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18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 23:01

AUJOURD'HUI 6 MAI 2007
ELECTION PRESIDENTIELLE SECOND TOUR
ALLEZ VOTER.

Vous êtes 43 659 137 électeurs

Vous avez le choix entre:

- Ségolène Royal, candidate du Parti Socialiste (
PS)

- Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (
UMP)

Voir pour plus d'informations l'article sur les résultats du premier tour et les programmes de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal dans le domaine de la santé et le débat organisé sur la santé à Science Po avec les représentants des 2 candidats.

Voter est un droit,
alors ALLEZ VOTER.

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 20:34

Les nouvelles concernant l'état de santé de l'ancien Premier ministre Raymond Barre, hospitalisé depuis le 11 avril au Val-de-Grâce à Paris, n'étaient "pas bonnes du tout" vendredi, a indiqué samedi une personnalité centriste lyonnaise.
Par ailleurs, interrogés à Paris, des proches de l'ancien Premier ministre ont évoqué un état "stationnaire".

Dans son édition de samedi, le quotidien Le Progrès de Lyon affirmait que Raymond Barre se trouvait "dans un état critique".
L'ancien Premier ministre et ancien maire de Lyon est âgé de 83 ans. Il avait été hospitalisé à Monaco à la suite d'un malaise survenu dans sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes).
De là, il avait été transféré par hélicoptère le 11 avril vers l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce et admis au service de cardiologie
.
A une insuffisance rénale, dont souffre l'ancien Premier ministre depuis des années, s'ajoutent des problèmes cardiaques, avaient indiqué ses proches.

Né le 12 avril 1924 à Saint-Denis-de-la-Réunion, professeur agrégé de droit et de sciences économiques à Sciences Po, Raymond Barre fait ses premiers pas en politique en 1959 comme chef de cabinet de Jean-Marcel Jeanneney, ministre de l'Industrie et du Commerce du général de Gaulle.
Professeur émérite des universités, cet européen convaincu a été vice-président de la Commission européenne de Bruxelles, chargé des affaires économiques et financières de 1967 à 1973.
En janvier 1976, il devient ministre du Commerce extérieur du gouvernement de Jacques Chirac. Il remplace ce dernier comme Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing jusqu'à la défaite de 1981.
Député du Rhône (apparenté UDF) à partir de 1978, réélu sans discontinuer, il a également été conseiller régional Rhône-Alpes entre 1986 et 1992, avant d'être élu maire de Lyon pour un mandat, de 1995 à 2001.
M. Giscard d'Estaing le présente comme "le meilleur économiste de France".
Candidat à l'Elysée en 1988, M. Barre obtient 16,53%, devancé par François Mitterrand et Jacques Chirac.
Marié à Eva Hegedüs, d'origine hongroise, il a deux fils, Olivier et Nicolas.

L'Hôpital d'Instruction des Armées (HIA) du Val-de-Grâce à Paris dépend du service de santé des armées comme l'HIA Percy à Clamart et l'HIA Begin à saint-Mandé en Ile-de-France.

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 23:37
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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 01:24

A l'heure du dernier conseil des ministres de la présidence Chirac, l'Elysée a interdi à Fabienne Pous et Michèle Ganascia, juges d'instruction et vice-présidentes du tribunal de Paris de perquisitionner dans une enquête concernant d'éventuelles pressions sur la justice en marge de l'enquête sur la mort du juge Bernard Borrel à Djibouti en 1995.
Ce dossier visant de supposées "pressions sur la justice" de la part du pouvoir politique a été ouvert en mars, en marge de l'enquête sur la mort du magistrat français Bernard Borrel à Djibouti en 1995.
Le corps du coopérant français et conseiller technique auprès du ministère de la Justice djiboutien avait été retrouvé carbonisé en octobre 1995. L'hypothèse du suicide avait été d'abord retenue mais la piste criminelle est désormais suivie, après des expertises médico-légales.

Les magistrates avaient déjà perquisitionné le Quai d'Orsay et le ministère de la Justice à la veille du premier tour l'élection présidentielle.

Les deux juges ont trouvé porte close à l'Elysée. L'entrée leur a été refusée au nom de l'article 67 de la Constitution qui protège le Président de la République durant son mandat.
Les magistrates Fabienne Pous et Michèle Ganascia souhaitaient perquisitionner les locaux de la cellule « Afrique » de l'Elysée avant la valse des passations de pouvoir au lendemain de l'élection présidentielle. Elles craignent que ne disparaissent certaines pièces. Accompagnées d'experts et de policiers, elles sont donc arrivées vers 10h mercredi matin devant l'entrée annexe de l'avenue de Marigny, alors que débutait le dernier conseil des ministres de Jacques Chirac.
Se voyant refuser l'accès et l'Elysée étant considéré comme une zone militaire, les juges ont requis le feu vert du gouverneur militaire de Paris pour se voir accorder l'accès aux locaux. Il apparaîtrait que le gouverneur n'a pas la compétence de donner l'autorisation immédiate de perquisitionner. Le code de procédure pénale indique qu'un juge d'instruction doit adresser préalablement à l'autorité militaire des réquisitions motivées. L'autorité militaire est obligée d'y accéder.

Fabienne Pous et Michèle Ganascia ont donc patienté dans l'enceinte du palais avec leur greffiers, sans pouvoir accéder à la cellule "Afrique".
L'Elysée a mis fin aux discussions en évoquant l'article 67 de la Constitution, après une heure et demi d'attente. L'article 67 stipule que le Président de la République ne peut pas durant son mandat "être requis de témoigner, non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite".

Les magistrates ne se sont évidemment pas exprimées publiquement mais dehors, les avocats de la partie civile ont protesté. Me Olivier Morice et Jean-Luc Forget ont assuré qu'une des juges avait même été bousculée par un gendarme. "On vient de les empêcher de faire leur travail en arguant du fait qu'on ne peut pas faire de perquisitions dans cet endroit", a déclaré à la presse Me Morice.Evoquer l'article 67 de la Constitution est pour lui hors-sujet. "Il ne s'agissait donc pas de venir dans le bureau du président de la République. Nous sommes scandalisés, c'est intolérable", a-t-il ajouté.

Réactions dans la magistrature
Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) estime que le refus de la présidence de la République d'ouvrir hier ses portes à deux juges pour une perquisition est une entrave à la justice. "C'est très clairement une entrave à l'action judiciaire pour gagner du temps", a déclaré Helène Franco, secrétaire générale du syndicat.
Selon elle, la présidence s'est appuyée de manière erronée juridiquement sur l'article 67 de la Constitution, qui définit le statut judiciaire du chef de l'Etat. Elle estime que l'action des magistrates visait à récupérer les preuves à l'appui de leur enquête avant qu'elles ne soient éventuellement détruites après le changement de président. "Si on devait trouver quelque chose (dans l'affaire Borrel à la cellule Afrique), c'était maintenant et pas après l'élection", a-t-elle assuré.
Même écho du côté de l'Union syndicale des magistrats (USM,majoritaire et classée à droite).
"C'est une obstruction à la justice. Ce n'est pas le bureau du président ni lui qui sont mis en cause", a affirmé Bruno Thouzellier, président de l'USM. Il estime que l'article 67 de la Constitution, évoqué par l'Elysée à l'appui de son refus, ne s'applique pas à cette affaire, les juges visant la cellule Afrique de la présidence. "Notre syndicat n'est pas juge de l'opportunité du travail de nos collègues, mais elles doivent exercer leurs prérogatives sans entrave", a-t-il ajouté.

Fabienne Pous et Michèle Ganascia n'en étaient pas à leur coup d'essai. Elles avaient déjà perquisitionné, les 19 et 20 avril derniers, le Quai d'Orsay et le ministère de la Justice dans la même affaire, emportant de nombreux documents.

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 01:39
Chers (é)lecteurs, Voici les résultats du premier tour de l'élection présidentielle 2007:

Inscrits: 43 659 137; Votants: 36 935 630 (Abstention: 15.40%) Expimés: 36 401 391

Nombre de votes pour chacun des candidats

Olivier Besancenot, candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)

1 494 721

4.11

Marie-Georges Buffet, candidate du Parti Communiste (PCF)

705 830

1.94

Gérard Schivardi, candidat du Parti pour les Travailleurs (PT)

123 318

0.34

François Bayrou, candidat de l'Union Démocratique Française (UDF)

6 750 869

18.55

José Bové, candidat

479 222

1.32

Dominique Voynet, candidate des Verts

570 324

1.57

Philippe de Villiers, candidat du Mouvement Pour la France (MPF)

815 851

2.24

Ségolène Royal, candidate du Part Socialiste (PS)

9 405 055

25.14

Frédérice Nihous, candidat de Chasse, Pèche, Nature et Traditions (CPNT)

420 112

1.15

Jean-Marie Le Pen, candidat du Front National (FN)

3 824 771

10.51

Arlette Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière (LO)

486 577

1.34

Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP)

11 324 741

31.11


Les deux candidats qui s'affrontent donc au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai 2007 sont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Comme je l'ai fait avant le 1er tour (voir les programmes des candidats à la présidentielle dans le domaine de la santé), Voici dans le domaine de la santé leurs programmes respectifs:


NICOLAS SARKOZY

 Il faut que la revalorisation du C à 23 euros intervienne au plus vite, avait déclaré  au "Quotidien" le candidat UMP en février. Nicolas Sarkozy se dit prêt à ouvrir des espaces de liberté tarifaire aux médecins qui s’engageront dans l’évaluation de leurs pratiques  et dans la FMC.  Il faut absolument, dit-il, améliorer les conditions de  la médecine libérale car  « les médecins sont épuisés ». Etre intraitable avec les gaspillages, les abus et les fraudes. A l'hôpital, mettre fin au "désordre" des 35 heures avec des bonus pour les personnels qui veulent travailler plus. Pour financer le déficit de la Sécurité sociale, le candidat a annoncé, durant la campagne, qu'il souhaitait mettre en place quatre franchises annuelles non remboursables sur les soins (consultations, hôpital, analyses, médicaments) et expérimenter une TVA sociale.

SES PRINCIPALES PROMESSES ET PROPOSITIONS 

Médecine libérale
Maintenir le pilier de la tarification à l’acte (sans interdire d’autres modes de rémunération).
Aligner au plus vite les honoraires des généralistes sur ceux des spécialistes
Instaurer de nouveaux espaces de liberté tarifaire encadrée
Etre intraitable avec les gaspillages, les abus et les fraudes
Simplifier les tâches administratives, réduire la bureaucratie

Démographie/Permanence des soins
Encourager la constitution de cabinets de groupe
Desserrer le
numerus clausus
Programmation pluriannuelle des effectifs spécialité par spécialité

Politique hospitalière
Autonomie de gestion accrue des établissements
Création d'un conseil de surveillance et d'un directoire dans les hôpitaux
Mettre fin au "désordre" des 35 heures avec des bonus pour les personnels qui veulent travailler davantage
Instaurer un système d'évaluation permanente de la qualité dans les établissements avec publication des résultats
Equité de traitement entre  public et  privé
Généraliser les réseaux ville-hôpital

Sécurité sociale
Expérimenter une TVA sociale
Créer une cinquième branche de la protection sociale (dépendance)
Augmenter le remboursement des soins dentaires et optiques
Mettre en place quatre franchises annuelles non remboursables sur les soins (consultations, hôpital, analyses, médicaments)
Gestion déconcentrée sous l'égide d'agences régionales de la santé
Augmenter l'aide à l'acquisition de complémentaires santé

Santé publique
Engager un plan Alzheimer
Développer la prévention du sida
Poursuivre le plan Cancer
Programme de recherche sur les maladies neurodégénératives
Doubler en cinq ans les moyens de la recherche médicale
Tripler en cinq ans le budget consacré aux politiques de prévention

  SEGOLENE ROYAL

 La candidate du PS trouve « bien naturel » le mécontentement des médecins généralistes après la réforme de 2004. Elle entend leurs aspirations à de meilleures conditions de travail et d'exercice, même si elle se refuse à leur faire des « promesses (tarifaires) inconsidérées ». Les dispensaires qu'elle propose dans les zones sous-médicalisées pourront abriter des professionnels à statut différent et expérimenter des rémunérations mixtes. Le chiffrage de son pacte prévoit 2,5 milliards d'euros pour l'hôpital, dont la situation financière « n'est pas saine », estime-t-elle. En matière de Sécurité sociale, elle est pour la suppression du forfait de 1 euro sur chaque acte et du forfait de 18 euros sur les actes techniques lourds ; pour une hausse de la CSG. 


 
SES PRINCIPALES PROMESSES ET PROPOSITIONS
Médecine libérale
Réforme des parcours de soins pour assurer l’opposabilité des tarifs.
Mise en valeur de la médecine de première intention.
Sanction des refus de soins aux bénéficiaires de la CMU.

Démographie médicale/Permanence des soins
Création en milieu rural et dans les quartiers urbains sensibles de dispensaires pluridisciplinaires (avec des formes de rémunération mixtes).
Desserrement du numerus clausus dans certaines filières.
Evaluation des aides incitatives à l’installation, développement d’autres pistes, comme l’attribution d’allocations conditionnelles pendant les études et l’ouverture de temps partiels hospitaliers.

Politique hospitalière
2,5 milliards d'euros supplémentaires pour l'hôpital public
Remise à plat de la T2A et financement pérenne de l'hôpital public à la hauteur de ses missions, en veillant à l'égalité territoriale d'accès aux soins
Maintien des 35 heures

Sécurité sociale
Carte santé pour les jeunes de 16-25 ans permettant une consultation gratuite par semestre et gratuite des soins pour les enfants de moins de 16 ans (sans mutuelle)
Suppression du forfait de 1 euro sur chaque acte et du forfait de 18 euros sur les actes techniques lourds
Hausse de la CSG
Annulation de la réforme de l'aide médicale d'Etat (AME, destinée aux étrangers en situation irrégulière)
Création d'une cinquième branche de la Sécurité sociale pour prendre en charge la dépendance
Développer le maintien à domicile des personnes âgées et augmenter le nombre de places dans les structures d'accueil

Santé publique
Lancement d'un grand plan de prévention et de recherche des maladies graves (cancer, sida, Alzheimer, maladies orphelines
Budget de la recherche publique en hausse de 10 % par an sur cinq ans
Mise en place d'une politique de lutte contre l'obésité, fondée sur une détection précoce et des actions sur la qualité de l'alimentation
Contraception gratuite pour les jeunes femmes de moins de 25 ans
Renforcement des moyens de la médecine scolaire et universitaire
Plus de moyens et indépendance renforcée pour les médecins du travail (selon des modalités à négocier avec les partenaires sociaux)
Légalisation de l'euthanasie
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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 23:00

AUJOURD'HUI 22 AVRIL
ELECTION PRESIDENTIELLE
1er TOUR
ALLEZ VOTER.

Vous êtes 43 973 024 électeurs

Vous avez le choix entre:
- Olivier Besancenot, candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
- Marie-Georges Buffet, candidate du Parti Communiste (
PCF)
- Gérard Schivardi, candidat du Parti pour les Travailleurs (
PT)
- François Bayrou, candidat de l'Union Démocratique Française (
UDF)
- José Bové,
candidat
- Dominique Voynet, candidate des Verts
- Philippe de Villiers, candidat du Mouvement Pour la France (MPF)
- Ségolène Royal, candidate du Part Socialiste (
PS)
- Frédérice Nihous, candidat de Chasse, Pèche, Nature et Traditions (CPNT)
- Jean-Marie Le Pen, cadidat du Front National (
FN)
- Arlette Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière (LO)
- Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (
UMP)

Voter est un droit,
alors ALLEZ VOTER.

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 04:31

A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), organe constitutionnel présidé statutairement par Jacques Chirac et chargé de gérer la carrière des magistrats, a officialisé des nominations déjà approuvées auparavant en interne.
Les membres ont été nommés par arrêté le 4 juin 2006 pour 4 ans non renouvelables
. (Voir le communiqué intégral de la Présidence de la République suite à la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature CSM)

Vincent Lamanda, 60 ans, président de la cour d'appel de Versailles, devient premier président de la Cour de cassation, poste laissé vacant depuis la nomination de Guy canivet au Conseil constitutionnel (voir l'article sur la nomination des nouveaucx membres du Conseil constitutionnel).
Jean-Claude Magendie, 62 ans, actuel président du tribunal de Paris, passe premier président de la cour d'appel de Paris.
Il est remplacé à son ancien poste par Jacques Degrandi, 58 ans, actuel président du tribunal de Nanterre
.

Neuf autres présidences de cours d'appel sont également renouvelées, à Versailles, Colmar, Orléans, Bordeaux, Limoges, Toulouse, Rouen, Caen, Saint-Pierre et Miquelon, ainsi que les présidences de dix tribunaux.

Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, avait dénoncé par avance la semaine dernière ces nominations, qu'il voit comme une "reprise en mains" et qui marquent pour lui "la nette progression de la fraction la plus conservatrice de la magistrature".
L'Union syndicale de la magistrature, majoritaire et apolitique, se refuse pour sa part à voir des intentions politiques dans ces nominations.

Les trois instances qui changent de titulaires sont cruciales pour l'avenir des principales "affaires" politico-financières, dont certaines menacent Jacques Chirac après son départ de l'Elysée.
Vincent Lamanda a été chef de cabinet du ministre RPR de la Justice Alain Peyrefitte en 1977 et 1978, puis conseiller technique à son cabinet jusqu'en 1981. En 1994-1995, sous le gouvernement d'Edouard Balladur, il fut président de la commission de l'informatique au ministère de la Justice.
Vincent Lamanda a été préféré par le CSM à Bruno Cotte, actuel président de la chambre criminelle de la Cour de cassation, présenté comme proche de la gauche.
Les deux autres magistrats promus sont présentés dans la magistrature comme proches de l'actuelle majorité.

Les deux syndicats de magistrats avaient protesté en septembre dernier contre la nomination au poste de procureur général de Paris de Laurent Le Mesle, jusque là conseiller de Jacques Chirac à l'Elysée. (voir l'article relatif à la nomination de Laurent Le Mesle)

Dernier mouvement contesté par certains, et déjà acquis, le juge d'instruction financier Philippe Courroye, présenté comme proche de Nicolas Sarkozy, sera installé le 25 avril dans ses nouvelles fonctions de procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine), au coeur du fief électoral du candidat de l'UMP, malgré un avis défavorable du CSM. L'avis du CSM est seulement consultatif pour les postes de parquet et le gouvernement est souvent passé outre ces dernières années.

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 00:22

Après avoir dévoilé une plaque dans la crypte du Panthéon le 18 janvier 2007 en l'honneur des Justes parmi les nations (voir l'article - avec le discours du Chef de l'Etat - sur la cérémonie nationale en l'honneur des Justes de France), le Président de la République, Jacques Chirac, a souhaité honorer les Françaises et les Français reconnus comme Justes parmi les nations en les nommant dans l'Ordre de la Légion d'honneur - promotion Pâques 2007.

Voici ce qui est inscrit sur la plaque inaugurée le 18 janvier 2007 par Jacques Chirac, Président de la République et Simone Veil, Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dans la crypte du Panthéon:
"Sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France pendant les années d'occupation, des lumières, par milliers, refusèrent de s'éteindre.
Nommés "Justes parmi les nations" ou restés anonymes, des femmes et des hommes de toutes origines et de toutes conditions ont sauvé des juifs des persécutions antisémites et des camps d'extermination.
Bravant les risques encourus, ils ont incarné l'honneur de la France, ses valeurs de justice, de tolérance et d'humanité.
"

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 09:53

Les chiffres viennent d'être publiés par le ministère de l'Intérieur: pour le premier tour de l'élection présidentielle qui a lieu le 22 avril 2007,
43 973 024 électeurs sont inscrits en métropole et 535 000 français à l'étranger. Ce chiffre résulte de campagnes d'incitation lancées dans le dernier trimestre 2006 et par la mobilisation des associations.
Voir l'article sur le nombre de candidats présents à l'élection présidentielle retenus par le Conseil constitutionnel.

Je vous rappelle que l'élection présidentielle a lieu pour le premier tour le 22 avril 2007 et pour le second tour le 6 mai 2007.

Les candidats sont, dans l'ordre établi par tirage au sort du Conseil constitutionnel: 
- Olivier Besancenot, candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
- Marie-Georges Buffet, candidate du Parti Communiste (
PCF)
- Gérard Schivardi, candidat du Parti pour les Travailleurs (
PT)
- François Bayrou, candidat de l'Union Démocratique Française (
UDF)
- José Bové,
candidat
- Dominique Voynet, candidate des Verts
- Philippe de Villiers, candidat du Mouvement Pour la France (MPF)
- Ségolène Royal, candidate du Part Socialiste (
PS)
- Frédérice Nihous, candidat de Chasse, Pèche, Nature et Traditions (CPNT)
- Jean-Marie Le Pen, cadidat du Front National (
FN)
- Arlette Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière (LO)
- Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (
UMP)

Les élections législatives ont lieu le 10 juin 2007 pour le premier tour et le 17 juin 2007 pour un éventuel second tour.

Voter est un droit,
alors ALLEZ VOTER.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:34

Après la démission de deux ministres: Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand pour la campagne présidentielle (voir l'article correspondant à la démission des deux ministres Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand) , le secrétaire général de l'Elysée vient d'annoncer le nouvel ordre protocolaire du Gouvernement que voici:

"Compte tenu du remaniement ministériel intervenu ce jour, la composition et l'ordre protocolaire du Gouvernement s'établissent désormais comme suit :

Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de la défense ;
M. Philippe DOUSTE-BLAZY, ministre des affaires étrangères ;
M. Jean-Louis BORLOO, ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement ;
M. Thierry BRETON, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ;
M. François BAROIN, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire ;
M. Gilles de ROBIEN, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
M. Pascal CLÉMENT, garde des sceaux, ministre de la justice ;
M. Dominique PERBEN, ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer ;
M. Dominique BUSSEREAU, ministre de l'agriculture et de la pêche ;
M. Christian JACOB, ministre de la fonction publique ;
M. Renaud DONNEDIEU de VABRES, ministre de la culture et de la communication ;
M. Philippe BAS, ministre de la santé et des solidarités ;
Mme Nelly OLIN, ministre de l'écologie et du développement durable ;
M. Renaud DUTREIL, ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat et des professions libérales ;
M. Jean-François LAMOUR, ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative ;
M. Hervé MARITON, ministre de l'outre-mer ;
M. Henri CUQ, ministre délégué aux relations avec le Parlement, auprès du Premier ministre ;
M. Azouz BEGAG, ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances, auprès du Premier ministre ;
M. Jean-François COPÉ, ministre délégué au budget et à la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement, auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ;
M. Gérard LARCHER, ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes, auprès du ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement ;
Mme Catherine VAUTRIN, ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, auprès du ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement ;
Mme Brigitte GIRARDIN, ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie, auprès du ministre des affaires étrangères ;
M. Brice HORTEFEUX, ministre délégué aux collectivités territoriales, auprès du ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire ;
Mme Catherine COLONNA, ministre déléguée aux affaires européennes, auprès du ministre des affaires étrangères ;
M. François GOULARD, ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, auprès du ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
M. Léon BERTRAND, ministre délégué au tourisme, auprès du ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer ;
M. François LOOS, ministre délégué à l'industrie, auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ;
Mme Christine LAGARDE, ministre déléguée au commerce extérieur, auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ;
M. Hamlaoui MÉKACHÉRA, ministre délégué aux anciens combattants, auprès de la ministre de la défense ;
M. Christian ESTROSI, ministre délégué à l'aménagement du territoire, auprès du ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire."

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 00:19

Il y a 50 ans, le 25 mars 1957, six pays, l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas signaient le Traité instituant la Communauté économique européenne, dit Traité de Rome et le Traité instituant la communauté européenne de l'énergie atomique, dit Euratom, posant ainsi les bases de l'Union Européenne. Ils ont été depuis rejoints par vingt-et-un autres pays portant le total actuel de l'Union à vingt-sept pays membres.

La déclaration Schuman marque le point de départ de l'aventure communautaire.
Depuis 1986, la journée de l'Europe est célébrée le 9 mai dans toute l'Europe en hommage à cet acte fondateur. 
"L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait" .Robert Schuman, 9 mai 1950


La cérémonie de signature des Traités instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique est organisée de manière solennelle par les autorités italiennes, à Rome, ville chargée d'histoire. L'événement se déroule au Capitole, dans la salle des Horaces et des Curiaces, héros de l'histoire antique qui s'étaient entre-tués au cours d'un sanglant combat. Quel meilleur symbole pour la conclusion d'un acte qui scelle la réconciliation définitive entre les ennemis d'hier.
Les représentants des gouvernements des Six se succèdent pour parapher les deux documents : Konrad Adenauer et Walter Hallstein pour l'Allemagne, Paul-Henri Spaak et Jean-Charles Snoy et d'Oppuers pour la Belgique, Christian Pineau et Maurice Faure pour la France, Antonio Segni et Gaetano Martino pour l'Italie, Joseph Bech et Lambert Schaus pour le Luxembourg, Joseph Luns et Johannes Linthorst Homan pour les Pays-Bas.

"L'œuvre dont nous franchissons aujourd'hui la deuxième étape, après celle de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, n'aura point pour effet la création, comme certains nous le reprochent, d'une petite Europe isolée, mais sera l'ébauche de la grande Europe qui constitue notre objectif final". Christian Pineau, 25 mars 1957

A l’occasion des cinquante ans du Traité de Rome, France 2 se met à l’heure de l’Europe.
*Le temps d’un numéro, Les Z’amours devient les Z’amoureux de l’Europe Tex accueillera sur ses canapés trois couples européens, au sein desquels cohabitent diverses nationalités : Hongrie, Espagne, Finlande, Roumanie, France
* Tout le monde veut prendre sa place s’intitule Tout l’Europe veut prendre sa place.
Nagui reçoit à cette occasion six étudiants venus de toute l’Europe qui vont s’affronter entre eux pour un cadeau exceptionnel. A la manière d’une "auberge espagnole", nos six étudiants européens vont mesurer leurs connaissances sur l’Europe et défendre les couleurs de leurs pays.
Au menu de cette émission spéciale : la construction européenne de 1957 à 2007, les grands artistes européens, les chansons européennes, les sportifs européens, le cinéma européen, les cuisines d’Europe, la géographie… tout ce qui fait la culture commune de notre Europe.
Et pour une fois, ce n’est pas le champion habituel du jeu que l’on retrouvera dans le fauteuil, mais l’étudiant européen qui aura supplanté ses camarades lors des qualifications.

Pour rappel, France 4 a retransmis hier, samedi 24 mars, au pied de l'Atomium à Bruxelles, un grand concert pour célébrer les 50 ans du traité de Rome. Show organisé entre autres par la RTBF et la VRT de 20h30 à 23h30. Etaient présents des artistes issus de différents pays européens dont entre autres Arno, Axelle Red, Helmut Lotti, Maurane, Calogero, Zucchero, Simply Red, Kim Wilde, Julio Iglesias, The Corrs, Lordi, Carla Bruni, Scorpions.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 10:37

Le Chef de l'Etat, Jacques Chirac, s'est exprimé hier sur son choix personnel dans le salon Napoléon III à l'issue du Conseil des ministres et avant l'hommage rendu à Lucie Aubrac aux Invalides. L'arrière-plan ne comportait pas les drapeaux français et européens.

Voici le texte du discours:
"Avec le premier ministre, j'ai reçu ce matin le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur. Monsieur Nicolas Sarkozy nous a fait part de son souhait de quitter le gouvernement lundi prochain et ceci pour se consacrer pleinement à la campagne électorale. je l'ai accepté. Et cet entretien a été pour nous, pour le premier ministre et pour moi, l'occasion de saluer son travail, son engagement et ses résultats au ministère de l'Intérieur. S'agissant de mes choix personnels, les choses sont simples. Il y a cinq ans, j'ai voulu la création de l'UMP et ceci pour permettre à la France de conduire une politique rigoureuse de modernisation dans la durée. Dans sa diversité, cette formation politique a choisi de soutenir Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Et ceci en raison de ses qualités. C'est donc tout naturellement que je lui apporterai mon vote et mon soutien"
Voir le précédent discours du Président de la République et la liste des 12 candidats à l'élection présidentielle du 22 avril et 6 mai 2007.

En même temps, il a donc pris connaissance de la
démission de deux ministres:
-le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy qui est remplacé par François Baroin, ministre de l'Outre-mer
-le ministre de la santé et des solidarités, Xavier Bertrand qui est remplacé par Philippe Bas, ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille


Deux recueils de discours du Président de la République, Jacques Chirac, vont paraître demain aux Editions Odile Jacob: Mon combat pour le France, 644 pages pour 23 € et Mon combat pour la paix, 556 pages pour 23 €
. Jacques Chirac y écrit, sur la fonction de Présidnet de la République : "La France doit être gouvernée sur mesure. une mesure qui ne saurait être ni  de droite, ni de gauche, ni d'ailleurs du centre" et attire l'attention contre ceux qui " pensent que le salut de la France passe par une brutale saignée libérale et par le démantèlement de notre système social"

Le mois précédent les élections présidentielles est très calme. Sauf déplacements impératifs visés par le Premier ministre, aucun ministre ne peut se faire escorter par les forces de l'ordre pour des déplacements depuis une loi de 1962: égalité des candidats oblige.

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 16:30

Le Conseil constitutionnel, constitué de ses nouveaux membres, a examiné les signatures présentant un candidat à l'élection présidentielle  dont le premier tour se déroule le 22 avril 2007 et le second le 6 mai 2007.

Voici les 12 candidats avec les liens vers leurs sites respectifs
dans l'ordre établi par le Conseil constitutionnel suite à un tirage au sort :

- Olivier Besancenot, candidat de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)
- Marie-Georges Buffet, candidate du Parti Communiste (
PCF)
- Gérard Schivardi, candidat du Parti pour les Travailleurs (
PT)
- François Bayrou, candidat de l'Union Démocratique Française (
UDF)
- José Bové,
candidat
- Dominique Voynet, candidate des Verts
- Philippe de Villiers, candidat du Mouvement Pour la France (MPF)
- Ségolène Royal, candidate du Part Socialiste (PS)
- Frédérice Nihous, candidat de Chasse, Pèche, Nature et Traditions (CPNT)
- Jean-Marie Le Pen, cadidat du Front National (
FN)
- Arlette Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière (LO)
- Nicolas Sarkozy, candidat de l'Union pour un Mouvement Populaire (
UMP)


Jacques Chirac, Président de la République, a fait savoir
le 11 mars 2007 qu'il ne se présentait pas (
voir l'article)
Rappel historique au premier tour des élections présidentielles :
16 candidats en 2002, 9 en 1995, 9 en 1988, 10 en 1981 et 12 en 1974.

Voter est un droit, chaque voix compte.

!!! ALORS, LE 22 AVRIL 2007
ALLEZ VOTER !!!

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 01:17

Alors que le chef de l'Etat a reçu il y a quelques jours les nouveaux membres du Conseil Constitutionnel (voir la prestation de serment des membres du Conseil Constitutionnel), que la liste des candidats à l'élection présidentielle sera dressée dans quelques jours - le 19 mars - par le même Conseil, le Président de la République, Jacques Chirac, a fait hier soir, une allocution télévisée depuis le palais de l'Elysée durant laquelle il a annoncé notamment qu'il ne se portait pas candidat à sa succession. Voici son discours que vous pouvez aussi réécouter ici :

"Mes chers compatriotes de métropole, d'outre-mer, de l'étranger 

Ce soir, c'est avec au coeur l'amour et la fierté de la France que je me présente devant vous.

La France est une Nation ardente et indépendante. La France, c'est une Nation engagée pour la justice et pour la paix. C'est une voix qui s'élève au-dessus des intérêts particuliers.

La France, mes chers compatriotes, je l'aime passionnément. J'ai mis tout mon coeur, toute mon énergie, toute ma force, à son service, à votre service. Servir la France, servir la paix, c'est l'engagement de toute ma vie.

J'aurais voulu, bien sûr, bousculer davantage les conservatismes et les égoïsmes, pour répondre plus vite aux difficultés que connaissent certains d'entre vous. Mais je suis fier du travail que nous avons accompli ensemble. Fier d'avoir restauré avec vous des valeurs républicaines essentielles, comme le principe de laïcité.

Fier d'avoir conduit des réformes importantes, pour garantir nos retraites ou mieux aider les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées. Fier d'avoir combattu sans relâche l'insécurité et fait reculer la délinquance.

Fier de voir les Françaises et les Français engagés sur les chemins de l'innovation et de l'avenir. Fier surtout d'avoir montré que, contre le chômage, il n'y avait pas de fatalité. Même s'il faut aller beaucoup plus loin, le chômage est au plus bas depuis un quart de siècle. La France tient son rang. La France affirme sa place dans le monde.

Tout cela, c'est grâce à vous, grâce à votre talent, grâce à votre créativité. Grâce aussi, et je le mesure bien, aux efforts considérables que vous avez consentis. 

Mes chers compatriotes, 

Au terme du mandat que vous m'avez confié, le moment sera venu pour moi de vous servir autrement. Je ne solliciterai pas vos suffrages pour un nouveau mandat. D'une manière différente, mais avec un enthousiasme intact et la même passion d'agir pour vous, je continuerai à mener les combats qui sont les nôtres, les combats de toute ma vie, pour la justice, pour le progrès, pour la paix, pour la grandeur de la France.

S'agissant des échéances électorales, j'aurai l'occasion d'exprimer mes choix personnels. Mais ce soir, et au nom de la confiance que vous m'avez témoignée, je voudrais vous adresser plusieurs messages.

D'abord, ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. Dans notre histoire, l'extrémisme a déjà failli nous conduire à l'abîme. C'est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme.

Le vrai combat de la France, le beau combat de la France, c'est celui de l'unité, c'est celui de la cohésion. Oui, nos valeurs ont un sens! Oui, la France est riche de sa diversité! Oui, l'honneur de la politique, c'est d'agir d'abord pour l'égalité des chances! C'est de permettre à chacun, à chaque jeune, d'avoir sa chance. Ce combat, malgré tous les obstacles, et même si je mesure le chemin qui reste à parcourir, il est désormais bien engagé. Il doit nous unir dans la durée. C'est l'une des clés de notre avenir.

Mon deuxième message, c'est que vous devez toujours croire en vous et en la France. Nous avons tant d'atouts. Nous ne devons pas craindre les évolutions du monde. Ce nouveau monde, il faut le prendre à bras-le-corps. Il faut continuer à y imprimer notre marque. Et il faut le faire sans jamais brader notre modèle français. Ce modèle, il nous ressemble. Et surtout il est profondément adapté au monde d'aujourd'hui, si bien sûr nous savons le moderniser en permanence.

Nous devons poursuivre résolument dans la voie de la réforme, en faisant toujours le choix du travail, de l'innovation et de l'esprit d'entreprise.

Mon troisième message c'est l'Europe.

Lors du référendum, vous avez exprimé vos doutes, vos inquiétudes, vos attentes. Il est vital de poursuivre la construction européenne. Les nationalismes qui ont fait tant de mal à notre continent peuvent renaître à tout moment. Et ce n'est pas seuls que nous ferons face aux bouleversements économiques du monde. La France doit affirmer l'exigence d'une Europe puissance. D'une Europe politique. D'une Europe qui garantisse notre modèle social. C'est notre avenir qui est en jeu. Portons toujours cet idéal et cette volonté.

Mon quatrième message, c'est que la France n'est pas un pays comme les autres. Elle a des responsabilités particulières, héritées de son histoire et des valeurs universelles qu'elle a contribué à forger. Ainsi, face au risque d'un choc des civilisations, face à la montée des extrémismes notamment religieux, la France doit défendre la tolérance, le dialogue et le respect entre les hommes et entre les cultures. L'enjeu, c'est la paix, c'est la sécurité du monde.

De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir. Le devoir de la France, c'est de peser de tout son poids pour que l'économie mondiale intègre la nécessité du développement pour tous.

Enfin, il y a la révolution écologique qui s'engage. Si nous ne parvenons pas à concilier les besoins de croissance de l'humanité et la souffrance d'une planète à bout de souffle, nous courons à la catastrophe. C'est une révolution dans nos esprits tout autant qu'à l'échelle mondiale qu'il faut mener. Pour concevoir un nouveau mode de relation avec la nature et inventer une autre croissance. Avec sa recherche, avec ses entreprises, avec son agriculture, avec l'avance qu'elle a prise dans le nucléaire et les choix résolus qu'elle a faits dans les énergies renouvelables, la France a tous les atouts pour relever ce défi majeur du XXIe siècle.

Mes chers compatriotes, 

Vous l'imaginez, c'est avec beaucoup d'émotion que je m'adresse à vous ce soir. Pas un instant, vous n'avez cessé d'habiter mon coeur et mon esprit. Pas une minute, je n'ai cessé d'agir pour servir cette France magnifique. Cette France que j'aime autant que je vous aime. Cette France riche de sa jeunesse, forte de son histoire, de sa diversité, assoiffée de justice et d'envie d'agir. Cette France qui, croyez-moi, n'a pas fini d'étonner le monde.
Vive la République! Vive la France!
" 

REAGISSEZ ... ET SURTOUT ALLEZ VOTER LE 22 AVRIL 2007

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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 00:09

Avec la nomination de Jean-Louis Debré comme président du Conseil Constitutionnel à la place de Pierre Mazeaud (voir l'article sur cette nomination), le député UMP Patrick Ollier, a été élu hier président de l'Assemblée nationale. Parlementaire chevronné, il a présidé la commission des Affaires économiques durant ces cinq dernières années.

Patrick Ollier, né le 17 décembre 1944 à Périgueux, est père de deux enfants avec sa compagne à la ville : Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense depuis juin 2002.

Le nouveau titulaire du "perchoir", qui n'exercera qu'une présidence intérimaire de trois mois (voir l'article sur la fin de la XIIème législature) est licencié ès sciences économiques et diplômé d'études supérieures de sociologie.

I
l est entré très jeune dans la vie politique. En 1963, il fonde l'Action étudiante gaulliste et deux ans plus tard l'Union des jeunes pour le progrès, le mouvement des jeunes gaullistes, avant d'être chargé de mission dans plusieurs cabinets ministériels.

En mars 1977 il est élu adjoint au maire de Rueil-Malmaison, poste qu'il occupera jusqu'en mars 1989. Le maire est un des "barons" du RPR, l'ancien résistant Jacques Baumel.
En 1978, il devient le suppléant du député gaulliste des Hauts-de-Seine.
En mars 1986, Patrick Ollier échoue dans sa première tentative pour devenir député, dans les Hautes-Alpes. Il entre alors, pour une durée de deux ans, au cabinet du président de l'Assemblée d'alors, Jacques Chaban-Delmas.
En 1988, il est élu député dans les Hautes-Alpes et l'année suivante maire (RPR) de La Salle-les-Alpes. Réélu en 1993 puis en 1997 député de la deuxième circonscription de ce département, il décide en 2001 de se réimplanter dans les Hauts-de-Seine.
Il est élu maire de Rueil-Malmaison le 18 juin 2004 après le retrait de Jacques Baumel. Entretemps, en juin 2002, il est élu député des Hauts-de-Seine, son mentor décidant de ne pas briguer une nouvelle fois un siège.
Patrick Ollier, qui a occupé de nombreux postes à la direction du RPR puis de l'UMP, a été élu en juin 2002 à la présidence de la Commission de la Production et des Echanges qu'il transformera quelques mois plus tard en commission des Affaires économiques, de l'environnement et du territoire.
De l'avis de tous les députés, Patrick Ollier a su donner un nouveau souffle à cette commission, multipliant les initiatives tels que missions, auditions ou colloques. Sa commission examina de nombreux textes importants comme, à l'automne dernier, celui prévoyant la privatisation de Gaz de France.


Réputé "chiraquien" il s'est rallié à la candidature de Nicolas Sarkozy à l'Elysée après que sa compagne ait décidé de franchir le pas.
Certains affirment qu'en échange de ce ralliement Nicolas Sarkozy aurait promis la présidence de l'Assemblée à Michèle Alliot-Marie en cas de victoire de la droite aux élections et que Patrick Ollier serait là uniquement pour "garder la place".

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