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18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 18:30

Chaque année, la DGOS permet aux établissements de santé, médico-sociaux et sociaux de valoriser les innovations sur l'accès aux droits des usagers de la santé via des labels régionaux et des lauréats au niveau national. En 2018, sur 130 actions déposées par les acteurs (mais dans seulement 13 régions), 5 lauréats ont été mis à l'honneur au ministère des solidarités et de la santé le 16 avril 2018 dont le communiqué de presse ci-joint détaille les projets. Des domaines très divers ont été récompensés avec pour tous la co-participation des usagers.

Espérons que de nombreux acteurs soumettent l'an prochain les innovations qu'ils développent et mettent en oeuvre pour les droits des usagers de la santé.

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Communiqué

 

 

Label et concours « Droits des usagers de la santé » 2018 : une reconnaissance confirmée des acteurs engagés

 

En cette journée européenne des droits des patients, le ministère des solidarités et de la santé rend publics les 5 lauréats de l’édition 2018 du concours national « Droits des usagers de la santé » :

 

-        l’association Alliance du cœur et l’hôpital privé Nord-Parisien de Sarcelles (Ile-de-France) pour leur projet autour de promotion des commissions des usagers et des droits des patients sous la forme d’un set de table

-        le centre de lutte contre le cancer Paoli-Calmette (PACA) pour son projet reconnaissant le concept de « patient-expert » et facilitant l’implication des représentants des usagers dans les différentes instances de l’établissement

-        l’association de lutte contre le sida de Lyon (ALS, Auvergne Rhône-Alpes) pour son projet sur les droits en prison pour et avec les personnes détenues sous la forme d’un livret et de clips pédagogiques sur la santé

-        le comité d’étude et d’information sur la drogue et les addictions (CEID-CSAPA) de la Ferme-Merlet (Nouvelle-Aquitaine) pour son projet de potager thérapeutique à destination de personnes en situation d’addiction

-        l’institut catholique de Lille et l’unité de recherche HADéPAS (Hauts-de-France) pour leur projet consistant à favoriser l’intégration du handicap à l’université par le biais de modules de formation adaptés.

 

Temps fort de la promotion des droits des patients et des résidents, le concours national s’inscrit depuis 2011 dans un dispositif global qui intègre une labellisation de projets œuvrant à la connaissance et au renforcement de ces droits. Mais aussi, à la participation croissante des usagers de la santé aux projets et aux politiques publiques qui les concernent.

 

Ainsi, depuis la précédente édition du concours, 75 labels ont été attribués par les agences régionales de santé (ARS) sur 180 projets déposés dans 13 régions participantes sur 17. Parmi ces labels, le jury du concours national, présidé cette année par Olivier Las Vergnas, professeur des universités, a retenu 5 lauréats. Ceux-ci ont été récompensés lors de la remise annuelle de prix organisée au ministère le 16 avril, en présence d’Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé et du « grand témoin » de la soirée, Gérard Raymond, vice-président de France assos santé et président de la fédération française des diabétiques.

 

Les 5 projets sont modélisables, transposables et particulièrement innovants : ils s’inscrivent dans la durée et démontrent l’engagement des usagers aux côtés des professionnels dans la mise en place d’un véritable partenariat. Leur diversité et leur qualité montrent également l’appropriation du dispositif label-concours par les acteurs, désormais reconnu comme un outil d’animation territoriale et de valorisation des initiatives locales.

Au-delà, le dispositif révèle surtout l’engagement de tous dans l’application des droits des usagers, ce qu’Agnès Buzyn a rappelé en clôture de la cérémonie de remise des prix. En effet, pour la ministre, la démocratie sanitaire ne se résume pas à la présence de représentants d’usagers au sein d’instances de gouvernance :  il faut aussi les impliquer davantage sur la pertinence et la qualité des services rendus, des soins reçus et s’appuyer sur eux pour faire émerger des « patients experts ». C’est pour cela que la stratégie nationale de santé 2018-22 réaffirme la place des citoyens dans le système de santé et le rôle des usagers comme acteurs de leurs parcours de santé.

 

Pour en savoir plus :

-        Consultez les initiatives labellisées région par région sur l’espace internet du ministère

 

Contact presse

Direction générale de l’offre de soins (DGOS)

Stéphane Grossier

Tél. 01 40 56 73 96

stephane.grossier@sante.gouv.fr

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 09:45

Vérité et fake news sur la cigarette électronique, soirée le 3 mai 2018 à Paris au Cnam, amphi Abbé Grégoire, 292 rue Saint-Martin, à 18h00.

La cigarette électronique est-elle une bonne ou une mauvaise idée pour notre santé ?

Le vapotage passif est néfaste pour l’entourage du vapoteur, vaper augmente le risque de cancer, la nicotine est mauvaise pour la santé, la cigarette électronique est compliquée et peu fiable, vaper permet de retrouver le soufle, le goût et l’odorat. Vérités ou fake news ?

Un point sera fait sur les avantages et les limites de la vape (ou cigarette électronique) avec :
Bertrand Dautzenberg, médecin et professeur de médecine, service de pneumologie à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris
Didier Jayle, professeur du Cnam, chaire d’Addictologie
Nathalie Dunand, présidente de Sovape, association dont l’objet est de promouvoir une culture de réduction des risques et des dommages du tabagisme en favorisant dialogue et circulation d’information
Jean Moiroud,président de la Fédération interprofessionnelle de la vape (Fivape)

Entrée sur inscription gratuite : sante.solidarite@cnam.fr

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 07:00

Chers lectrices et lecteurs réguliers, cher visiteur d'un jour,

A l'heure où le débat sur la révision de la loi sur la bioéthique va bientôt commencer, l'Espace Ethique Ile-de-France organise de nombreuses réunions où je vous conseille d'aller au vu de la qualité des orateurs et thèmes retenus.

Les Rencontres de bioéthique à Sciences Po
Lundi 19 février : «Bioéthique : un défi politique » 

Lundi 12 mars : « Bioéthique : intelligence artificielle, l’humain est-il dépassé ? » 
• Lundi 26 mars : « Bioéthique : édicter des règles, se fixer des limites a-t-il encore un sens ? »
• 9 avril 2018 : « Bioéthique : PMA, GPA, accès aux origines, la loi à l’épreuve de la réalité »
• 23 avril : « Bioéthique : une régulation internationale est-elle encore possible ? »

Les Ateliers de la bioéthique à la Mairie du 4ème 
• Mercredi 7 mars : « Neurosciences : tout révéler de l’humain ? »
• Mercredi 11 avril  : « Génomique : tout prédire de l’humain ? »
• Mai : « Données massives : l’homme transparent, l’homme profilé ? »
• Mercredi 6 juin : « Procréatique et société : une nouvelle fabrique de l’humain ? »

Les Entretiens de la bioéthique
Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
« Quels nouveaux territoires pour la bioéthique ? » 
Partager les savoirs, les enjeux et les controverses entre deux chercheurs en sciences et en sciences humaines et sociales avant d’en débattre publiquement.
1. Mardi 6 mars (Amphithéâtre Stourdzé) : « La bioéthique à l’épreuve des ruptures technoscientifiques »
2. Mardi 10 avril (Amphithéâtre Stourdzé) : « La bioéthique et ses territoires non-humains »
3. Mardi  15 mai   (Amphithéâtre Poincaré) : « La bioéthique entre particularisme culturel et universalité »

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 08:57

Bonjour,
Si vous ne l'avez pas encore vu, voici la vidéo du discours de Mme la ministre des solidarités et de la santé lors du congrès de l'encéphale qui s'est tenu la semaine dernière https://www.youtube.com/watch?v=HmH98N_4SQQ

Sont abordés la déstigmatisation, le triptyque formation, enseignement, recherche et le financement.
*sur la formation, la volonté de diagnostic précoce, la formation des généralistes avec 100% d'entre eux qui effectuent un stage en psychiatrie et qui pourront faire des consultations complexes
*une gradation des soins notamment avec la médecine de ville
*des infirmiers formés notamment en pratique avancée à la psychiatrie sans revenir aux infirmiers psychiatriques
*une recherche qui sera soutenue car pas suffisamment financée ni de publications. 1 PUPH en pédopsychiatrie par faculté, 10 postes de chefs de cliniques, des PHRC en psychiatrie sélectionnés et financés, une coordination nationale de la recherche en psychiatrie
*l'apport des neurosciences à développer car pas de biomarqueur ni de diagnostic pour les patients
*un parcours de soins rénové avec l'arrêt de la distance entre CH-CHS et ville car "le dualisme est artificiel", un renforcement des coopérations notamment via les GHT et les PTSM qui afficheront un lien entre sanitaire et médico-social
*des consultations somatiques en cas de handicap mental
*une nouvelle maquette du TCEM sur la pédopsychiatrie
*des indicateurs et recommandations de bonne pratique sur la pertinence et la qualité des soins (médication, délai de prise en charge, taux de suicide par exemple) qui entraineront une modification des financements des établissements autorisés en psychiatrie
*une réduction des pratiques de soins sans consentement, d'isolement et de contention avec les questions sur les pratiques et la formation historique
*le financement des parcours innovants
*une dotation de financement préservée pour la psychiatrie dans les GHT et les hôpitaux généraux et une évolution du modèle de financement historique trop différent d'un établissement à l'autre sans considération des indicateurs
*une extension de l'expérimentation sur 6 000 patients du numéro de recontact pour les suicidants avec un numéro unique (inspection IGAS en cours en appui avec les associations d'usagers)

Bon visionnage!

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 10:29

Voici le lien vers la vidéo et le discours que j'ai prononcé pour la conférence que j'animais "le droit des patients à l'heure des nouvelles organisations territoriales de santé" lors de l'évènement de déstigmatisation de la santé mentale "Ma p'tite folie" qui s'est déroulé le 14 octobre 2017. Voici également le lien vidéo de cette conférence:

Sous réserve de prononcé

Mesdames et messieurs, bonjour à tous,

Cette conférence dont l'intitulé est « le droit des patients à l'heure des nouvelles organisations territoriales de santé » va se dérouler en deux temps avec

*pendant une vingtaine de minutes une présentation de ma part sur les droits des patients en général et en psychiatrie et leurs implications dans les organisations de santé à l'heure actuelle qu'il s'agisse de projets territoriaux ou de regroupements d'établissements de santé

*puis pendant 25 minutes des échanges avec la salle

 

PREMIERE PARTIE

 

Je vais tout d'abord me présenter. Je m'appelle Olivier SIGMAN. J'ai 35 ans.

J'ai suivi une formation en droit de la santé et en éthique médicale ainsi qu'en médiation et en finances et budget d'un hôpital. J'ai exercé en tant que juriste, responsable des affaires juridiques, de la clientèle et du développement ainsi qu'au développement de la recherche clinique dans un établissement autorisé en psychiatrie.

Je délivre des formations sur les droits des patients tant en formation initiale que continue depuis 5 ans, je publie régulièrement dans des revues professionnelles.

J'anime mon blog depuis 11 ans (http://droit-medecine.over-blog.com).

Je n'ai aucun conflit d'intérêt. J'interviens ici à titre personnel.

 

I-Tout d'abord, les droits individuels et collectifs des personnes prises en charge en établissement de santé.

Il y a un an et demi, j'ai réalisé une vidéo d'une vingtaine de minutes sur Youtube à l'occasion de la journée européenne des droits des patients (https://www.youtube.com/watch?v=He-dSdcZsSw&feature=youtu.be).

 

La psychiatrie est souvent stigmatisée à travers la presse « Comment la société les gère : les barjots, les schizos et les autres...»  » titrait la Provence il y a quelques jours ou « l'asile » à Fort Boyard, célèbre jeu télévisé diffusé dans le monde entier.

 

Je vais aborder les droits généraux des personnes hospitalisées avant d'aborder les droits plus spécifiques pour les patients hospitalisés en psychiatrie

 

A/Des droits généraux

 

Il faut rappeler en préambule que l'humanisation des hôpitaux date seulement de la circulaire du 5 décembre 1958 relative à l'humanisation des hôpitaux.

 

Des chartes d'abord par la circulaire du 20 septembre 1974 relative à la charte du malade hospitalisé puis par la circulaire ministérielle no 95-22 du 6 mai 1995, relative aux droits des patients hospitalisés puis par la Circulaire DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A no 2006-90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées et comportant une charte de la personne hospitalisée ont été édictées, la dernière est affichée dans tous les établissements de santé quelqu'ils soient.


 

Cette charte de la personne hospitalisée, qui reprend des éléments de la loi 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et de la loi 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, énonce 11 principes :

1er : toute personne est libre de choisir l'établissement de santé qui la prendra en charge

à l'exception des personnes hospitalisées sans consentement qui ne peuvent l'être que dans certains établissements autorisés. Tous les établissements de santé, quelque soit leur statut public privé à but lucratif ou non, délivrent un égal accès aux soins requis par l'état de santé. Aucune discrimination n'est permise (état de santé, handicap, origine, sexe, situation de famille, opinions politiques, religion vraie ou supposée, race ou caractéristiques génétiques). L'accessibilité est de mise notamment pour les personnes atteintes d’un handicap physique, mental ou sensoriel. L’établissement s'adapte aux difficultés de compréhension et de communication des personnes hospitalisées et des personnes susceptibles de leur apporter un soutien (la personne de confiance désignée, la famille ou les proches). Toute personne est accueillie de jour comme de nuit, éventuellement en urgence.

2ème : les établissements de santé garantissent la qualité de l'accueil, des traitements et des soins

L'ensemble des acteurs de santé tentent de soulager la souffrance et la dimension douloureuse, physique et psychologique de la prise en charge

3ème : l'information donnée au patient doit être accessible et loyale

Les établissements s'assurent de la délivrance des informations médicales aux patients et adaptés aux éventuelles difficultés de communication ou de compréhension des patients, pour un égal accès à l’information. La preuve incombe à l'établissement.

Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé ainsi que sur les investigations, traitements ou actions de prévention proposés ainsi que sur leurs alternatives éventuelles. Le secret médical n’est pas opposable au patient. Le patient peut refuser d'être informé sauf en cas de risque de transmission à des tiers. Le médecin doit, au cours d’un entretien individuel, donner à la personne une information accessible, intelligible et loyale. Cette information doit être renouvelée si nécessaire. Le médecin répond avec tact et de façon adaptée aux questions qui lui sont posées.

4ème : un acte médical ne peut être pratiqué qu'avec le consentement libre et éclairé du patient

L'atteinte à l'intégrité corporelle et l'indisponibilité du corps humaine ne peuvent être dérogé que par nécessité médicale pour la personne et avec son consentement préalable. Si la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, sauf urgence, la personne de confiance, la famille ou, à défaut, un de ses proches est consultée par le médecin.

Le consentement de la personne doit être libre (sans contrainte), éclairé (après une information loyale et appropriée des actes, des risques fréquents ou graves normalement prévisibles en l’état des connaissances scientifiques. En cas de risques nouveaux, la personne doit en être informée.

Lors de son admission, toute personne hospitalisée majeure est systématiquement informée de la possibilité qui lui est offerte de désigner une personne de confiance ainsi que de la possibilité de rédiger, pour le cas où elle ne serait plus en état d’exprimer elle-même sa volonté, des directives anticipées.

5ème : un consentement spécifique est prévu pour certains actes

Si le principe général est le consentement préalable, certains actes médicaux font l’objet de consentement écrit et express : l'Assistance Médicale à la Procréation (AMP), le don et l'utilisation des éléments et produits du corps humain, le prélèvement d'organe en vue d'un don, l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), la stérilisation à visée contraceptive, la réalisation des examens des caractéristiques génétiques et le dépistage.

6ème : une recherche ne peut être réalisée sans que la personne ait donné son consentement après avoir été spécifiquement informée sur les bénéfices attendus, les contraintes et les risques prévisibles.

La personne qui souhaite participer à une recherche doit donner un consentement écrit. Si elle refuse de participer à une recherche, sa prise en charge ne changera pas et elle continuera de recevoir les soins de qualité nécessaire pour sa pathologie.

7ème : la personne hospitalisée peut, à tout moment, quitter l'établissement

Une personne hospitalisée peut, à tout moment, quitter l’établissement. En cas de danger pour la santé de la personne, elle signera une attestation mentionnant sa connaissance des dangers de cette sortie anticipée. Seules les personnes hospitalisées sans consentement ne peuvent rédiger cette attestation. Pour ces dernières, les restrictions à l’exercice des libertés individuelles peuvent être imposées mais limitées à la nécessité de leur état de santé.

8ème : La personne hospitalisée est traitée avec égards

Le respect de l’intimité de la personne doit être préservé pendant le séjour (soins, toilettes, consultations et visites médicales, traitements pré et post-opératoires, radiographies, brancardages). La personne hospitalisée est traitée avec égards et est respectée dans ses croyances. Dans les établissements de santé publics, toute personne peut exercer son culte sans toutefois porter atteinte au fonctionnement du service (qualité des soins, règles d’hygiène, tranquillité, prosélytisme y compris par les visiteurs) sous peine d'exclusion.

9ème : Le respect de la vie privée est garanti à toute personne

Toute personne hospitalisée a droit au respect de sa vie privée. Le personnel est tenu au secret professionnel

10ème : La personne hospitalisée bénéfice d'un accès direct aux informations de santé la concernant

Toutes les informations de la prise en charge constituent le dossier du patient (de la lettre de liaison d'entrée à celle de sortie y compris les actes réalisés) accessible directement et sans intermédiaire à la personne hospitalisée, hors de celles recueillies auprès de tiers.

11ème : La personne hospitalisée exprime ses observations sur les soins et l'accueil

Dans chaque établissement, une commission des usagers (CDU) veille au respect des droits des usagers. Cette commission veille notamment à ce que les personnes puissent exprimer leurs griefs auprès des responsables de l’établissement. Cette commission est également destinataire des pratiques d'isolement et de contention afin de les faire réduire, des demandes de dossiers médicaux et des questionnaires de satisfaction.

 

B/Des droits spécifiques en psychiatrie

 

A l'hôpital et en psychiatrie plus particulièrement, les patients ont longtemps été soumis à la loi du 30 juin 1838 relative aux aliénés qui disposait que « toute personne placée dans un établissement d'aliénés cessera d'y être retenue aussitôt que les médecins de l'établissement auront déclaré que la guérison est obtenue [ …] Il en sera rendu compte au ministre de l'intérieur ».

La loi 90-527 du 27 juin 1990 relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d'hospitalisation a permis des droits pour les patients en psychiatrie. Elle disposait « Toute personne hospitalisée avec consentement dispose des mêmes droits liés à l'exercice des libertés individuelles que ceux qui sont reconnus aux malades hospitalisés pour une autre cause » et définissait les règles des hospitalisations sans consentement « des troubles qui rendent impossible le consentement et un état qui impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier avec deux certificats médicaux au début puis un à 24h puis un à 72h et un à 8 jours puis tous les mois ».

 

Le 26 novembre 2010, une décision du conseil constitutionnel à l'issue d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a imposé que seul le juge des libertés et de la détention, gardien des libertés individuelles, peut prolonger une hospitalisation sans consentement au-delà d'un délai de 15 jours.

 

La loi 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, puis l'ajout par la loi 2013-869 du 27 septembre 2013, a instauré un réel cadre protecteur pour les patients.

4 modes d'hospitalisation principaux sont mis en place avec des droits pour les patients :

*une hospitalisation libre qui doit être le principe

*une hospitalisation sans consentement sur décision du directeur d'établissement de santé autorisé en psychiatrie (à la demande d'un tiers avec un tiers qui a intérêt à agir pour le patient et deux médecins, en urgence avec un tiers qui a intérêt à agir pour la patient et un médecin de l'établissement, en péril imminent en l'absence de tiers et avec un médecin)

*une hospitalisation sans consentement sur décision du représentant de l'Etat dans le département (par le maire ou par le préfet après un certificat médical mentionnant que le patient porte gravement atteinte à la sécurité publique)

*une hospitalisation sans consentement sur décision de justice (en irresponsabilité pénale ou détenu dont l'état de santé est incompatible avec le milieu carcéral)

 

Vous pourriez me demander comment être certains que ces nouveaux droits sont respectés ?

 

La procédure d'admission est définie rigoureusement, évitant tout abus avec des certificats par des médecins différents au début, à 24h, à 72h puis à 8 jours puis une décision à 12 jours au plus tard par le juge des libertés et de la détention qui voit le patient obligatoirement avec un avocat tant sur le fond que sur la forme. Le juge est là pour protéger le patient.

Le patient peut également à tout moment saisir ce juge s'il considère la durée trop longue. Il peut également faire appel. Le contentieux a été unifié au niveau civil.

En plus, le patient conserve l'intégralité de ses droits, et notamment de communiquer avec le maire de la commune, le préfet, le procureur de la République, la commission des usagers et la commission départementale des soins psychiatriques. La durée d'hospitalisation se réduit au strict nécessaire.

Le juge peut ainsi lever la mesure d'hospitalisation si les conditions légales ne sont plus respectées, ce qui peut arriver dans certains établissements dans 10% des cas. Dans la majorité des patients, ce sont les psychiatres qui vont permettre au patient de sortir et de suivre des soins en ville, en programme de soins ou en ambulatoire.

Si le patient reste hospitalisé plus de 6 mois en temps complet, le juge des libertés et de la détention reverra le patient à ce moment là puis tous les 6 mois. Au bout d'un an de prise en charge en hospitalisation sans consentement, un collège de soignants (un médecin qui prend en charge le patient, un médecin qui ne le prend pas en charge, un soignant qui prend en charge) devra également se prononcer sur la nécessité de maintien de la mesure de soins sans consentement.

 

Très bien me diriez-vous à ce moment. Mais comment les usagers peuvent influencer la politique de santé mentale ?

 

II-Les usagers au cœur des organisations territoriales de santé

 

Ensuite, il est utile de réfléchir ces nouveaux droits à l'aune des organisations territoriales depuis début 2016.

 

Ainsi, depuis le 1er janvier de cette année, la loi de modernisation de notre système de santé a mis en place 135 Groupements Hospitaliers de Territoire (les GHT). Avec le décret 2016-524 du 27 avril 2016, la prise en charge du patient est donc globale au sein du territoire. Les commissions des usagers, composées de représentants d'usagers et chargées d'élaborer les volets usagers du projet d'établissement des établissements de santé, se mutualisent. Les projets médicaux partagés au sein des GHT sont vues par ces nouvelles commissions.

 

La même loi a également organisé les territoires de démocratie sanitaire (décret 2016-1024 du 26 juillet 2016) afin de permettre la mise en cohérence des projets de l'ARS, des professionnels et des collectivités territoriales et la prise en compte de l'expression des acteurs du système de santé et notamment celle des usagers pilotés par des conseils territoriaux de santé. Chaque conseil territorial de santé est constitué d'une assemblée plénière, d'un bureau, d'une commission spécialisée en santé mentale (21 membres dont 4 usagers) et d'une formation spécifique organisant l'expression des usagers (12 membres dont 6 usagers).

 

La même loi de janvier 2016 a mis en place des communautés psychiatriques de territoire (CPT) (avec le décret 2016-1445 du 26 octobre). Elle fédère les acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale qui la composent pour offrir aux patients des parcours de prévention, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale coordonnés et sans rupture. La convention constitutive de la communauté psychiatrique de territoire est préparée par les représentants légaux et les présidents des commissions médicales de ces établissements, en concertation avec les instances paramédicales et les représentants des usagers présents au sein des commissions des usagers.

 

Le Projet territorial de santé mentale (PTSM), mis en place par le décret 2017-1200 du 27 juillet 2017 a 3 missions : favoriser la prise en charge sanitaire et l'accompagnement médico-social; structurer l'offre de prise en charge sanitaire; coordonner le second niveau et organiser la mission de psychiatrie de secteur.

Les finalités sont les suivantes: promotion de la santé mentale, amélioration continue et promotion des capacité des personnes, les conditions du respect et de promotion des droits avec des espaces de concertation (CLSM), l'information des personnes et de leur entourage, la lutte contre la stigmatisation, la réponse aux personnes sans consentement

 

Un comité de pilotage national sur la psychiatrie est de nouveau opérationnel avec 35 membres dont des représentants d'usagers, des directeurs et des sociétés savantes en psychiatrie. Il travaille sur 4 thème pour les 3 ans à venir : la réduction et l’encadrement du recours aux pratiques d’isolement et de contention ; la prise en charge ambulatoire et l’hospitalisation en psychiatrie ; la psychiatrie infanto-juvénile en lien avec la protection de l’enfance ; la prévention, la lisibilité, l’accessibilité et la continuité des soins ainsi que le financement des établissements de santé.

 

En octobre 2016, un rapport relatif à la santé mentale a été remis par M. LAFORCADE. Il propose d'une part des actions sur la citoyenneté : développement des Groupements d'Entraide Mutuelle ou formation à la citoyenneté par les établissements ou encore création d'associations d'anciens usagers. D'autre part, ce rapport énonce des propositions sur le renforcement des droits des usagers avec des règlements intérieurs dans les établissements, la nomination obligatoire d'un représentant d'usagers dans tous les conseils de surveillance des établissements publics de santé, la réservation d'une séance de conseil à des questions des usagers ou des points systématiques les concernant, la généralisation de la personne de confiance. Enfin, des propositions sont axées sur la déstigmatisation avec des stages en psychiatrie pour les journalistes, des chartes pour l'accès des personnes handicapées aux logements sociaux, des coopérations et actions d'informations locales (mairie, éducation nationale, santé scolaire)

 

Le rapport de la mission d'évaluation des lois de 2011 et 2013 que j'ai évoqué, remis par Denys Robiliard et Denis Jacquat en février 2017 a souhaité 15 éléments pour l'avenir avec en ce qui nous concerne : une recherche permettant d’identifier les variables territoriales de recours aux soins sans consentement ; le bénéfice systématique de l’aide juridictionnelle de plein droit aux personnes admises en soins psychiatriques sans consentement ; des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) relatives aux conditions de mise en place, de modification et de levée des programmes de soins ; la suppression de l'obligation pour le greffe de demander copie du bulletin n° 1 du casier judiciaire du patient, pour vérifier si ce dernier a fait l’objet d’une décision d’irresponsabilité.

 

Le rapport sur l'évolution des modes de financement des établissement de santé, par le Dr Véran remis mi-2017, a proposé de pondérer le système de dotation globale par une modulation à la population et aux soins. La dotation modulée à la population et aux soins réalisés (DMPSR) permettrait dans ce cas de financer les coûts fixes, majoritaires, de l'ordre de 80 % pour la mission de psychiatrie de secteur. Des financements seraient en complément quand l'établissement assurera la mission de soins sans consentement ou la prise en charge des détenus par exemple.

 

Ainsi, si les patients ont des droits individuels dans les établissements de santé et plus particulièrement en psychiatrie, les nouvelles organisations de la psychiatrie depuis un an donnent aux usagers davantage d'importance dans la définition des politiques de santé mentale. Il revient donc aux usagers de s'approprier cette importance accordée, transmettre cela aux usagers et travailler en concertation entre toutes les associations représentatives d'usagers.

 

 

DEUXIEME PARTIE : débat avec la salle

 

J'espère avoir été clair dans le temps imparti. Nous arrivons à l'issue de cette première partie. Je vous remercie de votre attention et laisse la place aux questions que vous vous posez. Nous avons environ 25 minutes

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 08:22

ASM 13, centre Philippe Paumelle

Colloque 2017 : Les patients psychotiques, trente ans après
Vendredi 2 juin 2017 * 9h-17h30
ASM 13 - ERP
Salle René Diatkine - 1er étage
76, avenue Edison - 75013 Paris

En  février  1972,  notre  association  organisait  un  grand  congrès  international  sur  le  thème  :  «  Traitements  au  long  cours  des  états  psychotiques  ».  Nous  n’étions  alors  encore qu’aux débuts de la psychiatrie de secteur, et cette idée  était  davantage  une  ambition  qu’une  réalité.  Nous pouvons  désormais  parler  de  ces  traitements  longs,  de  leurs  succès  et  de  leurs  limites,  en  nous  basant  à  la  fois  sur  l’expérience  acquise  et  sur  l’étude  de  cas  individuels  longtemps  suivis,  comme  sur  des  études  de  cohorte.  Le  but de ce colloque est de présenter quelques situations cliniques exemplaires, de montrer l’engagement des équipes soignantes sur la longue durée grâce à la variété des institutions au sein d’un établissement de psychiatrie de secteur, ainsi que d’explorer l’apport de la psychanalyse tout au long de ce processus.

MATINEE
Président de séance : François MOUSSON
Discutant : Xavier BONNEMAISON
9h Accueil des participants
9h15 introduction : Xavier Bonnemaison
9h30: Mr. B, son histoire Avec le secteur, vers une inséparabilité assumée
Pascale Jeanneau-Tolila, Audrey Noirault, Monique Robin, Sylvie Pivotti, Patricia Leterrier
10h45 : Pause
11h15 : QuelQues données statistiques d’évolution
Nathalie Lambert, Elsa Baumgarten, Camille Brault
12h: Rencontrer des patients psychotiques en 1981 : rétrospective avec quelques remarques méthodologiques
Franco Renato Gusberti
12h45 : Déjeuner libre

APRES-MIDI
Présidente de séance : Françoise MOGGIO
14h15 : Les évolutions des états psychotiQues : un point de vue psychanalytique
Josiane Chambrier-Slama
15h : la psychose et la vie : entretien vidéo
vassilis Kapsambelis
16h : Pause
16h30 : une psychothérapie analytique de patient schizophrène
Annie Roux
17h15 : discussion générale - conclusion :
vassilis Kapsambelis

Renseignements
Secrétariat de l’ERP : 76, avenue Edison - 75013 Paris
Tél : 01 40 77 43 18 ou 43 17
Email : ingrid.favier@asm13.org ou  sophie.dicarlo@asm13.org
Bulletin d'inscription à http://www.asm13.org/IMG/pdf/170223_prog_ca_2017.pdf

Comité d’organisation :
Xavier BONNEMAISON
Nelly GAILLARD-JANIN
Pascale JEANNEAU-TOLILA
Vassilis KAPSAMBELIS
Agnès MERCIER
Jean-François SALLUSTRAU

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 12:27

Mesdames et messieurs,

chers lecteurs réguliers ou visiteurs de passage,

je vous informe d'un séminaire intéressant (dans lequel je n'ai aucun intérêt) :

Corps et prothèses : vécus, usages, contextes.

La journée d'étude aura pour thème Innovations, intégrations, technologies : interroger les limites du corps.


Toutes les informations bientôt sur www.corps-prothèses.org

Séminaire corps et prothèses : vécus, usages, contextes le 5 mai 2017 à Paris
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24 mars 2017 5 24 /03 /mars /2017 08:14

FORMAREC
colloque du 14 avril 2017
Les soins en psychiatrie : pour une clinique de la relation ordinaire.
Au cinéma LUX
6, Place de la Libération
33410 Cadillac

Les soins en psychiatrie : pour une clinique de la relation ordinaire
Chez tout être humain la caractéristique du vivant réside sans doute dans le sentiment d’exister et dans le pouvoir de s’approprier ses propres expériences du monde. Cette appropriation subjective est une construction permanente de soi au travers du partage avec d’autres de paroles, d’images et d’attitudes venant symboliser au sein des situations vécues de la vie quotidienne notre rapport à nous-même et au monde, donnant lieu au sentiment d’identité. Les situations d’interrelations mère-enfant, familiales et de groupes sont les situations susceptibles d’offrir un cadre « suffisamment bon » à cette construction de chacun par l’autre : « ce qui est propre doit tout aussi bien être appris que ce qui est étranger »
(Holderlin).
Aujourd’hui, se généralisent une pratique et des conditions de soins à l’opposé et à l’encontre de cette humanité de travail qui nous (a) construit. Les personnels hospitaliers dénoncent le développement de pratiques psychiatriques sécuritaires et de défiance actée sous toutes formes de maltraitance à l’égard des patients ;
déplorent une application désincarnée des techniques et processus sous la pression de la multiplication des protocoles, de la focalisation sur les procédures d’évaluation et de la politique d’uniformisation de la formation professionnelle dont l’impact appauvrit la faculté de penser.
Le sujet n’accède à lui même que par l’épreuve de la rencontre avec l’autre.
À l’hôpital psychiatrique, cet enjeu permanent se pose en terme de : comment passer du statut d’établissement de soins à la fonction d’institution thérapeutique ? Si ce n’est en permettant aux soignants et aux soignés ce travail de co-symbolisation dans l’attention portée : à l’autre, aux objets partagés et au groupe — et sa mise en parole ; jusqu’à ce que le patient puise dans l’intime une force d’émigration.

8h30 : Accueil des participants

9h00 : Ouverture de la journée
François LAPORTE - IDSP.

9h20 : Les soins et les collectifs soignants, entre liaison et déliaison
Georges GAILLARD - Professeur de Psychologie Clinique, Institut de
Psychologie de l’Université Lumière-Lyon 2. Psychanalyste.

10h30 : Pause

10h50 : L’informel et le quotidien comme médiateur de la relation (à partir d’une recherche en soins infirmiers en psychiatrie)
Jean-Paul LANQUETIN - IDSP -  Praticien chercheur en soins infirmiers.

12h15 : Pause repas

13h30 : Pratiques infirmières en psychiatrie : de la nécessité de concevoir les temps et les objets du quotidien dans leurs dimensions symboliques
Claire VANHUYSSE - infirmière en psychiatrie.
L’esprit des soins dans la fonction d’encadrement
Alice MARMION - Cadre de santé en psychiatrie.

15h15 : Pause

15h30 : Le soignant aux prises avec le travail de l’intersubjectivité
Jean-YvesCASAUX - Psychanalyste.

16h30 : Synthèse de la journée
 Georges GAILLARD et Jean-Paul LANQUETIN.
Journée avec intermèdes musicaux par Julie LAGARRIGUE, Art-thérapeute. Exposition d’oeuvres de Michel NASLOT.

Crée en 1984, historiquement à l’occasion du dixième anniversaire de l’ouverture  de l’École des Cadres Infirmiers du C.H Charles Perrens à Bordeaux, FORMAREC (Formation & Recherche) est une association loi 1901 dont les buts sont les suivants :
- Promouvoir, soutenir et favoriser les activités de recherche dans le domaine des soins et des pratiques d’encadrement pédagogique et d’équipe ;
- Faire œuvre de formation auprès des professionnels intervenant dans le champ sanitaire et social ou dont la fonction revêt un caractère de relation sociale, afin de les mettre en rapport avec des connaissances dans les divers secteurs de sciences humaines qui les concernent.
Le champ d’intervention de FORMAREC se situe dans le domaine des soins infirmiers, des pratiques pédagogiques ainsi que des pratiques d’encadrement des soins, avec une compétence affirmée et reconnue dans le secteur psychiatrique.
FORMAREC (association loi 1901)
SIÈGE SOCIAL : 9, impasse Pacaris 33400 Talence
CONTACTS : formarec.EM84@gmail.com  06 83 07 74 37
Site Internet :  www.formarec.org

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 11:46

Institut Lorrain de Formation des Cadres de Santé
Tour Marcel Brot
Rue Joseph Cugnot à NANCY

4 avril 2017 à Nancy

Quel virage pour l’hôpital?  Comment éviter le crash?
Des  patients  qui  dorment  à  l’hôtel... Des soignants ambulants...
Comment ne pas les laisser sur le bord de la route? Impasse ou nouveau plan de route?
Trouvons  ensemble  les  coordonnées

8h30 : Accueil des participants
9h00 : Allocution de bienvenue
Mme DURAND Marie-Hélène, Cadre de santé, formateur, I.F.C.S.Lorrain, C.P.N.
9h15 : Hôpital : que deviens-tu ? M. MARX Patrick, Directeur mission coordination avec l’assurance maladie, ARS Gd. Est
Le contexte du virage ambulatoire à travers les changements sociétaux et économiques
L’historique et la politique de la progression de l’ambulatoire jusqu’à ce jour
10h00 : Psychiatrie : de l’internement vers l’externalisation
La place de l’ambulatoire en psychiatrie et les impacts sur les pratiques soignantes
Mme MOUROT Pascale, Cadre Supérieur de pôle, C.P.N.
Mme le Dr HALING Géraldine, Médecin Psychiatre, C.P.N.
10h30 : Unité de Chirurgie Ambulatoire : concrètement ça donne quoi ?
L’organisation de l’UCA pour les patients et les soignants ; les changements dans les pratiques soignantes
Mme THOMARDEL Aurélie, Cadre de santé, CHR Metz-Thionville
11h00 : L’ambulatoire : qu’en dites-vous ?
Table ronde (UCA, Unité de Médecine Ambulatoire, Psychiatrie)
Mme MOUROT Pascale, Cadre Supérieur de pôle, C.P.N.
Mme le Dr HALING Géraldine, Médecin Psychiatre, C.P.N.
Mme THOMARDEL Aurélie, Cadre de santé, C.H.R. Metz-Thionville
Mme KATUSZYNSKI Anne-Claude, Cadre de santé, C.H.R.U. Nancy
11h20 : Pause
11h40 : Et moi soignant, je deviens quoi ?
Impact sur les pratiques soignantes
Mme VEGA Anne, Chercheur Université Paris Ouest

12h45 : Pause déjeuner

14h00 : Quoi de neuf docteur ?
14h00 : Home sweet home ?
Programme d’accompagnement du retour à domicile, lien et relais ville-hôpital
Mme AUBIN Isabelle, Représentante PRADO, CPAM Nancy
14h40 : Tous «Ensemble» Présentation de l’association «Ensemble» et du partenariat associatif-hospitalier favorisant le maintien à domicile
Mme SIMERMANN Aude, Directrice Association Ensemble
15h20 : Il fallait oser !
Présentation des dispositifs expérimentaux menés et les évolutions prévisibles sur l’activité
hospitalière
Mme GAMEL Sylvie, Médecin, ARS Grand Est

16h00 : Synthèse et clôture de la journée
Mme DURAND Marie-Hélène, Cadre de santé, formateur, I.F.C.S.Lorrain, C.P.N.

Programme de la journée
http://www.cpn-laxou.com/IMG/pdf/vers_un_hopital_sans_lit.pdf
Contacts I.F.C.S.
Secrétariat: 03 83 92 51 46 -03 83 92 53 11
Courriel: ifcs@cpn-laxou.com
Organisateurs : ALFF Véronique, BERNOT Céline, DEMBA Bernard, JURAD  Corinne, LAPP Aymeric, MARTZEL Jessica, MENGONI Audrey, OALA Firdaws, ROCZNIAK Estelle
Equipe pédagogique :DURAND Marie-Hélène, MERKLING Jacky, WISNIEWSKI Elisabeth
Avec le soutien logistique de :BARTHELEMY Nadège, DELAYAT Martine
«Un  virage  sur  une  route  n'est pas   la   fin   de   cette   route...   à moins   que   vous   ne   parveniez pas à le faire prendre.» Helen KELLER

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 09:32

Mesdames, Messieurs les lectrices et lecteurs réguliers de ce blog ou simples curieux, je vous indique ici le programme de la conférence-débat, où votre serviteur sera modérateur, intitulée "la santé mentale dans la cité", organisée par la Mad Pride qui aura lieu au 126 rue de l'Université à Paris le 15 mars 2017 de 13h30 à 18h30. Venez nombreux.

L’association LA MAD PRIDE organise cette rencontre qui s’inscrit dans la lutte contre toute forme de discriminations, d’exclusions et d’inégalités sociales qui mettent en péril l’accès aux droits fondamentaux des personnes en difficultés psychiques ou addictives :
RESPECT ET DIGNITE DE LA PERSONNE ET DES AIDANTS

PROGRAMME
13:30 : Accueil

14:00-15
- Philippe Guérard, Président de l’association, entouré des membres actifs des associations fondatrices de l’association : historique et actualité.
- Malek Boutih, Député de la 10ème Circonscription de l'Essonne - remerciements : Alain Callès et Daniel De Saint Riquet, association LA MAD PRIDE
- Présentation des 2 tables rondes thématiques organisées autour d’exposés suivis d’un débat avec le public invité

15:00-16:30
TABLE RONDE 1 : Animateur Olivier Sigman, Juriste spécialisé en Droit de la Santé, auteur du
blog : http://droit-medecine.over-blog.com/
Thème : L’accès et le maintien aux droits fondamentaux et aux soins en santé mentale
- Aline Archimbaud, Sénatrice de la Seine-Saint-Denis
- Marcel Jaeger, Professeur du CNAM, Chaire de Travail social et d'intervention sociale
- Marie-Agnès Letrouit, Association Schizo?...Oui!
- Michel Joubert, Sociologue, Professeur Université Paris8 Vincennes-St Denis
- Pierre Micheletti, Médecin, Professeur Sciences-Po, responsable de la Commission Santé UNIOPPS
 Débat avec le public invité : question-réponses

Pause : 16:30-16:40

16:40-18:10
TABLE RONDE 2 : Animateur M. Vincent Lochmann, Rédacteur en chef de Radio Vivre FM
Thème : L'expérience du terrain en santé mentale : pratiques effectives liées aux parcours de soins
- Marie Claude Barroche, Présidente association Espoir 54, ex présidente AGAPSY
- Daniel De Saint Riquet, Mouvement VIE LIBRE
- Laurent El Ghozi, Médecin, Président de l'association « Élus, Santé Publique & Territoires »
- Benoit Eyraud, Sociologue CNRS, collectif CONTRAST
- Florent Gueguen, Directeur Général de la FAS (FNARS)
 Débat avec le public invité : questions-réponses

18:10-18:15 : Discours de clôture de Philippe Guérard, Président Association LA MAD PRIDE

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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 16:26

Chers lectrices et lecteurs réguliers de ce blog, je vous informe d'une conférence débat sur le thème grandir avec l'épilepsie : de l'enfance à l'âge adulte le 14 mars 2017 à Angers, animée par le Dr Patrick VAN BOGAERT, Professeur en neuro-pédiatrie au CHU Angers et Brigitte RICARD-MOUSNIER, Docteur en Epileptologie au CHU Angers
NB/Je n'ai aucun intérêt avec les participants à cette rencontre

conférence débat sur le thème grandir avec l'épilepsie : de l'enfance à l'âge adulte le 14 mars 2017 à Angers
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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 16:22

Chers lectrices et lecteurs réguliers de ce blog, je vous informe d'une rencontre débat sur le thème cancer et sexualité le 8 mars 2017 à Montpellier, organisé par l'Institut régional du Cancer, Sanofi et la Ligue.
NB/Je n'ai aucun intérêt avec les participants à cette rencontre

Cancer et sexualité : rencontre débat avec les familles le 8 mars 2017 à Montpellier
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4 mars 2017 6 04 /03 /mars /2017 16:19

Chers lecteurs, je vous informe d'une conférence qui se tient à Angers le 9 mars 2017 sur l'éthique du début et de la fin de vie avec des approches athées et confessionnelles.

Début de vie, fin de vie : Ethiques athées et éthiques confessionnelles le 9 mars 2017
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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 22:18

Chers lecteurs, voici une conférence qui est intéressante dans l'actualité nationale et dans les comparaisons internationales sur contrainte et liberté en psychaitrie: des expériences, des résultats qui se déroule à Paris, au ministère de la santé, le 14 mars 2017 organisée par le CCOMS.

Langues de la journée : Français et Anglais (traduction simultanée proposée)
Inscription gratuite mais obligatoire, en suivant ce lien: https://goo.gl/forms/mH9sFbgZTGQrvhWX2
 
8h30-9h00 : Accueil

9h00 : Introduction
Thierry Kurth, Direction générale de l'offre de soins (DGOS)
Anne Lecourbe, Contrôleur des Lieux de Privation de Liberté
Matthijs Muijen, consultant auprès de l’OMS Europe

9h30 ● Table Ronde 1 : Bilan des privations de liberté en France et en Europe
Président : Gilles  Vidon,  psychiatre, chef  de  pôle,  Hôpitaux  de  Saint-Maurice  -  CCOMS-GCS
-   Magali  Coldefy,  maître  de  recherche,  Institut  de  recherche  et  documentation  en  économie de la santé (IRDES) et Coralie Gandré, ingénieur de recherche, équipe ECEVE, INSERM UMR 1123 – « Etat des lieux de la contrainte en France »
-   Anu Putkonen, psychiatre, Hôpital Niuvanniemi – « Impact de la loi sur les pratiques en Finlande »
-  Jolijn Santegoeds, co-présidente du World network of users and survivors of psychiatry (WNUSP), administrateur de l’European network of (ex-) users and survivors of psychiatry (ENUSP) et Fondatrice de Mind rights, Pays-Bas – « Position des usagers et ex usagers concernant la contrainte en Europe »

11h15 ● Table Ronde 2 : Les soins sans contrainte
Président : Ron Coleman, directeur de Working to recovery, Royaume-Uni
-  Giulio  Castelpietra,  psychiatre,  Italian  Collaborating  Centre  for  the  WHO  Family  of  International  Classifications,  et  Giulio Mastrovito,  psychiatre,  service  de  santé  mentale  et centre  collaborateur  OMS  pour  la  recherche  et  la  formation  en  santé  mentale,  Trieste, – « La liberté est thérapeutique à Trieste - Italie »
-  Mathilde Labey,  psychiatre,  et  Corinne  Noël,  médiatrice  de  santé  pair,  EPSM  Lille  métropole –  « Politique  d’organisation  d’un  pôle  de  psychiatrie  intégré  dans  la  cité - France»
-  Páll  Matthíasson, président-directeur  général  de  l’Hôpital  universitaire  national  –  « Mise en place de l’interdiction de la contention en Islande »

13h -14h Déjeuner

14h00 ● Table Ronde 3 : Vers une modification des pratiques
Président : Gilles Moullec, directeur du CH Edouard Toulouse, Marseille - CCOMS-GCS
-Padraig O’Beirne, Directeur des soins infirmiers, Cavan Monaghan Mental Heath – « Vers une abolition de la contrainte: la dynamique en Irlande »
-Delphine Moreau, collaboratrice scientifique senior FNS, Hesav, Lausanne : « Contrainte : évolution des pratiques en Suisse »
-Roselyne Touroude,   vice-présidente   de   l’Union   Nationale   de   Familles   et   amis   de   Personnes  malades  et/ou  handicapées  psychiques  (UNAFAM) –  « Identification  des  bonnes pratiques en France »

15h30 ● Table  Ronde  4  :  Propositions  pour un  observatoire  national  de  la  contrainte  et  des libertés en psychiatrie ?
Président : Nicolas Pastour, psychiatre, CH Charcot, CCOMS-GCS
-Rachel   Bocher,   présidente   de   l'Intersyndicat national   des   praticiens   hospitaliers, psychiatre, chef de service au CHRU de Nantes
-Philippe Guérard, président d’Advocacy France
-Luce  Legendre,  directrice  du  Groupe  public  de  santé  Perray  Vaucluse,  secrétaire générale  du  GHT  Paris-psychiatrie  &  neurosciences, représentant  l’Association  des  établissements participant au service public de santé mentale (ADESM)
-Alain   Monnier, référent   UNAFAM   des   Commissions départementales des   soins   psychiatriques (CDSP)
-Bernard Odier, président de la Fédération française de psychiatrie
-Denys Robiliard, député du Loir et Cher

16h45 ● Conclusion :
Jean-Luc  Roelandt,  directeur  du  CCOMS-GCS  pour  la  formation  et  la  recherche en santé mentale, équipe Eceve, Inserm UMR 1123

Conférence  : contrainte et liberté en psychaitrie: des expériences, des résultats à Paris le 14 mars 2017
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2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 08:30

2 et 3 DECEMBRE 2016

TELETHON

INNOVER POUR GUERIR

36 37

 

Cette année encore, le Téléthon a besoin de vous

autour de Nagui, Sophie Davant

et du parrain de cette édition Garou

et de sa présidente Laurence Thiennot-Herment

30 heures de direct avec les bulles "cristal" à l'hippodrome de Longchamp, les 4 villes ambassadrices (Nevers, Montauban, Palavas-les-Flots et Noyal-sur-Vilaine), 100 villes participantes, la Tour Montparnasse avec un 3637 géant et la Tour Eiffel avec le compteur de dons.

Avec 6 000 à 8 000 maladies génétiques rares, 3 millions de personnes atteintes en France (et 30 millions en Europe) et une personne sur 20 concernée, il est indispensable de faire avancer la recherche afin de trouver des thérapeutiques adaptées.

37 essais cliniques en cours ou en préparation pour 27 maladies différentes ont besoin de votre générosité.

Chaque euro compte.

(il faut dépasser les 80 251 183 euros de l'an passé)

Un seul numéro 36 37 ou https://don.telethon.fr/

L'AFM, c'est un conseil d'administration de 20 membres (malades ou parent de malade), plus de 3 000 bénévoles permanents et plus de 200 000 bénévoles pour le Téléthon, 81.9% des dons affectés à l'aide, la guérison et la communication

Téléthon 2016 : Génération 2016 les 2 et 3 décembre 2016
Téléthon 2016 : Génération 2016 les 2 et 3 décembre 2016
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