesse –4.6 ; les régimes AT/MP et famille  sont quant à eux quasi à l’équilibre avec –0.4 et –0.5 milliard. Le creuset est inacceptable. Les mesures seront prises dès cette année. Le plan d’urgence devrait faire apparaître ses effets dès 2008. Depuis 2004 et la loi 2004-810 du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie, le déficit de cette branche a été limité; actuellement, c’est la branche vieillesse qui plonge l’ensemble dans le rouge. Il affirme que les allègements seront compensés par le panier de recettes fiscales, ce qui permet de réduire le déficit de 12,7 à 11,7. L’objectif reste un déficit en 2008 de 8.9 milliard (pas le retour à l’équilibre du coup)

Il revient sur l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie, pour ceux qui l’auraient oublié) fixé à 2.8% dont 2% pour les soins de ville. A cela, il faut rajouter l’effet des franchises de 1.2%. Il indique que cet ONDAM doit s’accompagner de réformes structurantes passant notamment par la T2A (tarification à l’activité) et la maîtrise médicalisée. Il développe aussi des ressources nouvelles de 2 milliard (1.6 pour le régime général et 400 millions pour les autres, notamment le FSV, Fonds de Solidarité vieillesse). Il décrit en cela les prélèvements sur les mises à la retraite d’office, le maintien sur les taxes des laboratoires et le prélèvement à la source des dividendes.

Il nous expose aussi que l’Etat remboursera dès le 1er octobre 5.1 milliard d’euros à la sécurité sociale, respectant les engagements et clarifiant les relations Sécurité sociale – Etat. 600 millions d’euros seront aussi versés en 2008.

Il affirme solennellement que l’ensemble des allègements de charges (Fillon) seront compensés : 1.3 milliard en 2007 ; 5.1 en 2008. Il termine sur la lutte contre la fraude

 

*La ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports a commencé par nous dire qu’il s’agit de « mieux gérer pour pouvoir soigner mieux » et « l’équation est difficile ». de nouveaux besoins apparaissent : soins palliatifs, maladie d’Alzheimer entre autres. La solidarité intergénérationelle doit continuer d’exister. Les franchises médicales constituent un chantier prioritaire pour les personnes fragiles. Elle nous fait observer d’une part que 15 millions de personnes en seront exonérées : les mineurs, les femmes enceintes et les bénéficiaires de la CMU et d’autre part que le plafond est de 50 € par an. Elle veut cumuler responsabilité individuelle et solidarité nationale. Elle conclut cette partie par le chiffre de 11% du PIB consacré à la santé.

Elle en vient à l’effort de répartition de l’ONDAm entre la ville et l’hôpital en demandant une meilleure efficience et un bénéfice pour le patient. Elle souhaite un redéploiement des moyens et la T2A (Tarification A l’Activité) à 100% dans les hôpitaux avec des mesures d’accompagnement. Elle avance les termes de maîtrise médicalisée et les conditions d’exercice. Une période d’observation des résultats sera faite avant toute revalorisation des honoraires. Les engagements ne seront plus en montant mais en volume. Elle aborde la santé des femmes avec l’accès aux IVG médicamenteuses dans les centres de planning familial pour éviter les IVG chirurgicales. Elle indique sa volonté de combiner liberté d’installation avec caractère collectif de l’assurance maladie en prenant des exemples : « pas de pédopsychiatre en Lozère mais 31 en Hérault, dix fois plus de cardiologues en Loire-Atlantique qu’en Mayenne, 2 seuls ophtalmologues en Haute-Marne. En cela, elle veut une répartition plus harmonieuse tout en restant attaché au principe de libre installation. Elle conclut son discours en nous délivrant le message qu’aucune date butoir n’est fixée.


*Xavier Bertrand pose le problème du déficit par les 2 branches déficitaires : maladie – évoquée par sa confrère et vieillesse – dont il s’occupe – en rappelant que le fait générateur est l’allongement de l’espérance de vie. Il recommande l’activité des seniors en nous dévoilant qu’en France, les personnes de plus de 55 ans ne sont que 37.6% en activité alors qu’ils sont 70% en Suède. Son objectif : atteindre les 50% en 2010. Il veut que les mises à la retraite d’office soient taxées. La solidarité intergénérationelle appelle pour lui la réforme des régimes spéciaux. En 2008, il est impératif pour lui de conforter le libre choix des salariés et l’augmentation des faibles pensions. Il revient aussi sur le fait que les assistantes maternelles sont plus onéreuses que les crèches. En augmentant la PAGE pour les foyers déclarant moins de 19 225 € de 50 € par mois, il n’existera aucune différence entre ces deux systèmes de garde d’enfants. L’allocation de rentrée scolaire sera modulée par classe. Un effort est aussi réalisé pour offrir 7 500 places en EHPAD (Etablissement Hospitaliers pour Personnes Âgées et Dépendantes) et permettre aux enfants handicapés d’être scolarisés. Sur la brache AT/MP, il veut responsabiliser en augmentant la lutte contre les abus et les fraudes par plus de contrôle et des amendes sur le travail dissimulé (redressement forfaitaire de 3 500€)

 

Sur la participation des assurés au 1 euro forfaitaire, la Décision 2004-504 DC du 12 août 2004 relative à la loi 2004-810 du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie dans son considérant 19 relatif à l’article 20 indiquait « le montant de cette participation devra être fixé à un niveau tel que ne soient pas remises en cause les exigences du onzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 » (11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.) 

Le décret n° 2004-1453 du 23 décembre 2004 relatif à l'application de la participation forfaitaire fixait son plafond à 50 €.

Que va-t-il en être pour cette nouvelle franchise de 50 € par an constitué de 0.5 par médicaments, de 0.5 par acte paramédical et de 2 pour chaque transport ?

Réponse lors du vote de la loi et si elle est déférée, du Conseil constitutionnel.

 

Les stock-options évoqués par le Président de la Cour des comptes ne sont pas intégrés dans ce PLFSS.

 

Comme l’avait indiqué Michel Chassang, Président de la CSMF, trois syndicats de jeunes médecins viennent de lancer un appel à la « grève illimitée des gardes », des astreintes et des continuités de service des internes, chefs de clinique et des assistants, qu´ils soient généralistes ou spécialistes, à compter du jeudi 27 septembre 2007.

L´Inter syndicat national des internes des hôpitaux (Isnih), l´Inter syndicat national des chefs de cliniques et assistants (Isncca) et le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (Snjmg) protestent contre les projets de limitation de la liberté d´installation des médecins évoqués la semaine dernière par le Président de la République. Ils s´insurgent contre la volonté de mettre en place « dans l´urgence » des mesures coercitives, « dans l´autoritarisme le plus total ». Les trois syndicats estiment que « le problème de fond est avant tout un manque criant de médecins, du fait de numerus clausus trop restrictifs imposés par différents gouvernements depuis 20 ans » et font valoir les « effets secondaires catastrophiques » de toute mesure coercitive, notamment la diminution de l´accès aux soins.

Une première assemblée générale se tiendra le 24 septembre à 20 h à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. D´autres assemblées générales sont prévues à Besançon, Bordeaux, Lyon, Poitiers et Montpellier le 25 septembre.

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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 04:50

Suite à l'annonce de la séance des Tribunes de la santé du 18 septembre, la Chaire santé de Science Po a mis en ligne la présentation faite par Willian Sage.

Pour ceux qui n'ont pu être présent: vous pouvez désormais la lire ici.

J'adresse ici un grand merci à William Sage pour avoir accepté la consultation de sa présentation.

Au plaisir de vous retrouver pour les prochaines séances: 

*le 17 octobre
2007 sur le thème Politique et santé par Simone VEIL, ancienne Ministre de la Santé

*le 7 novembre 2007 sur le thème Les industries de santé en 2015 par Jean-François DEHECQ, Président Directeur Général de Sanofi-Aventis

*et enfin le 12 décembre
2007  pour la Conférence conclusive par Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports

NOTEZ CES DATES DANS VOS AGENDAS ...
Vous m'y retrouverez ...

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 20:20

Comme convenu, je vous mets en ligne le compte-rendu de la réunion de l'Espace éthique relative à la présentation de la Charte Alzheimer, éthique et société.

Après le mot de bienvenue d'Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace éthique de l'AP-HPJean-Claude Ameisen a introduit son propos par un poème de Paul Ceylan. Ainsi, selon lui, il s'agit bien ici d'une part d'ombre, d'oubli mais il n'y a pas disparition de la personne pour autant. L'enjeu éthique majeur de cette maladie est celui de l'altérité. On accueille celui pour qui on est étranger et c'est cette démarche qui est la plus délicate. de plus apparaissent rapidement l'isolement et l'exclusion. La personne malade est souvent âgée, présente un handicap mental et des troubles psychiatriques. La recherche et les avancées ne doivent pas concerner uniquement le côté analyse biologique mais aussi la recherche et l'accompagnement. Il nous révèle qu'un lien avec le niveau de scolarisation a été établi sur l'apparition tardive de la maladie d'Alzheimer. De même, chez les souris, une activité physique (une roue dans la cage) et de mémorisation (un labyrinthe pour trouver la nourriture) ont retardé et empêché le développement de la maladie. Il s'agit selon lui de garder en tête l'empathie nécessaire. Il conclut en rappelant que la mémoire est liée à l'identité mais cette dernière existe sans mémoire: ces hommes et ces femmes sont chaque jour "en train de naître"


Catherine Ollivet assura la modération de la première partie de l'après-midi qui se compose de 2 tables rondes:


*La première est relative à l'entrée dans la maladie

Florence Mahieux commence son propos en nous indiquant que l'issue est inévitable, montrant la déchéance du vieillissement. Les soignants doivent-ils dire clairement la maladie? Il existe une crainte du dogmatisme. Si 70% des patients souhaitent savoir, 25% ne souhaitent pas que leurs familles le sachent (trop dur pour elle d'accepter, selon les patients) L'impact de l'annonce est grave par nature et il existe cependant une obligation de ne pas nuire au patient. Il s'agit surtout de trouver les mots. Le mot de "démence" doit par exemple éviter d'être prononcer. Une dynamique familiale doit dès l'annonce se créer associant traitement et prise en charge.

Brigitte Atchia-Leclech évoque l'ambivalence de cette maladie et de son annonce entre cherche à être rassurer et connaître la vérité et l'incertitude de tout imaginer, y compris le plus terrifiant. La situation peut être cocace par moments notamment en raison de l'anosognosie des patients qui refusent les affirmations de leurs proches sur les symptômes de la maladie. Lentement, la personne malade s'efface à sa propre histoire. Il est donc nécessaire de prendre du temps pour annoncer ce diagnostic: il doit exister une autre temporalité. Sans aide, le patient va se désocialiser.

En conclusion, Catherine Ollivet résume la triple vulnérabilité: celle du médecin pas préparé à cette annonce (ses parents peuvent avoir le même âge et il peut s'imaginer sa déchéance), celle de la famille (où apparaît un retard de diagnostic de 2 ans environ) et celle du malade lui-même (avec les mots et les étapes). Il faut sans cesse réfléchir et penser les mots pour le patient et pour la famille. Il existe un problème: celui de la tutelle et du soin de force. La tutelle des biens est à présent celle de la personne.


*La seconde est consacrée à la vie avec la maladie

Robert Moulias parle du malade qui vit avec une infirmité évolutive: la vie sans hier puis la vie sans parole. Le patient vit aussi en autonomie: il ne parle plus, ne peut plus faire sa toilette puis ne peut plus pratiquer aucune activité. Il est aussi nécessaire d'informer l'aidant de l'évolution, notamment sur l'incurabilité. Une compétence est aussi nécessaire.

Marie-Jeanne Loizillon commence par le fait que la profusion de termes entraîne la confusion. La prise en charge est assimilé à un fardeau, celle de porter quelque chose, la pénibilité pour une maladie lourde; la prise en soin permet plus de voir l'autre comme un sujet, une personne.

L'accompagnement est une notion politiquement correct. il s'agit de se joindre à. C'est donc une interdépendance où l'aidant doit ajuster son pas. Il faut aller ensemble vers l'avenir.

D'autres notions existent: la vigilance: surveillance attentive différente de la routine; la bienveillance, la disposition favorable pour quelqu'un, la présence de gestes et de paroles et l'humanité et l'humilité où l'on accepte les limites et ignorances

Pour conclure cette table ronde sur la vie avec la maladie, Catherine Ollivet nous indique que pour l'aidant, "ça fait voir la vie en vrai" et remarque qu’il existe tout de même un problème de terme pour l' « aidant naturel ». Selon elle, comment est-il naturel de passer 60 heures par semaine à aider son mari quand on a 80 ans ? Elle fait aussi remarquer le manque de formation des aidants, seuls 20% sont formés à cette maladie

 

En cette rentrée littéraire, Olivia Rosenthal, auteur de On n'est pas là pour disparaître, Ed. Cales (nominé pour le Goncourt) s'entretient avec Emmanuel Hirsch. Elle évoque devant nous sa difficulté d'aller dans les endroits accueillant des Alzheimer. C'est par la rencontre avec un photographe qu'elle s'y est rendue. Pour elle, il s'agit de d'écrire à la place des patients qui ne peuvent plus parler; c'est aussi écrire à la place des proches et des soignants sur la situation au quotidien, parfois intenable et cocace. Elle se demande si le patient a les mots ou s'il ne peut pas les prononcer. Elle termine cet entretien sur la confrontation à la disparition.

 

Pour la deuxième partie, c'est Armelle Debru qui assure la modération

 

*Une première table ronde présente la vie ailleurs sous l'aspect de l'institution: meilleure ou seule solution

Bernadette Le Nouvel nous indique que les crises sont plus ou moins surmontables. Il s'agit d'une rupture dans le continuum de la vie. la communication reste un paradigme. Nécessairement apparaissent de nouveaux modes d'expression en rapport avec le déficit de parole. Le contact avec les animaux apporte un plus pour ces patients.

Linda Benattar commence par nous avouer le pluralisme culturel des institutions d’accueil en prenant des exemples. La femme amène son mari italien violent. Chantant, il se calme. Les enfants essaient de comprendre la maladie et cela donne une leçon de vie. Dans de nombreux cas, le conjoint et les enfants n'en peuvent plus mais il reste le dilemme de rentrer en institution. De plus en plus, il s'agit d'institution à vivre avec une flexibilité et une possibilité de lâcher prise de la famille par rapport à la dégradation et à la fin de vie. Il s'agit d'une substitution à la famille qui permet un soulagement. Elle conclut en nous racontant qu’un groupe de chant s’était formé, ce sont les proches qui chantent à présent mais c'est toujours le groupe même si les patients ne peuvent plus chanter

 

*Une seconde et dernière table ronde aborde le thème du vivre jusqu’au bout, entre attachement et rejet, soigner et accompagner.

Annick Sachet nous dévoile que depuis longtemps, les patients ont des habitudes et des manies. Au fur et à mesure de l’avancée de la maladie, le dialogue doit passer du verbal au non verbal. Il est sans cesse question de la conduite à tenir et des structures de soins palliatifs. Le placement permet de prendre plus de recul et moins d'affection. Des réunions régulières sont organisées par l’équipe soignante sur les patients, où la parole est libre. Cependant, il reste à savoir quels patients sont observés faute de temps. Le problème de la dégradation insidieuse (petit à petit à la différence d’une dégradation brutale qui elle alarmera)  reste présent. Vers la fin, il est donné moins de médical, plus de "cocooning". Il est aussi indispensable de rechercher les douleurs non évaluées, non dites. Toilette et coiffure font du bien même si ceux qui les reçoivent ne peuvent l’exprimer.

 

*Le film Papy Mamy de Michael Lheureux, déjà diffusée lors de la précédente réunion de l'Espace éthique sur ce thème ne l’a pas été.

 

*Voici le Texte de la Charte, soumis à la signature de tous (soignants et proches de malades d’Alzheimer) Les grands axes sont l'accès aux soins et la prévention des facteurs aggravants; le développement des compétences professionnelles et du travail en équipe; le droit de la personne malade à être, ressentir, préferer, refuser; le respect du choix de la personne malade; le respect des liens affectifs de la personne malade; le respect de la liberté de conscience et la valorisation de ses activités; le respect de la personne malade, de ses biens et choix matériels; le soin, le respect et l'accompagnement jusqu'à la fin de la vie; le bénéfice de la recherche et des progrès et enfin la contribution à la large diffusion d'une approche éthique

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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 06:00

En avant-première de la Journée mondiale Alzheimer, l'Espace éthique de l'AP-HP, dirigé par Emmanuel Hirsch, vous convie le 20 septembre 2007 de 14h à 17h à l'HEGP autour de "Alzheimer 2007: Vivre ensemble la maladie" puis pour la présentation officielle de la Charte Alzheimer (voir la dernière réunion sur la maladie d'Alzheimer organisée par l'Espace éthique de l'AP-HP et le réseau éthique de l'INSERM dirigé par M. le Pr. Christian Hervé )

14H : Ouverture

14H30 : « Vivre l’entrée dans la maladie »

Une exigence de compétences et de respect

Annonce du diagnostic et propositions – Dr Florence Mahieux
Ce qu’en disent les malades – Dr Brigitte Atchia-Leclech
Ce qu’en disent les familles – Catherine Ollivet

15H30 : « Vivre avec la maladie »

Chacun est acteur d’une vie après le diagnostic

Soigner et prendre soin d’une personne malade au quotidien – Pr Robert Moulias
Accompagner les malades et les familles – Claude Lepresle
La vie continue pour l’aidant familial – Catherine Ollivet

16H20 : Pause

16h40 : « Vivre ailleurs : changer et s’adapter »

L’institution, meilleure ou seule solution ?

Une nouvelle vie pour la personne malade – Bernadette Le Nouvel – Paris
La vie autrement – Dr Linda Benattar
Une nouvelle vie possible pour la famille ? – Pr Armelle Debru

17H40 : « Vivre jusqu’au bout »

Entre attachement et rejet, soigner et accompagner.

Une compétence et une réflexion d’équipe – Dr Henri Pierre Cornu
Accompagner les soignants face à la fin de vie – Christine Roosen
Espérer et refuser la mort qui arrive – Pr Armelle Debru

18H30 : Présentation officielle et signature de la Charte Alzheimer

Éthique & société 2007

19H-21H : Projection de Papy-Mamy

Un film de Michaël Lheureux

Entrée gratuite sur invitation dans la limite des places disponibles

formation.ethique@sls.aphp.fr

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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 00:44

La Commission ouverte Bioéthique et droit de la santé a l'honneur de vous convier 

ce soir, Mercredi 19 septembre de 18h à 20h, salle du Barreau sur le Thème 
«La castration organique : une indication thérapeutique
?»


Les intervenants sont Mmes Laurence Azoux Bacrie et Nathalie Korchia, avocats à la cour, Docteur Roland Coutanceau,
médecin psychiatre.


En partenariat avec l’association l’Ange Bleu (association de prévention contre la pédophilie) animée par sa Présidente Mme Latifa Bennari et le coordinateur de son antenne suisse francophone M. Henri Monod. 


Je suis dans l'impossibilité de m'y rendre cette fois et donc d'en rédiger le rapport mais si vous pouvez vous libérer, ne ratez pas cette séance. VENEZ NOMBREUX. 

Voir la précédente séance sur les génériques et le droit de propriété industrielle.

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 16:40

L'Institut d'Etudes Politiques a créé en 2006 une chaire santé tenue par Monsieur Didier Tabuteau, Conseiller d'Etat, Professeur à l'IEP Paris, Professeur associé et co-directeur de l'Institut Droit et santé de l'Université Paris Descartes.

Notez cette adresse dans vos favoris:
http://chairesante.sciences-po.fr/

Sa mission est :
Diversifier les cursus de formation initiale, Développer la formation continue, Stimuler la recherche, Contribuer aux débats

C'est dans ce cadre que, chaque mois, les Tribunes de la santé
donnent l'occasion à de «grands témoins» d’exposer leur point de vue sur les enjeux actuels de la santé et de l’assurance maladie.
Grâce à la participation de personnalités aux profils variés, la Chaire santé entend ainsi contribuer aux débats et à la réflexion autour des problématiques de santé.

La prochaine conférence, gratuite et libre d'accès dans la limite des places disponibles
, aura lieu ce Mardi 18 Septembre 2007 en salle B404 à l'Institut d'Etudes Politiques (Science Po), 27 rue saint-Guillaume, de 19h15 à 20h30 sur le thème The Future of Health Care in the United States The European Model, the Wal-Mart and what they might have in common Model par Bill SAGE, Vice-Provost for Health Affairs, James R. Dougherty Chair of Faculty Excellence, School of Law, University of Texas at Austin.
     ATTENTION: LA CONFERENCE EST EN ANGLAIS

Voir la précédente séance des Tribunes de la Santé sur le thème Santé en France, santé dans le Monde par Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères.


Ndlr: Recommandez le site où vous avez eu connaissance de l'information si vous vous y rendez.
Vous m'y trouverez. 

Comme d'habitude, un compte-rendu sera publié dans les jours suivant cette conférence.

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 00:36

Une campagne de communication, d'information et de sensibilisation sur la contraception, demandée par le Ministère de la santé, de la jeunesse et des Sports, est faite par l'Institut National de Prévention et d'Education à la Santé (INPES) dès aujourd'hui et pendant 3 semaines à la télévision et jusqu'au 24 octobre sur les antennes des radios jeunes et généralistes. 

Un message fort: "La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit"
Une image: Choisir-sa-contraception.jpg
Un site internet: 
www.choisirsacontraception.fr 
Un numéro de téléphone anonyme et gratuit, du lundi au vendredi, de 8h à minuît: 0800 235 236


Quelques chiffres:
La population française se compose de 31 631 156 femmes et 29 907 166 hommes. De moins de 20 ans, on compte 7 429 845 femmes pour 7 773 986 hommes. La contraception est utilisée par environ 32 millions de jeunes, deux sexes confondus. La méthode de contraception la plus utilisée est la pilule à 60.2% et suivent le dispositif intra-utérin à 20.6% puis le préservatif à 10.9%.
Plusieurs constats alarmants : 
*pour 1/3 des femmes, la dernière grosses n'était pas désirée,
*2 grosses non prévues sur 3 se déroulent alors que la femme est sous contraceptif. Pour une femme sur deux, la solution sera l'IVG.
*le taux de contraception est le plus élevé mais celui des IVG aussi (plus de 200 000 par an) 28% des femmes ayant recours à une IVG n'étaient pas sous contraceptif
*le préservatif est utilisé au maximum chez les jeunes entre 15 et 19 ans
*13.7% des femmes ont eu recours à une contraception d'urgence

L'âge de la mère à la naissance du premier enfant recule pour se situer vers 30 ans alors que l'âge du premir rapport sexuel reste stable vers 17.5 ans.

Plusieurs documents ont été élaborés sur le thème de la contraception:
*la loi 67-1176 du 28 décembre 1967 dite Loi Neuwirth, modifiée par la loi 74-1026 du 4 décembre 1974
*la loi 75-17 du 4 janvier 1975 dite Loi Veil ou loi IVG
et plus récemment
*la loi 2000-1209 du 13 décembre 2000 relative à la contraception d'urgence
*la loi 2004-806 du 9 août 2004 de santé publique introduisant l'objectif 97 sur la contraception
*le document de la
Haute Autorité de Santé (HAS) : Stratégie de choix des méthodes contraceptives chez la femme
*la stratégie d'action de la Direction Générale de la Santé appuyée sur l'information grand public (comprenant cette campagne ainsi que des messages dans les carnets de santé et documents délivrés lors d'une IVG), l'information en direction des professionnels de santé, un meilleur accès à la contraception et une meilleure connaissance des contraceptions. 

Pour conlure, "La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit".

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 22:32

Suite à mon article concernant la présentation par leurs auteurs du rapport sur les causes de cancers en France, voici un compte-rendu. 

Le Pr Jean-François Bach, Académie de Médecine
a tenu à féliciter l’œuvre collaboratrice des 3 institutions que sont l’Académie de Médecine, l’Académie des Sciences et le Centre International de Recherche sur le Cancer. Il ajoute l’importance considérable de ce rapport (consultable dans sa version intégrale ici en anglais et dans sa version abrégée en français ici ) envers la société médicale mais aussi française en général. Il nous avoue que certains résultats confirment les idées mais d’autres étonnent. Il indique pour terminer que ce rapport apporte un nouvel éclairage sur ce sujet majeur qu’est le cancer et remercie l’ouverture d’esprit de tous les rédacteurs

M. le secrétaire perpétuel de l’académie de Médecine, Jacques-Louis Binet
a donné la parole au Pr Peter Boyle, CIRC, qui nous a fait l’honneur de commencer son discours en français. Il a tenu à remercier la participation des 2 Académies à l’élaboration de ce rapport qui a nécessité 2 ans de travail. Selon lui, le but est d’attaquer le problème de la prévention. En anglais pour finir, il nous indique que le rapport se base sur les causes des cancers (l’incidence) et la mortalité par cause de cancer. Il s’agit en outre d’une clarification précise de la situation en France. Il conclut en affirmant que ce n’est que le commencement de la prise de conscience générale des cancers en France. Il rend hommage à notre ancien Président de la République, Jacques Chirac pour son soutien à la recherche sur le cancer. Voir le précédent raport du Dr Boyle sur les fréquences de cancer.

 

Philippe Autier, CIRC, nous explique la méthodologie appliquée à ce travail. 270 000 cas de cancers ont été répertoriés en 2000, année de référence de ce rapport : 144 000 personnes en sont décédées. Le postulat de départ est que le cancer est du à l’exposition d’un facteur de risque. 3 fractions attribuables sont dégagés : la sélection des facteurs de risque (tabac, alcool, infections, facteurs professionnels, surpoids et obésité, inactivité physique, reproduction et hormones, rayons UV et polluants), la représentation quantitative, la proportion et la prévalence dans la population.

Les agents carcinogènes retenus sont suffisant d’évidence scientifique : ils ont fait l’objet de travaux de recherche et de conférence de consensus par l’ensemble de la communauté scientifique.

Les risques Relatifs sont issus de méta-analyses

Pour tous les facteurs, les données ont été collectées depuis 1985 SAUF pour les THS* où c’est le traitement annuel qui est pris en considération et la méthode de reproduction où une différence peut se constater entre 1980 et 2000

 

Catherine Hill, FNCLCC et coauteur du rapport, a poursuivi en nous présentant 2 facteurs de risques majeurs : tabac et alcool.

Sur le tabac, 20 000 cas de cancer du poumon et 6 400 des voies ORL ont été diagnostiqués en 2000 pour 34 000 décès soit 24% des décès. Cette répartition reste cependant inégale avec 29 000 pour les hommes et 5 000 pour les femmes

D’après les graphiques présentés, issus du rapport, la consommation moyenne nationale (fumeurs et non fumeurs confondus) était pour les hommes en 1900 comme en 2000 de 4 cigarettes par jour avec un pic atteint en 1965 avec 10 par jour. Concernant les femmes, le début de la consommation se situe en 1940 avec 3 et est descendu sous la barre de 2 en 2000. Il faut signaler que les décès n’apparaissent qu’environ 15 ans après l’apparition d’un cancer et que les effets de l’arrêt du tabac se ressentent dans les 5 à 10 années suivant cet arrêt.

Sur l’alcool, 10 000 décès en sont liés répartis pour 8 200 chez les hommes et 1 700 pour les femmes, ce qui représente 7% des décès liés aux cancers. Le premier cancer dont la cause est le tabac est celui de la bouche (6 000) puis le foie (2 000)

Les graphiques pour la population générale (buveurs et non buveurs confondus) montrent pour les hommes une consommation en 1940 de 9 grammes d’alcool par jour, descendue à 4.5 ; pour les femmes, elle est passée de 3 en 1940 à 0.69 en 2000. Même si l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un maximum absolu de 3 grammes d’alcool par jour, le risque double avec la prise double d’une dose et il faut ajouter une puissance 5 en fonction de la durée. La recommandation pour lutter contre les cancers est donc la dose ZERO.

Pour conclure, elle termine en nous indiquant que, cumulés, le tabac et l’alcool représentent 28% des cancers (24% et 7% respectivement ne s’ajoutent pas ici) et 80% des cas de cancers potentiellement évitables.

 

Philippe Autier, CIRC, expose quant à lui le risque infectieux : HVB, HVC, HPV ainsi que le risque lié au surpoids (qui n’apparaîtra que vers 50 ans) et à l’inactivité. On retrouve cette inactivité physique dans 28% des causes de cancers chez l’homme et dans 35% chez la femme

Le THS (Traitement Hormonal Substitutif) a une incidence de 1.9 et la pilule, classée agent carcinogène par l’OMS, une incidence de 1.24 chez des personnes âgées de 15 à 24 ans.

Les Rayonnements UV sont responsables de 5 600 mélanomes dont 4 900 dus à une exposition au soleil. Il s’agit ici de 2% des décès liés au cancer.

Un autre facteur est identifié comme cause de cancer : l’âge de la mère lors de son premier enfant. 41% des femmes ont actuellement (pendant ou hors mariage) leur premier enfant après 29 ans (en 1980, elles n’étaient que 25%)

 

André Aurengo, membre de l’Académie Nationale de Médecine, détaille la 3ème cause de décès par cancer : les risques professionnels : amiante, poussière de bois, caoutchouc. L’amiante a causé 328 000 décès : elle représente pour l’année 2000 et pour le mésothéliome 558 cas chez les hommes (et 504 décès) et pour le poumon 969 cas (et 862 décès). Cette substance représente à elle seule 3.7% des cancers.

Sur les rayonnements ionisants et le radon, l’étude IRSN de 1982 à 2000 indiquait une dose de 89 Bq/m3, l’étude OQAI 31 Bq/m3. Le risque n’est significatif qu’inférieur à 100

 

Paolo Boffetta du CIRC détaille le nombre de décès liés au tabagisme passif (92 chez les hommes et 161 chez les femmes) et causés par l’alimentation et la pollution : air, eau, pesticides et source électromagnétique

 

Le Pr Maurice Tubiana (Académie Nationale de Médecine – Académie des Sciences) conclut cette matinée : il nous rappelle qu’en 1950, la France était agricole et rurale. Ainsi, de nombreux facteurs n’existaient pas. L’effet d’un agent carcinogène est de 15 ans. Il nous fait remarquer que la France possède la plus faible fréquence de cancer pour les hommes mais la plus importante pour les femmes.

La baisse générale des cancers de l’estomac s’explique par la prophylaxie ; celle du col de l’utérus par la meilleure hygiène féminine et l’utilisation des frottis.

Le cancer du poumon n’a pas varié depuis 1950 mais dès 1985, il n’a fait qu’augmenter pour être multiplié par 3 arrivant en 2000. Le cancer du sein a diminué depuis 15 ans.

Chez les hommes, le tabac cause la mort dans 33.4% des cancers, l’alcool pour 9.4%, l’inactivité physique pour 1.6% ; chez les femmes, les mêmes agents sont responsables de 9.6% ; 3% ; 5.5% et le THS de 2.2%

Il termine en soulignant que les données peuvent être sous comme surévaluées. Il recommande une meilleure information et éducation ainsi que des études – européennes si possible – sur des cohortes de la gestation à 60 ans
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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 17:52

L'Académie nationale de médecine
L'Académie des sciences - Institut de France
Le Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS-Lyon) 
La Fédération nationale des Centres de lutte contre le Cancer et 
L'Institut National du Cancer 

vous prient d'assister à 
la présentation du Rapport sur les causes du cancer en France 
le jeudi 13 septembre 2007 
de 9h30 à midi 
à l'Académie nationale de médecine, 16 rue Bonaparte, Paris 6°
.

Programme
. 9h30 - Accueil et présentation par J.F. Bach, Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences et J.L. Binet, Secrétaire perpétuel de l'Académie nationale de médecine.
. 9h45 - 11h15 - Présentation du rapport par les membres du groupe de travail : P. Boyle, M. Tubiana (coprésidents), A. Aurengo (Académie de médecine), P. Autier (CIRC), P. Boffetta (CIRC), C. Hill (FNCLCC), R. Masse (Académie de médecine), R. Monier (Académie des sciences), G. de Thé (Académie de médecine), A.J. Valleron (Académie des sciences) en partenariat avec l'INCa (D. Maraninchi) et l'Institut National de Veille Sanitaire (G. Brücker)
. 12h - Conférence de presse.

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