La 8ème Journée nationale de prévention et de dépistage anonyme et gratuit des cancers de la peau a lieu aujourd'hui. A cette occasion, plus de 1 000 dermatologues seront à la disposition du public. Et cela, bénévolement. Depuis sa création en 1998, cette opération rencontre un succès qui va croissant et qui fait école dans d'autres domaines.
Chaque année plus de 15 000 Français se rendent dans l'un des centres de dépistage ouverts pour la circonstance.
Organisée par le Syndicat national des dermatologues et des vénérologues (SNDV), la journée vise au-delà d'un dépistage pur et simple, à informer et sensibiliser les Français au danger réel des cancers de la peau, et notamment du mélanome.
Le mélanome frappe 6 000 Français chaque année. Traité à temps, il peut être guéri sans suites dans 90% des cas. Encore faut-il rechercher et savoir reconnaître les lésions pré-cancéreuses.
Pour en savoir davantage ou connaître le centre de dépistage le plus proche de chez vous, appelez le 0892 704 701 (0,34 euro/minute) ou consultez le site www.syndicatdermatos.org
Sur le même sujet de dépistage, on apprend aussi aujourd'hui que la participation au programme de dépistage du cancer du sein continue d'augmenter en France. Selon les derniers chiffres publiés aujourd'hui par l'Institut national de veille sanitaire (InVS), près de deux millions de femmes y ont eu recours en 2005, soit 46% de la cible, alors qu'elles n'étaient que 40% en 2004, date de sa généralisation. Dans un communiqué, l'InVS précise que plus trois millions de femmes ont été dépistées en 2005.
La participation des femmes au programme de dépistage du cancer du sein est inégale selon les régions pour les années 2005.
Trois régions (Pays-de-la-Loire, Bretagne, Limousin) présentent des taux élevés de participation (proches de 60%) par rapport à la moyenne nationale, tandis que neuf autres (Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Picardie, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Antilles-Guyane) se situent en moyenne entre 40 et 49%. Seules trois régions présentent des taux de participation plus faibles (Corse, Ile-de-France et Lorraine) inférieurs à 39%.
L'efficacité d'un programme de dépistage organisé nécessite une participation élevée au moins égale à 70%, estimé l'InVS. Un pourcentage qui est atteint lorsqu'on additionne le taux de couverture mammographique par le dépistage organisé, le dépistage individuel et le suivi pour pathologie bénigne ou maligne.
Même si l'augmentation de la participation au dépistage organisé du cancer du sein se confirme, les efforts doivent être maintenus, avertit l'InVS.
Pour rappel, le programme de dépistage du cancer du sein offre tous les deux ans une mammographie similaire à celle réalisée dans le cadre du dépistage individuel avec toutefois, en plus, une vérification (deuxième lecture) de chaque mammographie normale en première lecture .