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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 04:04

Comme indiqué précédemment et vous avez été nombreux à y répondre présent, voici le compte-rendu de la première journée de recherche en éthique qui s'est déroulé le 6 juin 2007 à l'HEGP.

L'o
uverture a été faite dès 9h par Christian Hervé, Université Paris 5, et Emmanuel Hirsch Université Paris-Sud/11
A suivi la conférence inaugurale par
Jean-Claude Ameisen
, Président du Comité d’éthique de l’Inserm, membre du CCNE 
Le Code de Nuremberg a mis en place la notion de consentement libre et informé. L'Organisation Mondiale de la santé a aussi défini la santé. Médécins Sans Frontières ont mis en place le devoir d'ingérence. Les expériences menées sous le IIIème Reich ont montrées la remise en question de l'éthique avec la transgression du repsect du aux personnes.
Il a repris l'exemple du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) où l'opposition de prélèvement consitute une infraction pénale: le consentement est donc impossible.
Il a insisté sur la place centrale du consentement libre et informé dans l'acte de soins et dans le soulagement de la souffrance.
Selon lui, la santé vue par l'OMS ne reprend ni l'idée d'une normalité ni celle d'une pathologie. Elle ne peut pas se définir qu'avec des mesures. Il est possible de vivre en bonne santé avec un handicap. Etre semblable aux autres, est-ce être en bonne santé? Il ets nécessaire d'accompagner les différences, ne pas isoler la vulnérabilité dans des microcosmes (handicap mental dans des institutions, personnes en fin d eviedans des hôpitaux, ...) L'isolement ets un déni des droits civiques. La question reste celle de capacité des discerner. La démocratie d'Athènes ne donnait ce droit ni aux femmes ni aux esclaves ni aux étrangers. La mesure des données est celle de l'autonomie, de la responsabilité de la dignité et de la liberté; tout cela dans le regard de l'autre.
Le consentement est partie intégrante des droits de l'homme (
comme il a été abordé à la dernière réunion du Comité International de Biéthique à Paris en novembre 2006) Il nous questionne sur ce qui nous paraît tellement évident, familier et commun que l'on ne s'y interroge plus.

A suivie des présentations de thèse dont voici pour certains les principaux points abordés. Ce n'est pas exhaustif.
10H-10H45 Elie Azria, Deuxième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris-Sud 11 présente Le risque. Une analyse de ses modes de définition et des procédures de son contrôle Directrice de thése : A. Debru
Il nous indique tout d'abord le changement de nature de la connaissance médicale. par des essais randomisé en double aveugle, elle devient connaissance scientifique basée sur un risque calculé. Des répercutions apparaissent sur les pratiques avec une connaissance médicale et une éthique du soin. Aucun changement n'a lieu cependant dans la valeur éthique de l'acte de soin. Il prend comme exemple de son exposé la présentation par le siège et la césarienne. Il y a donc eu un changement dans les pratiques alors qu'aucune certitude n'est démontrée quant à ce changement de technique. Il nous détaille la valeur intrinséque et extrinsèque de la connaissance. Extrinsèque par la production et un raisonnement inductif. Le fait particulier reproduit devient une loi, les probabilités augmentent mais pas les certitudes. Extrinsèque par l'utilisation et l'Evidence Based Medecine (EBM) avec le risque comme preuve et les modèles comme négation de l'incertitude.

10H45-11H30
Romain Favre, Troisième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente En quoi le niveau de connaissance médicale et la position des médecins respecte ou non le consentement des patientes dans le cadre du dépistage de la Trisomie 21?Directeur de thèse : G. Moutel 
Son exposé prend en compte un graphe tridmensionnel avec sur un côté la décision des patientes (oui ou non), l'attitude des patientes (positive ou négative) et la connaissance de l'utilité (bonne ou mauvaise)
Sur les patientes, 25% ont connaissance des marqueurs sériques, 94% ont une attitude positive et 25% y consentent. 76% acceptent aveuglement ce test.
Sur les soigants, 33% ont compris l'intérêt, 20% n'en parlent pas.
Les mieux adaptés pour l'échographie au 1er trimestre sont les spécialistes, dans des villes de grande taille et des hommes (les moins bons élèves de cette étude sont les généralistes et ceux dont la connaissance n'est pas actualisée)
Pour le test des marqueurs sériques au 2ème trimestre, les bons élèves sont les spécialistes, les femmes et les moins bons, les généralistes, les personnels réticents et les professionnels plus anciens.
La question est importante: le consentement prend plus d'importance pour les soignants quand il est demandé pour de la chirurgie que pour des tests de diagnostic, notamment avec la judiciarisation de la médecine et la formation continue. Le Diagnostic PréNatal (DPN) reste pratiqué dans 11% des cas (3% aux Etats-Unis d'Amérique) Il n'y a pas de place, selon lui, pour un enfant différent
Il termine en citant Mme Fraysse: "Accepter, c'est adhérer; permettre, c'est supporter" 

11H45-12H30
Marie Brigitte Orgerie, Quatrième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente La décision médicale en cancérologie : rôle de la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) Directeur de thèse : C. Hervé 
Le Plan Cancer de 2003 a mis en avant l'égalité d'accès, la tracabilité des pratiques et le contrôle des résultats. La RCP a une composition et un quorum minimum. Le dispositif d'annonce est comosé d'une consultation post RCP en colloque singulier ainsi que d'une consultation infirmière
324 RCP ont été analysées en orthopédie, gastroentérologie et pneumologie. Le temps d'analyse du dossier est d'environ 6 minutes et le rapporteur connaît 2 fois sur 3 son patient. La vision du médecin référent apparaît dans 50% de la décision de la RCP. L'information des patients est de 60 à 84%. La décision de la RCP n'est pas appliquée dans 6 à 10% des cas dont 3% de refus du patient.
Dans 45%, le patient trouve qu'il s'agit de la meilleure solution. Il se trouve rassuré dans 83% par la décision de la RCP. 96% des patients font de toute manière confiance à leur médecin référent.
L'avantage reste la légitimation, la place de l'expert et la pluralité de points de vue; les inconvénients sont ceux de l'absence de responsabilité des médecins sous couvert de la décision de la RCP et l'absence de participation du patient à sa RCP ainsi que la complexité de la collégialité.
Repas
 

15H30-16H15 Pascale Vassal, Troisième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 et médecin au CHU de Saint-Etienne présente De la normativité des soins palliatifs à la liberté de la personne en fin de vie : données épidémiologiques et enjeux éthiques Directeurs de thèse : F. Chapuis, E. Hirsch
En 2006, entre 63 et 90% des personnes souhaitent mourir à domicile; 60 à 80% meurent à l'hôpital dont 19 dans les EHPAD. La population âgée de plus de 65 ans est supérieure à celle des moins de 20 ans.
A travers les lois, l'aspect sociétal (vieillissement) et la médecine (géronitologie) et l'éthique (autonomie) la place du malade en fin de vie a pris un nouveau sens. Un premier descriptif des loins de soins et EHPAD a été fait puis la situation de fragilité et la prise en charge de qualité.
La moyenne d'âge des personnes en EHPAD ets de 87.5 ans avec 33% des personnes en cancérologie et 32% en maladies neurodégénératives. A 60%, la prise en charge apparaît bonne.
Les soins palliatifs dans la fin d evie sont abordés selon la trilogie de Paul Ricoeur. Le JE pour les soignants implicites, avec une intercation humaine et une recherche du bien; le TU pour les patients et leurs troubles cognitifs, le IL pour les EHPAD et la solidarité et le problème de l'abandon et le surinvestissement affectif. Le problème soulevé est celui de la ghettoïsation.
Le développement des EHPAD a un facteur intrinsèque par l'implication des personnes et la reconnaissance de la vulnérabilité et de la mort de l'autre et par l'accompagnement et la reconnaissance de l'homme ainsi qu'un facteur extrinsèque défini par le guichet unique et l'égalité sociale

16H15-17H Marc Guerrier, Deuxième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris-Sud 11 présente Approche des enjeux éthiques d'une pandémie grippale Directeur de thèse : E. Hirsch 
Une considération générale apparaît actuellement. Il s'agit d'une infection grave, contagieuse et générale. Quatre aspects ont été développés dans son exposé. Une attente ordinaire, inédite, incertane autour d'une biosphère, une discussion sur la grippe via la Conférence de Toronto et l'OMS (droits et devoirs, priorités, accords multilatéraux et santé publique), une littérature sur le virus H5N1 et une approche politique au niveau national et européen ainsi qu'hospitalière au niveau des plan de l'AP-HP et du réseau national "grippe et pandémie". Un comité d'onitiative et de vigilance civique a été mis en place ainsi qu'une cellule d'aide décisionnelle avec des priorités, la question des personnes en fin de vie, le nombre de décès.
Il s'agit là d'une médecine de catastrophe. l'exposé s'est concentré sur l'analyse des discours et des peurs. Le consentement en situation de crise n'est qu'une illusion et la transgression ets de rigueur. Il soulève enfin le problème de l'envoi des souches à l'OMS et le stockage des masques et vaccins dans les pays où la pandémie n'intervient pas en premier.

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 06:22

Sous l'égide de l'Espace éthique de l'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris et du Réseau de recherche en éthique médicale de l'INSERM, de l'Université Paris Sud 11 - Département de recherche en éthique et de l'Université Renée Descartes Paris V, a lieu ce mercredi 20 juin 2007 de 18h30 à 20h30 une soirée-débat exceptionnelle dans le grand amphithéâtre de l'Ecole de Médecine, 12 rue de l'Ecole de Médecine, Paris 6 sur Alzheimer 2007 : les soignants s'engagent
Dans le cadre de l'année "Alzheimer: grande cause nationale", l'Espace éthique de l'AP/HP propose sa seconde soirée exceptionnelle. (voir la précédente soirée)

A 18H30 – Présentation et discussion de la Charte Alzheimer Éthique & Société 2007
 
Robert Moulias, Catherine Ollivet, groupe de réflexion et de recherche Éthique & vieillesse, Espace éthique/AP-HP
Jean-Claude Ameisen, président du Comité d’éthique de l’INSERM, membre du Comité consultatif national d’éthique
Christian Hervé, directeur du Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale, Faculté de médecine, université Paris 5
Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique/AP-HP et du Département de recherche en éthique, université Paris-Sud 11

A 19H30 – Projection en avant-première du film “Papy-Mamie"
Réalisateur : Michaël Lheureux
Michaël Lheureux a filmé chez eux ses grands-parents atteints de maladie d’Alzheimer. Il présente un documentaire bouleversant qui permet de parvenir au plus près des réalités humaines et sociales de la maladie. Oeuvre cinématographique accomplie, Papy-Mamie contribue à une approche rare et subtile de situations énigmatiques qui interrogent au-delà du soin.

VENEZ NOMBREUX: A NE PAS RATER ...

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 14:01

Alors que le comité d'alerte sur les dépenses de santé avait constaté le 29 mai dernier un dérapage de 2 milliards d'euros, (voir l'article) le directeur général de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) Frédérik Van Roekeghem a dévoilé un plan visant à réaliser 1.5 milliards d'économies. Voici les principaux points:

*les 17% d'assurés sociaux qui nont toujours pas choisi de médecin traitant seront vivement incités à le faire: le remboursement des soins effectués hors parcours coordonnée ne sera plus que de 50% (il était jusqu'à présent de 60%)

*le forfait de 1€ resté à la charge du patient sera au maximum appliqué à 4 actes par jour ( au lieu de 1 actuellement) MAIS toujours encadré par un maximum de 50€ par an

*les actes de radiologie et d'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) sernt moins remboursés

*les médicaments génériques seront mieux développés avec la possibilité de tiers payant uniquement lors de l'acceptation de génériques en lieu et place du princeps (l'expérience réalisée dans 20 départements est concluante et sera généralisée): les industries de santé devront faire un effort pour 325 millions d'euros

*la lutte contre la fraude sera augmentée de manière à générer 120 millions

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 05:01

Alors que se déroule à Kigali une conférence internationale sur le SIDA, la Banque Mondiale a annoncé un diminution de l'épidémie sur ce continent.

La progression de l'épidémie de sida sur le continent africain "commence à ralentir" dans plusieurs pays, notamment dans les régions urbaines du Malawi, de Zambie, d'Ethiopie, du Rwanda et du Burundi, souligne un nouveau rapport de la Banque mondiale (BM).

"La mobilisation de communautés locales habilitées, conjuguée à la fourniture de préservatifs et de traitements qui sauvent la vie, commence à faire ralentir la progression, sur le continent" de l'épidémie, souligne ce rapport.

"La progression de l'épidémie semble se ralentir en Ouganda, au Kenya et au Zimbabwe" et "dans les régions urbaines d'Ethiopie, du Rwanda, du Burundi, du Malawi et de la Zambie". 
La Banque n'a pas fourni de données chiffrées sur ce ralentissement.

L'Afrique australe reste "l'épicentre de l'épidémie qui sévit sur le continent et affiche des taux d'infection sans précédent" "Une enquête récemment menée auprès des ménages a révélé que, à Francistown (deuxième ville du Botswana), 70% des femmes âgées de 30 à 34 ans et des hommes âgés de 40 à 44 ans (...) sont infectés par le VIH".

Ce rapport fait le bilan du "Programme plurinational de lutte contre le sida pour l'Afrique (MAP), 2000-2006" de la Banque Mondiale
"L'an dernier, l'épidémie a tué plus de deux millions d'adultes et d'enfants africains et a condamné 24,7 millions d'autres Africains à subir ses effets désastreux"  "Plus de 25 millions d'Africains sont séropositifs et le sida est la principale cause de décès précoce sur le continent".

Selon l'organisation, "il ne sera possible, en dernière analyse, de maîtriser le SIDA qu'en associant des efforts efficaces de prévention, de soin et de traitement à des mesures visant à renforcer les systèmes immunitaires sociaux des pays africains, en modifiant les croyances (...), les comportements sociaux et individuels" face au virus.

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 06:02

Cet article vous prévient qu'un colloque, dans le cadre des Rencontres Droit et Santé de l'Université Paris Descartes et Sciences Po Paris, se tiendra le Mardi 12 juin 2007 au Grand Amphi de la Faculté de Médecine, 12 rue de l’Ecole de Médecine sur le thème: « De l’observance à la gouvernance de sa santé »

Jean-François Dhainaut, Président de l’Université Paris Descartes et Richard Descoings, Directeur de Sciences – Po nous accueilleront

Introduction :
La notion d’observance par D. Tabuteau,
Conseiller d’Etat, Directeur de la Chaire Santé à Sciences Po, Codirecteur de l’Institut Droit et Santé à l’Université Paris Descartes
Les enjeux de l’observance par G. Duhamel,
IGAS

Première table ronde : qui doit accompagner l’observance ?
Présidée par M. de Guillenchmidt
, Professeur à la Faculté de Droit de l’Université Paris Descartes, Doyen honoraire, Codirecteur de l’Institut Droit et Santé
.
Les patients, responsables de l’observance par T. Sannié,
Vice président de l’Association française des hémophiles, membre du CISS.
L’éducation thérapeutique par Ph. Lamoureux,
Directeur de l’INPES.
Prescription ou promotion de l’observance par P-L. Druais
, Président du Collège national des généralistes enseignants. (sous réserve)
Les laboratoires au chevet du patient – du fantasme à la démarche qualité ? par Ch. Lajoux,
Président du LEEM.

Deuxième table ronde : qui doit garantir l’observance ?
Présidée par E. Friedberg
, Directeur du Centre de sociologie des organisations de Sciences Po.
L’encadrement de l’observance par L. Degos
, Président de la H.A.S. (sous réserve)
Les programmes d’aide à l’observance par A. Laude,
Professeur à l’Université Paris Descartes, Codirecteur de l’Institut Droit et Santé.
Les risques de l’observance par P. Foucras
, Vice-président de l’Association Mieux Prescrire.
Le « disease management » par P-L. Bras
, IGAS.

Synthèse :
G. Reach
, Professeur à l’Université de Paris 13.

Tarif: 100 €, gratuit pour les étudiants. Réservation obligatoire auprès de:
Sciences Po/ IEP de Paris , 10, rue de la chaise, 750007 Paris,
Téléphone : 01 45 49 77 85, Email :
chairesante@sciences-po.fr

Institut Droit et Santé, 45, rue des Saints-pères, 75270 Paris Cedex 06,
Téléphone : 01 42 86 42 10, Email :
ids@univ-paris5.fr

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 19:34

Dans le cadre d'une vaste campagne de communication sur la contraception en France, l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) a lancé en janvier dernier un Programme d'études sur la sexualité et la contraception
Un premier bilan
vient d'en être rendu public.

Championnes d'
Europe en matière de contraception (71%), les Françaises battent paradoxalement des records d'Interruptions volontaires de grossesse (IVG) avec plus de 200 000 par an et surtout parmi les plus jeunes. 
Pour l'INPES, cette situation s'expliquerait en partie « par une difficulté à gérer sa contraception au quotidien ».
Plus d'une femme sur deux ayant eu recours à l'IVG utilisait un contraceptif. Quels seraient donc ces « freins
» à une bonne utilisation de la contraception ? 
D'après les résultats d'une enquête INPES/BVA rendue publique cette semaine (voir le compte-rendu cette enquête), les Français (hommes et femmes confondus) ont « de nombreuses lacunes concernant le cycle féminin et l'utilisation des méthodes contraceptives. » 

Par exemple, 64% d'entre eux croient, à tort, qu'il existe des jours « sans aucun risque de grossesse, simplement identifiables en surveillant (le) cycle (menstruel) ». Ils sont également 53% à penser qu'une femme ne peut pas tomber enceinte pendant ses règles: tout aussi faux.

Une autre lacune mise en avant par l'INPES concerne la « pilule du lendemain ». 
Plus de trois Français sur dix déclarent connaître ce mode de contraception d'urgence et pensent pourtant qu'il ne concerne que les jeunes femmes de moins de 25 ans… FAUX ! 
Un Français sur quatre n'a aucune notion du fait que cette fameuse pilule du lendemain est efficace dans les 72 heures suivant le rapport non protégé. 
Il y a donc encore indiscutablement, un important travail d'information à réaliser pour tordre le cou aux stéréotypes et idées reçues qui pèsent toujours sur ces questions, en France.

Source : INPES, 5 juin 2007, enquête téléphonique INPES / BVA Les Français et la Contraception, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 à 75 ans, du 27 janvier au 7 février 2007

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 03:42

Les remboursements de médicaments ont atteint 20,3 milliards d'euros en 2006, soit un tiers des dépenses de soins de ville (hors hôpital), progression en "net ralentissement" (20.2 en 2005) en dépit du coût élevé des nouvelles molécules mises sur le marché et de la part croissante des traitements pris en charge à 100%, selon l'étude annuelle présentée hier par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM). La loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2008 est en cours d'élaboration

Au total, quelque 2,5 milliards de boîtes, flacons et autres présentations de médicaments délivrés par les officines ont été remboursés l'année dernière. La France continue ainsi d'être en tête des dépenses de médicaments par habitant en
Europe
L'année 2006 a un taux d'augmentation des dépenses de 1,4% contre 4,7% en 2005. 
L'assurance maladie explique cette moindre hausse par "un développement sans précédent des médicaments génériques, des baisses de prix importantes" de certains produits, ainsi que par les actions menées pour limiter les prescriptions d'antibiotiques et de psycholeptiques (anxiolytiques et hypnotiques). 
La vague de déremboursements de médicaments "dont la prise en charge collective ne se justifiait plus", intervenue en mars 2006, a également joué. 

L'assurance maladie, confrontée à une dégradation plus importante que prévue des comptes de la branche maladie de la Sécurité sociale, pointe toutefois des "facteurs de croissance importants" qui nécessitent, selon elle, de "redoubler d'efforts". Voir l'alerte sur les dépenses.
Les nouveaux médicaments mis sur le marché ont ainsi un "coût élevé" et "occupent une part croissante des dépenses": les médicaments au prix supérieur à 15 euros ne représentent que 16,5% des unités vendues mais 67,3% des dépenses. 
La "part de plus en plus importante" des traitements pris en charge à 100%, pour les patients atteints d'affections longue durée (cancer, VIH-SIDA
, diabète etc.) et la "présence croissante des médicaments traitant ces pathologies en pharmacie de ville" pèsent également sur les montants de remboursement

Comme chaque année, les dépenses sont très concentrées: les 100 premiers médicaments remboursés, sur environ 3.500 produits commercialisés sous plus de 8.000 présentations différentes, représentent à eux seuls près de la moitié des dépenses (48,6%). 

En termes de quantités vendues, les antalgiques restent au sommet du classement des familles de médicaments les plus prescrites avec 358 millions de boîtes en 2006 et conservent une croissance soutenue (+4%) devant
les psycholeptiques, deuxièmes au classement, en décroissance avec 109 millions de boîtes remboursées en 2006 (122 en 2005) Suivent les antibiotiques poursuivant leur repli (-5%). 

Les traitements de l'hypertension artérielle sont les plus coûteux (990 millions d'euros, 961 en 2005 et 872 en 2004). avant les médicaments anti-cholestérol : 980 millions d'euros.

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 20:47

Comme à l'habitude, voici le compte-rendu de la réunion de la commission (voir l'annonce de cette sénace de la commission bioéthique et droit de la santé du Barreau de Paris)

Bernard Solitude, avocat, nous a expliqué ce qu'il en est actuellement des génériques et de la propriété industrielle dans le domaine des médicaments.


La spécialité générique possède la même composition chimique en principe actif, la forme gélanique identique au princeps et une bioéquivalence démontrée. Il s'agit donc d'une stricte copie d'un princeps dont le brevet est tombé dans le domaine public. Le nom du générique est souvent composé de la Dénomination Commune Interntationale (DCI) et du nom du laboratoire fabricant ou d'un nom fantaisie accompagné du "Gé".

La loi du 23 décembre 1994 relative au financement de la sécurité sociale a inséré un droit de substitution des pharmacies d'officine par un médicament génériqueinscrit sur le registre de l'AFSSAPS. Il reste que le nouveau médicament doit être acceté par le patient.

Avant 94, chaque pays était libre dans le domaine de la propriété industrielle des produits pharamceutiques. Le Brésil, la Chine et l'Inde produisaient localement des médicaments.

En avril 1994, dans le cycle de l'Uruguay, les accords : Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle touchant au Commerce (ADPIC) ont été signés à Marrakech.Le brevet industriel s'applique aux médicaments.
Il s'agissait d'une harmonisation et d'un standard minimum de protection des firmes et de leurs retour sur investissement. L'intervenant rappelle que ce sont les profits d'aujourd'hui qui font la recherche et les médicaments de demain. Le calendrier de mise en oeuvre de ces accords est fonction du développement des pays: les plus riches doivent mettre en place dans leur législation ce dispositif avant janvier 1995, les Pays en voie de développement entre 2000 et 2005, les pays les moins avancés dès 2006.

Le cycle de Doha et les accords de novembre 2001 ont inséré des clauses permettant d'outrepasser. Le but est de privilégier la santé publique et promouvoir l'accès aux médicaments. Ainsi, devient-il possible d'importer des médicaments et de les produire sur place. Les intérêts des pays s'opposent à celui des firmes; la réalité oppose le besoin et la capacité de produire des médicaments.

En 2003, un frein a été posé. Des effets pervers résidaient dans la propriété industrielle. Le monopole des brevets va à l'encontre de l'accès aux produits de santé dans quelques pays et empêche toute compétition.

Selon le FMI, les brevets ont un impact négatif dans les pays en voie de développement. L'augmentation des prix des médicaments se vérifie régulièrement, nous indique l'intervenant.

Il nous cite enfin l'exemple de l'Inde où le génériqueur permet une accessibilité des soins avec un coût moindre par arpport au princeps. En novembre 2000, les génériques permettent, pour le traitement antirétroviral, une dépense de 800 US $ / an / patient; en 2003, il a baissé à 275 pour terminer à 200 en 2006. Par conséquent, les firmes ont tendance à diminuer aussi le coût du princeps pour ne pas perdre le marché. Plus il y a de concurrents, plus le prix baisse. Il nous fait aussi remarquer que les firmes fabriquant le princeps sont aussi celles qui développent le générique en premier.

Cela pose cependant un problème dans l'innovation. En 1990, on ne dénombrait pas moins de 100 médicaments nouveaux par an. A défaut de profit, les firmes ne font plus de produits innovants. Le coût de la recherche n'existe pas pour les génériqueurs qui n'ont à dépenser que pour le marketing et la commercialisation. Il nous indique que 13% des profits sont réinvestis en Recherche et développement dont 3% pour des produits non innovants; 3% pour des produits innovants et 2% pour la recherche.

Il nous fait enfin remarquer que de nombreux médicaments ont été élaborés par la recherche fondamentale et le secteur public avant dêtre produits par des industries privées: exemple de l'AZT
Il nous détaille pour terminer le système de la licence obligatoire et de l'importation parallèle instauré par l'article 5 de l'accord ADPIC du cycle de Doha. Le pré-requis reste la licence volontaire. En cas de refus et pour des motifs limités (protection de la santé publique, production insuffisante, prix élevés, monopole et augmentation artificielle des prix), l'Etat peut fabriquer sur place ou importer ce substances. Concernant l'importation, il s'agit d'un achat à l'étranger d'un produit vendu moins cher que dans l'Etat en question sans l'accord du détenteur du brevet.

Les brevets peuvent aussi être refusé lorsqu'il s'agit d'une deuxième application ou lorsque l'innovation et l'efficacité par rapport à une médicament existant n'est pas prouvé.

Il nous cite en cela l'exemple de Novartis et de l'Inde, procès en cours à l'heure actuelle. Novartis produit un traitement contre une forme rare de leucémie. L'Inde refuse le brevet au vu de la section 3d de la loi indienne retranscrivant les 2 motifs d'exclusion de brevet: "Un pays peut empêcher un brevet pour une nouvelle utilisation ou si l'amélioration ou l'efficacité ne sont pas prouvés." Un nouvel éclaiarge a permis de savoir que ce traitement coûte 25 000 US $ / an / patient. Les génériques divisent par 10 ce coût. Sur les 20 à 30 000 patients atteints de leucémie, seuls 50 pourront bénéficier de ce traitement, du point de vue financier.

Les banques, comme le Société Générale, ont mis en place un certificat d'investissement pour les génériques composé de 20 groupes pharmaceutiques (4 indiens, 10 américains notamment). En France, le marché des génériques est de 25% et il atteint 50% aux Etats-Unis.

La fabrication de générique nécessite une technologie et l'expiration du brevet.
L'Inde reste un pays important en production de génériques.

En conclusion, l'avocat nous indique que les pays du Sud n'ont pas intégré dans leurs législations les accords ADPIC; seuls quelques accords bilatéraux existent. Le problème éthique est celui de la durée du brevet et d'une santé à 2 vitesses.

Voir la précédente réunion de la commission bioéthique et droit de la santé du Barreau de Paris sur le thème de la réparation du préjudice corporel devant la CIVI.

Voir aussi la fiche d'information de la CNAMTS sur les médicaments génériques.
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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 02:55

L'Institut d'Etudes Politiques a créé en 2006 une chaire santé tenue par Monsieur Didier Tabuteau, Conseiller d'Etat, Professeur à l'IEP Paris, Professeur associé et co-directeur de l'Institut Droit et santé de l'Université Paris Descartes.

Notez cette adresse dans vos favoris:
http://chairesante.sciences-po.fr/

Sa mission est :
-Diversifier les cursus de formation initiale
-Développer la formation continue
-
Stimuler la recherche
-
Contribuer aux débats

C'est dans ce cadre que, chaque mois, les Tribunes de la santé
donnent l'occasion à de «grands témoins» d’exposer leur point de vue sur les enjeux actuels de la santé et de l’assurance maladie.
Grâce à la participation de personnalités aux profils variés, la Chaire santé entend ainsi contribuer aux débats et à la réflexion autour des problématiques de santé.

La prochaine conférence, gratuite et libre d'accès dans la limite des places disponibles
, aura lieu ce Mercredi 6 Juin 2007 dans l'amphithéâtre Albert Sorel de Sciences Po, 27 rue saint-Guillaume, de 19h15 à 21h00 sur le thème Santé en France, Santé dans le monde par Bernard Kouchner. Ministre des Affaires Etrangères et Ancien ministre de la Santé. Voir le programme de l'année.
Ndlr: Recommandez le site où vous avez eu connaissance de l'information si vous vous y rendez.
Vous m'y trouverez sûrement.

Voir le compte-rendu de l'intervention de Philippe Brunet sur l'Europe de la Santéla précédente réunion sur la sociologie du microbe avec Bruno Latour et Voir celui de la précédente réunion sur la presse et la santé avec l'intervention de Jean-Marie Colombani. et le compte-rendu du colloque organisé par la Chaire Santé sur l'évaluation de la loi du 4 mars 2002.

Au plaisir de vous y voir nombreux ...

Entrée libre.
Plus de renseignements ici. 

A la même heure a lieu à l'HEGP une soirée-débat exceptionnelle sur le procès de Nuremberg, commencement de l'éthique moderne. A vous de voir. 

Voir aussi le colloque qui a lieu le 7 juin sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement en Santé.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 02:00

Les visiteurs du musée vont pouvoir admirer un papyrus médical égyptien du Nouvel empire (1550-1050 av. J.-C.)

Le papyrus, écrit sur les deux faces, se présente sous la forme de huit feuilles. A l'origine, il s'agissait d'un rouleau estimé à 7 mètres de long.

Au recto, un scribe a recopié des diagnostics et des recettes médicales. 
Au verso, des textes transposent la maladie dans un contexte divin où celle-ci était censée trouver explication
et remède.

Cet ensemble, antérieur de 12 siècles aux écoles de médecine grecques, constitue un document essentiel pour l'histoire de la pensée médicale et de la pharmacie. Écrit de façon continue par deux scribes différents, ce véritable "livre de médecine" est rédigé en écriture cursive (tracée à la main) hiéroglyphique, le hiératique, caractéristique du Nouvel Empire, précise le ministère de la Culture.

Par ses dimensions, par le nombre et la longueur de ses textes, le papyrus peut être considéré comme le deuxième au monde, après celui conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig en Allemagne. Il avait été acquis en Égypte en 1953 par un particulier, qui le rapporta ensuite en France. Il a ensuite été proposé en vente
publique après le décès de l'acquéreur.

Classé trésor national et acquis 670.000 euros grâce au mécénat d'un groupe pharmaceutique, le document sera le clou d'une exposition temporaire sur l'art du médecin égyptien organisée du 6 juin au 6 août au Louvre (aile Richelieu). Seront aussi notamment présentés des instruments de médecine et de chirurgie. EXPOSITION A NE RATER SOUS AUCUN PRETEXTE.

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 16:09

En dépit du grand nombre de Françaises qui utilisent la contraception et qui se disent pourtant informées, la France enregistre toujours le même nombre d'IVG, soit un peu plus de 200.000 par an. (voir l'intervention de Madame Simone Veil lors d'u colloque sur les 30 ans de sa loi) Un paradoxe que certains experts mettent en partie sur le compte de la trop grande rigidité de la prescription.

"Gérer sa contraception au quotidien est difficile et le risque zéro n'existe pas", a reconnu Nathalie Bajos, directrice de recherche de l'Inserm, lors de la présentation des résultats de l'enquête INPES/BVA "Les Français et la contraception" menée en février 2007 auprès d'un échantillon de 2.004 personnes.

Mais face à une offre très diversifiée de moyens contraceptifs (pilule, stérilet, implant, patch ou encore anneau contraceptif), la prescription fait preuve d'une trop grande "rigidité". "Un stérilet peut très bien par exemple être utilisé par une femme qui n'a pas encore eu d'enfants", a-t-elle précisé.

L'absence de contraception est à l'origine de 28% des IVG, plus de la moitié des femmes ayant eu recours à l'IVG utilisaient des contraceptifs efficaces. "Si on a des rythmes de vie irréguliers, dans certaines situations, la pilule n'est pas forcément la méthode la plus adaptée. La vie sexuelle et affective des femmes évoluent et la contraception paraît à côté bien rigide. Il serait bien que la diversité des moyens contraceptifs puisse s'accompagner d'une diversité des logiques de prescription. Si on est jeune, en couple, mais sans désir d'enfant, on peut très bien utiliser l'implant, le patch ou le stérilet".

Le fait est qu'aujourd'hui, après l'utilisation du préservatif en début de sexualité, la pilule est quasiment systématiquement prescrite aux couples, avant d'être relayée par le stérilet, du moins après la naissance de deux enfants. "Une femme sur cinq déclare oublier sa pilule une fois par mois". "La contraception la plus efficace est celle qui est la mieux tolérée par la femme", a résumé Philippe Lamoureux, directeur général de l'INPES.

"Il y aura toujours des échecs, mais une des raisons en est la trop grande rigidité de la norme contraceptive", a renchéri Nathalie Bajos.

Selon l'enquête, parmi les Français qui connaissent les "nouvelles" méthodes, un sur deux ne connaît pas la durée d'effet du patch contraceptif (qui est d'une semaine), ni celle de l'anneau vaginal (un mois), tandis que près de six Français sur dix (59%) ne savent pas quelle est la durée d'efficacité de l'implant contraceptif (trois ans). Un manque d'information qui, selon Philippe Lamoureux, peut expliquer en partie leur faible usage.

Une grande campagne d'information soutenue par le ministère de la santé devrait être lancée dès l'automne, tant en direction du public que des professionnels de santé (médecins et pharmaciens). "L'information est nécessaire, mais elle n'est pas suffisante", a observé Nathalie Bajos. "Il faut aussi que les femmes se sentent à l'aise dans la sexualité et qu'elles puissent discuter avec un professionnel de santé de la méthode la plus adaptée". 

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 10:52

Réunis depuis dimanche dans le cadre de la conférence annuelle de la Société américaine d'oncologie à Chicago, 30.000 médecins et chercheurs évoquent au moment de la clôture, avec optimisme, les dernières nouveautés en matière de traitements anticancer : "Une période très encourageante s'ouvre avec l'apparition de nouveaux médicaments prometteurs contre les cancers du rein, du sein, de l'ovaire ou encore du foie"
C'est la première fois que les spécialistes du cancer font preuve d'autant d'optimisme.

Objectif : faire le point sur les dernières avancées dans la prévention et le traitement de cette maladie, deuxième cause de mortalité après les maladies cardiaques.

Cette 43e édition de la principale conférence mondiale sur le cancer a mis en évidence les progrès dans les traitements des cancers du foie, de l'ovaire, gastro-intestinal, du poumon, de la tête et du cou ainsi que du sein. Voici les avancées les plus encourageantes : 

- Un médicament double la survie des malades atteints de cancer rénal avancé : Il existait peu de traitement contre le cancer du rein. Désormais, les malades pourront se tourner vers le médicament révolutionnaire Avastin, commercialisé aux Etats-Unis qui agit en privant la tumeur de l'apport de sang nécessaire pour se développer et se disséminer dans l'organisme. 
L'essai clinique a montré que les sujets du groupe traité avec de l'Avastin en plus de leur chimiothérapie standard, ont vécu 10,2 mois après le diagnostic, comparativement à 5,4 mois pour ceux n'ayant pas pris ce médicament.

- Un traitement très prometteur contre le cancer avancé de l'ovaire : Selon un essai clinique en cours du groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventi, le traitement Aflibercept freine la progression d'un cancer avancé de l'ovaire. 
Sanofi
a indiqué que des essais cliniques de phase 3 sont en cours pour étudier les effets de l'Afilbercept en combinaison avec de la chimiothérapie traditionnelle sur cinq des cancers avancés du colon, du poumon, de la prostate, du pancréas et de l'estomac. 
Une démarche en vue de la mise sur le marché d'Aflibercept devrait être faite en 2011.

- Combiner chimiothérapie et chirurgie réduit le retour de métastase du foie : Le traitement actuel conduit à la fréquente résurgence de la tumeur alors que seulement de 30 à 35% des malades ayant des métastases du foie survivent cinq ans après l'intervention chirurgicale. 
Selon une étude scientifique américaine, faire de la chimiothérapie avant et après une intervention chirurgicale pour retirer des métastases sur le foie réduit fortement le risque de résurgence de tumeur hépatique. 

- Cancer avancé du foie : le Nexavar prolonge la vie des patients de 44%. Développé par  Bayer, le Nexavar (Sorafenib) pris sous forme de comprimés, est autorisé depuis peu en Europe et aux Etats-Unis pour traiter le cancer avancé du rein et fait actuellement aussi l'objet de plusieurs études pour l'évaluer sur d'autres formes de cancer. 
Le Nexavar est un traitement qui cible deux fonctions du cancer : il induit sélectivement la mort des cellules cancéreuses en les programmant pour qu'elles s'auto-détruisent et empêche aussi le développement des vaisseaux sanguins de la tumeur dont elle a besoin pour se développer
.

A SUIVRE ...

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 09:35
Cet article vous indique plusieurs conférences qui se tiennent ce mois-ci:

-la
Conférence Berryer à la Première Chambre de la Cour d'Appel de Paris avec Richard Berry le 4 juin à laquelle je suis notamment candidat
 
 
 
 
 
Prenez aussi date:
-une conférence au grand amphithéâtre de l'Ecole de Médecine sur le plan Alzheimer le 20 juin.
 
Espérant vous y retrouver, n'hésitez pas à faire circuler ces invitations.
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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 23:35

Je rédige cet article pour vous infomer que la Première journée de recherche universitaire en éthique a lieu mercredi 6 juin 2007 de 9h à 20h30 à l'Hôpital Européen Georges Pompidou, 20 rue Leblanc, Paris 15ème.

Les formations doctorales en éthique que proposent le Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de l’université Paris 5 et le Département de recherche en éthique de l’université Paris-Sud 11, organisent la Première Journée universitaire de recherche en éthique dans le cadre du Réseau INSERM de recherche en éthique.
Des doctorants présenteront en public l’état d’avancement de leurs travaux de recherche dans un exposé de 20 minutes suivi d’échanges avec un jury*.

Voici le programme:

9H-17h15 Présentation et discussion des recherches en éthique

9H-9H15 Ouverture par Christian Hervé, Université Paris 5, Emmanuel Hirsch Université Paris-Sud/11
9H15-10H Conférence inaugurale par
Jean-Claude Ameisen
, Président du Comité d’éthique de l’Inserm, membre du CCNE 
10H-10H45 Elie Azria, Deuxième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris-Sud 11 présente Le risque. Une analyse de ses modes de définition et des procédures de son contrôle
Directrice de thése : A. Debru
10H45-11H30 Romain Favre, Troisième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente En quoi le niveau de connaissance médicale et la position des médecins respecte ou non le consentement des patientes dans le cadre du dépistage de la Trisomie 21?Directeur de thèse : G. Moutel

Pause

11H45-12H30 Marie Brigitte Orgerie, Quatrième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente La décision médicale en cancérologie : rôle de la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire Directeur de thèse : C. Hervé

Repas

14H-14H45 Michel Alain Danino, Quatrième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente L’exemple de la technique du ganglion sentinelle dans le mélanome : le passage du soin vers la recherche
14H45-15H30 Hugues Joublin, Deuxième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris-Sud 11 présente Approche éthique d'un nouveau champ de recherche centré sur la relation entre les personnes malades ou dépendantes et leur entourage : la proximologie
Directeurs de thèse : A. Debru, E. Hirsch
15H30-16H15 Pascale Vassal, Troisième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris 5 présente De la normativité des soins palliatifs à la liberté de la personne en fin de vie : données épidémiologiques et enjeux éthiques
Directeurs de thèse : F. Chapuis, E. Hirsch
16H15-17H Marc Guerrier, Deuxième année de thèse au sein de la formation doctorale de Paris-Sud 11 présente Approche des enjeux éthiques d'une pandémie grippale Directeur de thèse : E. Hirsch

17H Conclusion

17H15-18H15 Échange entre les étudiants: Quelles missions conférer à la recherche en éthique dans le cadre des pratiques professionnelles ?

*Jury : Jean-Christophe Coffin, Nathalie Duchange, Grégoire Moutel (université Paris 5), Catherine Leport (université Paris 7), Denis Devictor, Armelle Debru, (université Paris-Sud/11)

18H30-20H30 Soirée-débat exceptionnelle sur le thème: Le procès des médecins de Nuremberg L’irruption de l’éthique médicale moderne en présence de Jean-Claude Ameisen, Président du Comité d'éthique de l'INSERM, membre du Comité consultatif national d'éthique avec la participation de Christian Hervé, Directeur du Laboratoire d'éthique médicale et de médecine légale, Faculté de médecine, université Paris 5; Emmanuel Hirsch, Directeur de l’Espace éthique/AP-HP et du Département de recherche en éthique, Faculté de médecine, université Paris 11;  Benoît Massin, docteur en histoire des sciences, spécialiste de l’histoire des sciences biomédicales, enseignant dans le master Éthique, science, santé et société, Espace éthique/AP-HP- université Paris-Sud 11 ; Bruno Halioua, médecin, historien, auteur de (Espace éthique/Vuibert, 2007), enseignant dans le master Éthique, science, santé et société, Espace éthique/AP-HP- université Paris-Sud 11

À l’occasion de la sortie du livre de Bruno Halioua, Le procès des médecins de Nuremberg, éditions Vuibert

Le 9 décembre 1946, à Nuremberg, s’ouvre le procès de médecins allemands, précédé de celui des dignitaires nazis. Le monde entier est encore sous le choc de l’ampleur et de la gravité des crimes perpétrés par les nazis, prenant conscience de l’horreur de la Shoah. L’accusation met en évidence la dimension particulièrement atroce des expérimentations médicales réalisées sur des êtres humains dans les camps de concentration.

Ce qui se joue dans ce procès dépasse largement les actions criminelles de quelques médecins dévoyés. Il s’agit du fondement même du nazisme et de sa prétention à ériger un autre code de comportement que celui que les hommes ont finalement privilégié, au moins à titre d'horizon souhaitable, dans nos sociétés de liberté et de démocratie.

Les questions d’ordre éthique soulevées par les experts médicaux de l’accusation et les réponses qu’ils ont apportées aux arguments des accusés et de leurs avocats, constituent une réflexion qui est à l’origine du Code de Nuremberg. Elle sera poursuivie et approfondie un an plus tard dans la Déclaration des droits de l’homme, puis par la suite dans la Déclaration d’Helsinki qui énonce les Principes éthiques applicables aux recherches médicales sur des sujets humains. Le Code de Nuremberg, dont la portée historique est fondamentale sur le plan juridique et médical, définit la légitimité des expériences médicales et le statut des personnes participant à une expérimentation. Il annonce ainsi la naissance de la bioéthique moderne

Ne pouvant me dédoubler et au vu de la conférence à Science Po avec l'intervention M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères sur le thème: Santé en france, Santé dans le monde, je ne pourrais être présent à cette soirée. 

Voir le
précédent colloque organisé par l'Espace Ethique AP-HP et Réseau éthique de l'INSERM sur le cas Ashley: un enfant bonsaï?

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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 00:05

La Chaire santé de Science Po s'associe à la Chaire de développement durable de Science Po pour organiser un grand débat public sur le thème Les contributions de la France à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement en Santé le jeudi 7 juin 2007 de 14h à 18h dans l'amphithéâtre Jean Moulin, 13 rue de l'Université (voir l'annonce et le compte-rendu du précédent débat grand public organisé par la Chaire santé lors de l'élection présidentielle)

Voici le programme complet:
14h-14h45: La communauté internationale face aux grands problèmes de santé dans le Monde : problèmes, défis, évolutions passées de la réponse internationale au cours des dernières décennies / opportunités et risques dans les années à venir par le Dr. François DECAILLET, conseiller en santé publique, Représentant du Bureau Régional pour l'Europe de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) auprès de l'Union Européenne
14h45-15h30: La reconstruction des systèmes de santé dans des pays en post-conflits par le Dr Eric Chevallier, Direteur des missions internationale à
Médecins du Monde, Maître de Conférence à Science Po

Table ronde n°1: Quelles priorités françaises pour le développement sanitaire? de 15h45 à 16h30 sous la Présidence de Guillaume Delvalee, Chargé de mission à la Direction des Nations Unies et organisation internationales du Ministère des Affaires Etrangères, avec la participation de Jean-Christophe Deberre, Directeur des Politiques de Développement au Ministère des Affaires Etrangères (DGCID) et Anne Paugam, Directeur du Département du Developpement Humain de l'
Agence Française de Développement (AFD)

Table ronde n°2: Des financements innovants pour une politique innovante? de 16h30 à 17h15 sous la Présidence de Gilles Duhamel, IGAS avec Michèle Brazach, ancien Ministre, Présidente de l'Association Les Amis du FondsMondial Europe; Philippe Duneton, Secrétaire général 
d'UNITAID et Simon Wreford-Howard, Senior Programm Officer, GAVI-Alliance (voir l'article sur le GAVI)

Table ronde n°3: 2000-2006: Comment évaluer la coopération sanitaire française? de 17h15 à 18h00 sous la Présidence de Laurence Tubiana, Directeur de la Chaire Développement Durable à Science Po avec le Pr Marc Gentilini, membre du Conseil Economique et Social, membre de l'Académie Nationale de Médecine, ancien Président de la
Croix-Rouge Française (Jean-François Mattéi en est l'actuel Président); le Dr Pierre Morange, Député des Yvelines et le Dr Henri Dubois, Président de l'Association des professionnels de santé en coopération (ASPROCOP)

Inscription OBLIGATOIRE auprès de Julie Cohen:
julie.cohen@science-po.fr ou par téléphone au 01-45-49-72-01 ou par fax au 01-45-49-53-90
Autres informations de la Chaire santé sur le site officiel de La
Chaire santé de Science Po et sur ce site.

Voir aussi les réunions des Tribunes de la Santé organisées par la Chaire santé et la dernière sur le thème L'Europe de la Santé.

Au plaisir de vous y retrouver ...

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