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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 23:58

Voici les résultats du 1er tour de l'élection législative du 10 juin 2007:

Résultats du 1er des législatives 2007 - 
national, circonscription et bureau de vote
  National Circonscription Bureau de vote
Inscrits 43 888 483 70 513 1 250
Votants 26 525 147 42 810 633
Abstention 39.56 %   49.4
Exprimés 26 022 790 42 368 624
       
EXG 887 886 438 12
PCF 1 115 717 1 503 44
PS 6 436 156 7 850 165
PRG 343 580    
DVG 513 197 421 7
Verts 845 874 1 569 29
Ecologistes 208 465    
Régionalistes 131 585    
CPNT 213449    
UDF-Modem 1 981 119 5 671 68
Majorité Présidentielle 616 444 1 343 20
UMP 10 289 019 21 646 ELU 241
MPF 312 604    
DVD 641 592    
FN 1 116 006 1 359 24
EXD 102 110 568 14

(Voir l'article sur ce scrutin)
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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 00:07

AUJOURD'HUI 10 JUIN 2007
ELECTIONS LEGISLATIVES
1er TOUR
ALLEZ VOTER.



Voter est un droit,
alors ALLEZ VOTER.

 

(Voir l'article sur les 7 640 candidats à la députation et celui sur l'âge, le sexe et la profession des députés sortants)

Vous pensez que la santé n'a rien à voir avec la politique: FAUX. 
Les lois votées prochainement, notamment sur la franchise des soins et l'organisation du système hospitalier- tout comme la sécurité des palais de justice et la réforme des régimes spéciaux et des heures supplémentaires - seront prises par la majorité de l'Assemblée nationale. Le Sénat est majoritairement à droite.
Selon le voeu du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, et confirmé par le Président de l'Assemblée Nationale, Patrick Ollier, le président de la commission des finances sera de l'opposition.
(Voir le résultat de l'élection présidentielle)

L'autre enjeu des élections législatives concerne le financement des partis politiques
Toute formation qui recueille 1% des voix dans 50 circonscriptions bénéficie de 1.66€ par voix et par an pendant la législature (cette somme est réduite en cas de non-respect de la parité)
et 44 394.03€ par député élu pour la législature.
Le Premier ministre, François Fillon, avait indiqué le 5 juin 2007 qu'il proposerait une modification de ce financement pas "adapté". Plusieurs partis vont se retrouver en difficulté financière - alors que la diversité est nécessaire pour le choix.

Le traitement brut du Chef de l'Etat en activité est de 6 751 euros par mois 
Le Premier Ministre en touche 22 249.31
Ses ministres 13 905.82 
Les députés et sénateurs 6 952.91
Un conseiller régional entre 1.477,24 € (-1 million d'habitants) et 2.585,17 € (+3 millions d'habitants),
un conseiller général entre 1.477,24 € (-250.000 habitants) à 2.585,17 € (+1,25 million d'habitants)
un conseiller municipal entre entre 243,74 € (- 500 habitants) et 2.677,5 € (+200.000 habitants);
leurs présidents respectifs (Président du conseil régional, président du conseil général et maire: 2 fois ce traitement
 

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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 19:59

Le juge des enfants, Jacques Noris, vice-président du tribunal de Metz (Moselle), a été blessé à coups de couteau ce matin par la mère d'un mineur alors qu'il présidait une audience d'assistance éducative dans son cabinet. 

L'agression a provoqué une vive émotion dans la magistrature et le principal syndicat menace d'appeler les magistrats à cesser le travail si des mesures ne sont pas prises.

"Le vice-président du tribunal de Metz, président du tribunal pour enfants, a été agressé à l'arme blanche pendant l'audience", a déclaré Joël Guitton, procureur de la République de Metz. "La victime, âgée de 62 ans, a été atteinte à l'abdomen malgré l'interposition d'un avocat", dit-il dans un communiqué. Le magistrat, Jacques Noris, a été opéré à l'hôpital Bon secours de Metz. "Ses jours ne sont plus en danger", a indiqué dans la soirée le procureur. 

Selon son avocate, la mère de famille, une femme sans
emploi de 35 ans, l'a agressé à l'issue de l'audience avec un couteau qu'elle portait sur elle lorsque le magistrat a confirmé le placement de son fils, âgé d'un peu moins de trois ans, auprès de sa grand-mère paternelle. Ce placement avait été ordonné il y a un an pour des raisons de carences éducatives. 

"L'audience s'était passée calmement. Je savais qu'elle était extrêmement triste mais je ne m'attendais pas à ça. Elle a commencé à manifester verbalement, a craché au sol. Le magistrat nous a invités à sortir. Elle est restée assise et a sorti son arme", a précisé Me Charlotte Cordebar.
La jeune femme, qui est sans antécédent judiciaire, a été interpellée par la police et placée en garde à vue. Une enquête est ouverte en flagrance pour tentative de meurtre avec préméditation sur la personne d'un magistrat dans l'exercice de ses fonctions. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le président de la République, Nicolas Sarkozy a exprimé "son profond soutien" à la victime et s'est élevé, dans un communiqué, contre "cet acte inqualifiable". 

La Garde des Sceaux, ministre de la
Justice, Rachida Dati, s'est rendue sur place dans l'après-midi et a fait part de son émotion aux magistrats qu'elle a rencontrés pendant près de deux heures. 
"J'ai aujourd'hui même demandé à Monsieur l'inspecteur général des Services judiciaires de déterminer les circonstances dans lesquelles une agression d'une telle gravité a pu se produire dans une enceinte judiciaire, et de me dresser sans délai un bilan de la mise en oeuvre du plan d'action pour la sûreté des juridictions. J'ai décidé de prendre des mesures immédiates pour améliorer la sécurité des palais de Justice
, et je débloquerai dans les tout prochains jours les moyens financiers nécessaires", a-t-elle ajouté. 

Pour Joël Guitton, qui préside par ailleurs la Conférence nationale des procureurs de la République, les causes du drame résident dans "l'absence totale de contrôle à l'entrée de l'immense majorité des palais de
justice de province" faute, précise-t-il, de personnel susceptible d'être affecté à ces tâches. 
Il a rappelé  que fin 2005, tous les tribunaux avaient déjà été invités à formuler des propositions pour améliorer leur sécurité après qu'une secrétaire de greffe du palais de justice de Rouen eut été grièvement brûlée par une justiciable qui s'était immolée par le feu. "Nous avons fait en janvier 2006 des propositions écrites qui étaient chiffrées pour ce qui concerne le palais de justice de Metz
à six postes à temps plein. Nous avons eu un portique de détection d'armes qui a été installé sur une ces cinq portes d'entrées et ce portique est dépourvu de tout fonctionnaire pour l'utiliser", a-t-il ajouté. 

L'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) a exprimé de son côté sa "consternation" et sa "révolte" et réclamé des mesures immédiates, faute de quoi il menace d'appeler les magistrats à cesser le travail.
"L'USM exige un plan d'urgence de sécurisation des juridictions. A défaut, l'USM appellera les magistrats à exercer leur droit de retrait, partout ou les conditions de sécurité ne seront pas remplies", déclare le syndicat dans un communiqué. 
Rappelon simplement que les magistrats n'ont pas le droit de grève.

Pour les syndicats de magistrats, cette situation est révélatrice de la misère de la
justice française, qui avec un budget de 6,271 milliards d'euros pour 2007 (2,34% du budget de l'Etat), est à un des plus bas niveaux de l'Europe des 27.

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 21:55

Le Conseil de sécurité de l'ONU a formellement créé ce soir, par la résolution 1757 un tribunal international pour juger les assassins de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, signalant ainsi son refus d'accepter que ce crime reste impuni.

Il a pris cette décision dans une résolution, adoptée par 10 voix sur 15, qui prend le numéro 1757. Cinq pays se sont abstenus: Chine, Russie, Afrique du sud, Indonésie et Qatar.

Le texte, légalement contraignant, prévoit l'entrée en vigueur automatique le 10 juin de la convention signée l'an dernier entre l'ONU et le Liban créant ce «Tribunal spécial», à moins que d'ici là les parties libanaises s'entendent pour ratifier cette convention.
Il prévoit également que le tribunal «commencera à fonctionner à une date à déterminer par le secrétaire général (de l'ONU), en consultation avec le gouvernement du Liban, et prenant en compte l'avancement du travail de la Commission d'enquête internationale».
Plusieurs diplomates à l'ONU ont estimé que le tribunal ne pourra guère commencer à siéger avant environ un an.

Le principe de la création du tribunal avait été décidé en 2005 par la résolution 1595 du Conseil. Une convention l'établissant a été signée en 2006 entre l'ONU et le gouvernement libanais mais sa ratification par le Parlement de Beyrouth, exigée par la Constitution libanaise, n'a pu avoir lieu en raison de la crise politique au Liban.

Rafic Hariri a été assassiné, avec 22 autres personnes, dans un attentat en février 2005 à Beyrouth, alors sous contrôle syrien. La Syrie a été pointée du doigt dans cette affaire par les enquêteurs de l'ONU mais a démenti toute implication.

Le vote au Conseil de sécurité est intervenu sur fond de divisions et de tensions au Liban, avec regain de violences, combats entre armée et islamistes dans le nord et attentats à Beyrouth

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 02:59

L'état de santé de Nicolas Sarkozy "est bon et intégralement compatible avec l'exercice de ses fonctions présidentielles", selon un certificat médical de son médecin traitant rendu public jeudi par l'Elysée. (Voir la photographie officielle du nouveau Chef de l'Etat)
Le Dr Jean-Elie Henry-Mamou, médecin assistant à l'Hôpital du Perpétuel secours, chargé d'enseignement clinique à la Faculté de Paris VII, a délivré ce certificat le 11 mai 2007 à la demande du nouveau président.

Nicolas Sarkozy s'était engagé pendant la campagne à publier régulièrement son bulletin de santé. "Je ferai de mon médecin une vedette", plaisantait-il le 2 mars dernier lors de l'émission le "Grand Journal" sur Canal+.
La publication de ce certificat médical constitue une nouvelle illustration du changement de style voulu par Nicolas Sarkozy pour marquer les esprits au début de sa présidence après l'insertion pendant le Conseil des ministres d'une nouvelle partie D (débat) après les parties relatives aux lois (A) , nominations (B) et communiqués (C)

La santé du chef de l'Etat est traditionnellement un sujet tabou en France.  Des bulletins de santé même publiés par la Présidence de la République peuvent parfois être en contradiction avec le véritable état de santé du Chef de l'Etat come cela fut le cas pour François Mitterand.
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, effectuait des tests d'effort qu'il communiquait lors des réunions mensuelles, notamment la dernière.

Jacques Chirac n'a jamais communiqué sur le sujet, jusqu'à son hospitalisation en septembre 2005 après un accident vasculaire. 
Son prédécesseur,
François Mitterrand, atteint d'un cancer de la prostate dès novembre 1981, avait sommé son médecin personnel de falsifier ses bulletins de santé pendant plus d'une dizaine d'années.
Valéry Giscard d'Estaing
avait préféré ne pas communiquer sur le sujet. 
Les Français n'ont été informés qu'après sa mort le 2 avril 1974 du cancer de la moëlle osseuse dont souffrait Georges Pompidou.

Aucun texte n'oblige le chef de l'Etat à communiquer sur ce thème.

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 00:33

Philippe Warrin vient de prendre la photographie officielle du Chef de l'Etat qui sera affichée dans toutes les mairies. (Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterand avaient aussi pris la photographie officielle depuis la bibliothèque de l'Elysée: voir les anciennes photographies officielles des Présidents de la Vème République)

Voici la photographie officielle de Nicolas Sarkozy, President de la République:

sarko-officielle.jpg

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 11:30

7 640 candidats dont 3.177 femmes (41,58%) et 4.463 hommes (58,42%), briguent un des 577 sièges de députés à pourvoir, précise le ministère de l'Intérieur.

Le nombre de postulants est inférieur à celui de 2002 où 8.456 candidats - dont 38,5% de femmes - avaient tenté leur chance et 58 d'entre eux avaient été élus dès le premier tour.

La campagne électorale pour le premier tour des élections législatives a été 
ouverte lundi à 0 heure et s'achèvera le samedi 9 juin 2007 à minuit.

Voir l'article sur la composition actuelle de l'Assemblée Nationale présidée par Patrick Ollier.

Les élections législatives ont lieu les 10 et 17 juin 2007.

ALLEZ VOTER.

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 22:47

Les députés ont jusqu'à ce soir minuît pour présenter leur candidature à la députation.
La XIIème législature (2002-2007) présidée par Patrick Ollier - après la nomination de Jean-Louis Debré au Conseil Constitutionnel - était composée de 572 députés (496 hommes et 76 femmes) répartis de la façon suivante:
UMP (sous la présidence de Bernard Accoyer) : 359 dont 43 femmes
PS (sous la présidence de Jean-Marc Ayrault) : 149 dont 25 femmes
UDF (sous la présidence d'Hervé Morin) : 29 dont 1 femme
PCF (sous la présidence d'Alain Bocquet) : 21 dont 4 femmes
N'appartenant à aucun groupe : 14 dont 3 femmes

Du plus jeune, Laurent Wauquiez, 32 ans (UMP) au plus âgé, Georges Hage, 85 ans (PCF), 11 avaient entre 30 et 40 ans; 84 entre 40 et 50 ans; 218 (38,11%) entre 50 et 60 ans; 141 entre 60 et 65 ans; 70 entre 65 et 70 ans; 47 entre 70 et 80 ans et un plus de 80 ans.

Par leur profession, 38 étaient avocats; 5 magistrats; 11 permanents politiques; 1 notaire et 1 huissier; 8 journalistes; 21 professeurs de faculté; 11 chirurgiens; 31 médecins;  7  dentistes; 8 pharmaciens; 1 sage-femme; 6 salarié du secteur médical; 7 vétérinaires notamment.

267 (46.68%) étaient maires; 13 maires d'arrondissement (Paris, Marseille, Lyon), 378 (66.08%) conseillers municipaux. 16 étaient président de conseil général dont 1 femme; 43 vice-président de conseil général dont 6 femmes et 144 conseillers généraux dont 13 femmes. 6 étaient président de région dont 1 femme; 13 étaient vice-président de région dont 4 femmes; 67 étaient conseiller régional dont 18 femmes. Les mandats peuvent se cumuler (député-maire; député-conseiller régional-conseiller municipal)

L'Assemblée Nationale sera renouvelée lors des élections législatives qui se tiennent pour le premier tour le 10 juin 2007 et s'il y a lieu, lors d'un second tour le 17 juin 2007.

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 08:45

Voici comme convenu, après la passation de pouvoir le 16 mai 2007 entre Jacques Chirac, Président sortant et Nicolas Sarkozy, nouveau Président de la République, la liste des membres du nouveau Gouvernement.

Avec un Gouvernement paritaire de 17 membres mené par François Fillon, Premier Ministre, ce Gouvernement remplace les anciens 16 ministres et 14 ministres délégués (voir l'ancienne composition en bas de page).

M. Alain JUPPE, ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables ;
M. Jean-Louis BORLOO, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi ;
Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales ;
M. Bernard KOUCHNER, (PS) ministre des affaires étrangères et européennes ;
M. Brice HORTEFEUX, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement ;
Mme Rachida DATI, garde des sceaux, ministre de la justice ;
M. Xavier BERTRAND, ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité ;
M. Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale ;
Mme Valérie PECRESSE, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
M. Hervé MORIN, (UDF) ministre de la défense ;
Mme Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports ;
Mme Christine BOUTIN, ministre du logement et de la ville ;
Mme Christine LAGARDE, ministre de l'agriculture et de la pêche ;
Mme Christine ALBANEL, ministre de la culture et de la communication, porte-parole du Gouvernement ;
M. Eric WOERTH, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique ;
M. Roger KAROUTCHI, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement ;
M. Eric BESSON, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques ;
M. Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, chargé des transports ;
M. Jean-Pierre JOUYET, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes ;
M. Martin HIRSCH, haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté


Voir les nominations à l'Elysée et la cérémonie d'investiture de Nicolas Sarkozy comme 6ème Président de la République Française et la liste des anciens Présidents de la République et le résultat avec les chiffres du second tour de l'élection présidentielle du 6 mai 2007.

Le précédent Gouvernement était composé par Dominique de Villepin, Premier Ministre avec:
M. François BAROIN,
ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire
Mme Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de la défense ;

M. Philippe DOUSTE-BLAZY, ministre des affaires étrangères ;

M. Jean-Louis BORLOO, ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement ;

M. Thierry BRETON, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie ;

M. Gilles de ROBIEN, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche ;

M. Pascal CLÉMENT, garde des sceaux, ministre de la justice ;

M. Dominique PERBEN, ministre des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer ;

M. Philippe BAS, ministre de la santé et des solidarités ;

M. Dominique BUSSEREAU, ministre de l’agriculture et de la pêche;

M. Christian JACOB, ministre de la fonction publique ;

M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication ;

Mme Nelly OLIN, ministre de l’écologie et du développement durable ;

M. Hervé MARITON, ministre de l’outre-mer ;

M. Renaud DUTREIL, ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et des professions libérales ;

M. Jean-François LAMOUR, ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative ;
Par ailleurs, étaient ministres délégués :

M. Henri CUQ, ministre délégué aux relations avec le Parlement ;

M. Azouz BEGAG, ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances ;

M. Jean-François COPÉ, ministre délégué au budget et à la réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement ;

M. Gérard LARCHER, ministre délégué à l’emploi, au travail et à l’insertion professionnelle des jeunes ;

Mme Catherine VAUTRIN, ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité ;

Mme Brigitte GIRARDIN, ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie ;

M. Brice HORTEFEUX, ministre délégué aux collectivités territoriales ;

Mme Catherine COLONNA, ministre déléguée aux affaires européennes ;

M. François GOULARD, ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche ;

M. Léon BERTRAND, ministre délégué au tourisme ;

M. François LOOS, ministre délégué à l’industrie ;

Mme Christine LAGARDE, ministre déléguée au commerce extérieur ;
M. Hamlaoui MÉKACHÉRA
, ministre délégué aux anciens combattants ;
M. Christian ESTROSI, ministre délégué à l'aménagement du territoire.

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 19:55

Nicolas Sarkozy est devenu ce matin à l'issu de la cérémonie d'investiture au Palais de l'Elysée le 6ème Président de la Vème République (après Jacques Chirac, François Mitterand, Valéry Giscard d'Estaing, Georges Pompidou et Charles de Gaulle) Voir l'article précédent sur la cérémonie d'investiture et le rappel des anciens Présidents de la Vème République.

Claude Guéant, qui a été son directeur de cabinet aux ministères de l'Intérieur et de l'Economie et son directeur de campagne, a été nommé secrétaire général de l'Elysée.Claude Guéant doit avoir pour adjoint François Pérol, un inspecteur des finances qui était également dans son équipe à Bercy et qui aura surtout la  charge des dossiers économiques et sociaux.Raymond Soubie,  créateur d'Altédia, premier cabinet français de conseil en ressources humaines, réputé pour être un expert des négociations sociales, travaillera aux côtés de François Perol.

Jean-David Levitte, ancien collaborateur de Jacques Chirac, ambassadeur de France à Washington, est devenu conseiller diplomatique du nouveau chef de l'Etat et sherpa.

Emmanuelle Mignon, qui a été une des chevilles ouvrières du programme présidentiel de Nicolas Sarkozy à son poste de directrice des études de l'UMP, est directrice de cabinet à l'Elysée.
Elle est secondée au poste de chef de cabinet par Cédric Goubet, un collaborateur de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur.

David Martinon, qui a été son conseiller diplomatique Place Beauvau, devient son porte-parole à l'Elysée, alors que Franck Louvrier, son conseiller en communication, conserve cette fonction à la présidence de la République.

La "plume" de Nicolas Sarkozy pendant la campagne, Henri Guaino, le suit aussi à l'Elysée, avec le titre de "conseiller spécial".

Jérôme Peyrat, directeur général de l'UMP, devient conseiller du président pour les relations avec le Parlement.

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 07:12

Au moment où le Gouvernement de M. Dominique de Villepin remet sa démission au Chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui a présidé mercredi dernier son 300ème Conseil des ministres et qui s'adressera ce soir une dernière fois à 20 heures aux Français depuis le Palais de l'Elysée; M. Nicolas Sarkozy, Président de la République élu dimanche dernier et qui prenda ses fonctions demain à 11h, au son des 21 coups de canon tiré des Invalides, après avoir démissionné hier de la Présidence de l'UMP, constitue son Gouvernement.

Demain à 11h, après la lecture du résultat de l'élection par le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, la signature du procès verbal d'investiture, la présentation au nouveau chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, du collier de Grand maître de l'Ordre de la Légion d'Honneur et les honneurs militaires, le nouveau Président -comme ses prédécesseurs - se recueillera devant la Tombe du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe puis devant la statue de Georges Clémenceau et celle du Général de Gaulle, fondateur de la Vème République et premier Président de celle-ci. Il rendra aussi hommage aux 35 jeunes fusillés dans le bois de Boulogne en 1944, quelques jours avant la libération de Paris. Nicolas Sarkozy effectuera son premier voyage officiel en Allemagne.

La composition du nouveau Gouvernement devrait être annoncée dans la journée de vendredi par, comme le prévoit le protocole, le Secrétaire Général de l'Elysée.

M. Nicolas Sarkozy, né le 28 janvier 1955 devient à l'âge de 52 ans le 6ème Président de la république Française du 16 mai 2007 au 15 mai 2012.
M. Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932, Président du 17 mai 1995 au 16 mai 2007, a été élu à l'âge de 63 ans.
M. François Mitterand, (26 octobre 1916-8 janvier 1996), Président du 21 mai 1981 au 17 mai 1995, a été élu à l'âge de 65 ans.
M. Valéry Giscard d'Estaing, né le 2 février 1926, Président du 27 mai 1974 au 21 mai 1981, a été élu à l'âge de 48 ans (le plus jeune)
M. Alain Poher, Président du Sénat a assuré l'intérim du 2 avril au 27 mai 1974 en vertu de la Constitution.
M. Georges Pompidou, (5 juillet 1911-2 avril 1974) Président du 20 juin 1969 au 2 avril 1974, a été élu à l'âge de 58 ans.
M. Alain Poher, Président du Sénat a assuré l'intérim du 28 avril au 20 juin 1969 en vertu de la Constitution.
M. Charles de Gaulle (22 novembre 1890-9 novembre 1970), Président du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969, a été élu à l'âge de 69 ans.

Prochain article dans cette catégorie avec la liste du Gouvernement.

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 23:24

Au moment de la passation de pouvoir qui aura lieu le 16 mai 2007 au Palais de l'Elysée entre Jacques Chirac, Président de la République sortant et Nicolas Sarkozy, Président de la République nouvellement élu le 6 mai 2007 en présence des membres du Gouvernement et des membres du Conseil constitutionnel (devant lesquels Nicolas Sarkozy devra prêter serment de servir le pays) et où les époux Jacques et Bernadette Chirac s’apprêtent à déménager Quai Voltaire à Paris dans un duplex de 180 mètres carrés gracieusement mis à leur disposition par la famille de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, le Journal officiel a publié mardi 24 avril le patrimoine du président de la République, Jacques Chirac, conformément à la loi.

P
rincipal constat: en cinq ans, le patrimoine de Jacques Chirac a légèrement diminué.
En effet, lors de sa déclaration en 2002, il atteignait 1 720 000 euros; en 2007, il n’est plus que de 1,4 million euros. Les biens déclarés par le couple présidentiel - marié sous le régime de la communauté - sont les suivants:

1- Le château de Bity en Corrèze acheté en mars 1969 à l’époque où Jacques Chirac était secrétaire d’Etat à l’Economie et aux Finances. Cette vaste demeure, du XVIe siècle, a été acquise pour 210 000 francs. Aujourd’hui, elle est estimée à  500 000 euros.

2- Une petite maison rurale "de quatre pièces  avec grange et deux annexes de deux pièces" sise à Sainte-Féréole, le village où adolescent, Jacques Chirac passait ses vacances et dont il sera plus tard conseiller municipal. Le président a hérité de cette maison à la mort de ses parents. Elle est évaluée à 60 000 euros.
3- Le président possède en outre des meubles et objets d’art  pour un montant de 200 000 euros. Il déclare également une vieille Peugeot 205, année 1984, dont la valeur vénale est quasi-nulle! Enfin, l’appartement de 114 mètres carrés situé rue de Seine dans le VIe arrondissement de Paris, acquis en 1982 par les Chirac, n’est plus leur propriété. Le président en a fait don à sa fille Claude.

Le président élu, Nicolas Sarkozy, obligé par cette déclaration au Conseil constitutionnel avant sa prise de fonction déclare un patrimoine de deux millions d'euros. Il précise disposer de trois contrats d'assurance-vie à la Société générale pour un montant global de 1.906.487 euros, valeur établie au 31 décembre 2006. Il signale également un contrat d'assurance-vie chez Neuflize Vie pour un montant au 31 janvier 2007 de 135.679 euros.
Sa déclaration mentionne aussi un compte courant à Société générale de 10.082,53 euros 
et des plans d'épargne logement à son nom et à ceux de son épouse Cécilia et de ses trois fils pour un total d'environ d'environ 75.000 euros.
S'y ajoutent deux Codevi, l'un à son nom (4.769,62 euros) et l'autre à celui de Cécilia (5.843,12 euros.)
Le président élu déclare également une "Austin mini" datant de 2006 et évaluée à environ 15.000 euros, mais dit ne posséder ni biens immobiliers, ni objets d'art, ni bijoux, ni aucun "meubles meublants", ni valeurs cotées en Bourse.
Il signale enfin posséder 34% des parts de la société d'avocats SELAS Arnaud Claude-Nicolas Sarkozy, dont aucune évaluation n'est fournie.
Côté passif, Nicolas Sarkozy signale une caution pour 34% à titre personnel "d'un prêt de 7 millions de francs contracté par la SELAS pour le rachat de la clientèle". 
Il mentionne également deux emprunts de 50 000 euros pour les "travaux de décoration de l'appartement" et arrivant à échéance l'un en septembre 2007 et l'autre en septemebre 2009.

Si Jacques Chirac possède un patrimoine coquet, il sera un retraité à l’abri du besoin.
D’abord, parce que, en tant qu’ancien président de la République, il a droit à une pension de 63 000 euros brut par an (fixée par une loi de finances de 1955).
Mais le président Jacques Chirac cumule d’autres retraites. 
Celle de député de Corrèze 5 601.86 € par mois,
celle de conseiller général de Meymac (Corrèze) 2 318.42 € par mois,
Celle de maire de Paris 2 480.57 € par mois,
Sa pension de conseiller référendaire à la Cour des comptes dont il est retraité depuis 1993: 3 148.28 € par mois
soit un total de 13 549.13 € par mois en plus.
Si l’on ajoute son indemnité de membre de droit du Conseil constitutionnel (12 000 euros par mois) en tant qu’ancien président de la République, Jacques Chirac devrait percevoir chaque mois, à compter de la cessation officielle de ses fonctions -le 16 mai en principe- environ 31 000 euros de retraite et traitements divers.

On note que le traitement brut du Chef de l'Etat en activité est de 6 751 euros par mois (le Premier Ministre en touche 22 249.31 euros par mois et ses ministres 13 905.82, ses secrétaires d'Etat 12 124, les députés et sénateurs 6 952.91)
Un conseiller régional entre 1.477,24 € (-1 million d'habitants) et 2.585,17 € (+3 millions d'habitants),
un conseiller général entre 1.477,24 € (-250.000 habitants) à 2.585,17 € (+1,25 million d'habitants)
un conseiller municipal entre entre 243,74 € (- 500 habitants) et 2.677,5 € (+200.000 habitants);
leurs présidents respectifs: 2 fois ce traitement.

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 05:22

Le 1er juillet, les mineurs ne joueront plus: deux décrets publiés hier interdiront aux moins de 18 ans - déjà exclus des casinos et du PMU - tous les jeux de loterie et les pronostics sportifs commercialisés par La Française des Jeux (FDJ).

Annoncée fin janvier par le ministre délégué au Budget Jean-François Copé pour lutter contre la dépendance aux jeux, la mesure est destinée à "protéger les publics les plus fragiles".
Depuis deux ans, la France est pressée par la Commission européenne de justifier son monopole sur les jeux d'argent et de hasard placés sous les tutelles étroites des ministères du Budget (FDJ), de l'Intérieur (casinos) et de l'Agriculture (PMU).
A l'appui de ses refus réitérés d'ouvrir le juteux marché français des Jeux d'Argent et de Hasard (JAH) (20,3 milliards d'euros en 2006) aux opérateurs privés étrangers, la France a toujours avancé la nécessité d'un contrôle étatique pour moraliser et sécuriser ce secteur.
Pour interdire les jeux de la Française des Jeux aux mineurs, le ministère du Budget a suivi un avis du Comité consultatif pour la mise en oeuvre de la politique d'encadrement des jeux et du jeu responsable.

Les jeux sont dangereux pour les personnes qui perçoivent le phénomène d'addiction au point de vivre voir de faire vivre leur famille dans la misère. Les conséquences peuvent être plus graves sur la santé des personnes : suicide, agression des proches ...

E
n 2006, les Français ont laissé chaque jour 55,6 millions d'euros dans les caisses de la Française des Jeux (FDJ), du PMU et des casinos.
Les trois grands opérateurs ont enregistré une recette totale de 20,3 milliards d'euros : 9,5 milliards pour la FDJ et ses 40 000 points de vente; 8,1 milliards pour le PMU, ses 225 hippodromes et ses 8 881 points de vente; 2,7 milliards de produit brut des jeux (différence entre mises et gains) dans les 193 casinos (19 000 machines à sous).
Ce sont ainsi 6 milliards d'euros qui ont alimenté les caisses de Bercy en 2006 en prélèvements divers, taxes et autres impôts.

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 23:55

Voici le premier discours qu'a prononcé Nicolas Sarkozy, une fois les résultats du second tour de l'élection présidentielle 2007 confirmé, le 6 mai 2007 à 22h (Voir les résultats du second tour de l'élection présidentielle)

Mes chers compatriotes,

En m’adressant à vous ce soir, dans ce moment qui est, chacun le comprend, exceptionnel dans la vie d’un homme, je ressens une immense émotion.

J’éprouve depuis mon plus jeune âge la fierté indicible d’appartenir à une grande, vieille et belle nation, la France. Je l’aime comme on aime les êtres chers qui nous ont tout donné. Maintenant c’est à mon tour de tout lui donner.

Ce soir ma pensée va aux millions de Français qui aujourd’hui m’ont témoigné leur confiance. Je veux leur dire qu’ils m’ont fait le plus grand honneur qui soit à mes yeux en me jugeant. digne de présider aux destinées de la France.

Ma pensée va à tous ceux qui m’ont accompagné dans cette campagne. Je veux leur dire ma gratitude et mon affection.

Ma pensée va à Madame Royal. Je veux lui dire que j’ai du respect pour elle et pour ses idées dans lesquelles tant de Français se sont reconnus.

Ma pensée va à tous les Français qui n’ont pas voté pour moi. Je veux leur dire que par-delà le combat politique, par-delà les divergences d’opinions, il n’y a pour moi qu’une seule France.

Je veux leur dire que je serai le Président de tous les Français, que je parlerai pour chacun d’entre eux. Je veux leur dire que ce soir, ce n’est pas la victoire d’une France contre une autre. Il n’y a pour moi ce soir qu’une seule victoire, celle de la démocratie, celle des valeurs qui nous unissent, celle de l’idéal qui nous rassemble. Ma priorité sera de tout mettre en œuvre pour que les Français aient toujours envie de se parler, de se comprendre, de travailler ensemble.

Le peuple français s’est exprimé. Il a choisi de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Je veux réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite. Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français. Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres.

Le peuple français a choisi le changement. Ce changement je le mettrai en œuvre parce que c’est le mandat que j’ai reçu du peuple et parce que la France en a besoin. Mais je le ferai avec tous les Français. Je le ferai dans un esprit d’union et de fraternité. Je le ferai sans que personne n’ait le sentiment d’être exclu, d’être laissé pour compte. Je le ferai avec la volonté que chacun puisse trouver sa place dans notre République, que chacun s’y sente reconnu et respecté dans sa dignité de citoyen et dans sa dignité d’homme. Tous ceux que la vie a brisés, ceux que la vie a usés doivent savoir qu’ils ne seront pas abandonnés, qu’ils seront aidés, qu’ils seront secourus. Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent ils ne pourront pas s’en sortir doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres.

J’appelle tous les Français par-delà leurs partis, leurs croyances, leurs origines, à s’unir à moi pour que la France se remette en mouvement.

J’appelle chacun à ne pas se laisser enfermer dans l’intolérance et dans le sectarisme, mais à s’ouvrir aux autres, à ceux qui ont des idées différentes, à ceux qui ont d’autres convictions.

Je veux lancer un appel à nos partenaires européens, auxquels notre destin est lié, pour leur dire que toute ma vie j’ai été européen, que je crois en la construction européenne et que ce soir la France est de retour en Europe. Mais je les conjure d’entendre la voix des peuples qui veulent être protégés. Je les conjure de ne pas rester sourds à la colère des peuples qui perçoivent l’Union Européenne non comme une protection mais comme le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde.

Je veux lancer un appel à nos amis Américains pour leur dire qu’ils peuvent compter sur notre amitié qui s’est forgée dans les tragédies de l’Histoire que nous avons affrontées ensemble. Je veux leur dire que la France sera toujours à leurs côtés quand ils auront besoin d’elle. Mais je veux leur dire aussi que l’amitié c’est accepter que ses amis puissent penser différemment, et qu’une grande nation comme les Etats-Unis a le devoir de ne pas faire obstacle à la lutte contre le réchauffement climatique, mais au contraire d’en prendre la tête parce que ce qui est en jeu c’est le sort de l’humanité tout entière.

Je veux lancer un appel à tous les peuples de la Méditerranée pour leur dire que c’est en Méditerranée que tout se joue, et que nous devons surmonter toutes les haines pour laisser la place à un grand rêve de paix et de civilisation. Je veux leur dire que le temps est venu de bâtir ensemble une Union Méditerranéenne qui sera un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique.

Je veux lancer à tous les Africains un appel fraternel pour leur dire que nous voulons les aider à vaincre la maladie, la famine et la pauvreté et à vivre en paix. Je veux leur dire que nous déciderons ensemble d’une politique d’immigration maîtrisée et d’une politique de développement ambitieuse.

Je veux lancer un appel à tous ceux qui dans le monde croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d’humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et par les dictatures, à tous les enfants et à toutes les femmes martyrisés dans le monde pour leur dire que la France sera à leurs côtés, qu’ils peuvent compter sur elle.

Mes chers compatriotes, nous allons écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire. Je suis sûr qu’elle sera grande et belle, et du fond du cœur ce soir je vous dis :

Vive la République !

Vive la France

Réagissez ...

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 19:12

A l'issue du second tour de l'élection présdentielle qui s'est déroulé le 2 mai 2007 et après 12 ans de présidence de Jacques Chirac suivies de 14 ans de François Mitterand,

le prochain
Président de la République Française
(2007-2012) est
Nicolas SARKOZY

Chers concitoyens, Chers (é)lecteurs, Voici en détail les résultats du second tour de l'élection présidentielle 2007:

Inscrits: 44 372 363; Votants: 37 343 469 (Abstention: 16.03%) Expimés: 35 774 019

Election présidentielle 2 mai 2007 - Second tour
Ségolène Royal (PS) 16 790 611 46.94 %
Nicolas Sakozy (UMP) 18 983 408 53,06 %

Après une maîtrise de droit privé et un DEA de science politiques et un passage à Science Po Paris, il  devient avocat en 1981. 
Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine en 1977, il en devient Maire de 1983 à 2002. 
Il est aussi Vice-Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine chargé de l'enseignement et de la culture de 1986 à 1988. Secrétaire national du RPR chargé de l'animation, de la Jeunesse et de la formation en 1989, il est aussi co-directeur de la liste d'union pour les élections européennes. Secrétaire Général adjoint du RPR chargé des Fédérations en 1992 et 1993, il devient membre du Bureau Politique du RPR, secrétaire général de celui-ci en 1998 et président par intérim en 1999. 
Député de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine de 1988 à 2002, il est nommé ministre du Budget, porte-parole du Gouvernement de 1993 à 1995 puis Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales de 2002 à 2004, il est nommé Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie de 2004 à 2005 en même temps que Président du Conseil général des Hauts-de-Seine. 
Président de l'UMP, il est nommé Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'Amégament du Territoire de 2005 à 2007.

Les élections législatives ont lieu les 10 et 17 juin 2007.

Vive la République et Vive la France.

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