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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:45

Après l'arrêté du 26 juillet 2010 sur les passerelles entrantes, l'arrêté du 21 février 2011 prévoit le nombre d'étudiants pouvant s'inscrire via ces passerelles en 2ème et 3ème année de médecine, odontologie, pharmacie ou sage-femme

Pour résumer :


Centre d'examen Médecine Odontologie Pharmacie Sage-femme
  2ème année 3ème année 2ème année 3ème année 2ème année 3ème année 2ème année 3ème année
Bordeaux II 10 13 2 1 4 2 2 1
Lille II 14 18 2 1 6 3 2 1
Lyon I 10 14 1 1 5 3 1 1
Montpellier I 8 10 2 1 4 3 2 1
Nancy I 13 18 3 1 6 3 1 1
Paris V 18 23 2 1 6 4 2 1
Rennes I 14 19 2 1 6 3 2 1
Total 87 115 14 7 37 21 12 7

 

 

JORF n°0048 du 26 février 2011 page texte n° 41

ARRETE
Arrêté du 21 février 2011 fixant le nombre de places offertes pour l'année universitaire 2011-2012 pour l'admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme
NOR: ETSH1105480A

Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 février 2011 :
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études médicales pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 87. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 10
Lille-II 14
Lyon-I 10
Montpellier-I 8
Nancy-I 13
Paris-V 18
Rennes-I 14
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études odontologiques pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 14. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 2
Lille-II 2
Lyon-I 1
Montpellier-I 2
Nancy-I 3
Paris-V 2
Rennes-I 2
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études pharmaceutiques pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 37. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 4
Lille-II 6
Lyon-I 5
Montpellier-I 4
Nancy-I 6
Paris-V 6
Rennes-I 6
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études de sage-femme pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 12. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 2
Lille-II 2
Lyon-I 1
Montpellier-I 2
Nancy-I 1
Paris-V 2
Rennes-I 2

 

JORF n°0048 du 26 février 2011 page texte n° 39
ARRETE
Arrêté du 21 février 2011 fixant le nombre de places offertes pour l'année universitaire 2011-2012 pour l'admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme
NOR: ETSH1105478A


Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 février 2011 :
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en troisième année des études médicales pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 115. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 13
Lille-II 18
Lyon-I 14
Montpellier-I 10
Nancy-I 18
Paris-V 23
Rennes-I 19
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en troisième année des études odontologiques pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 7. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 1
Lille-II 1
Lyon-I 1
Montpellier-I 1
Nancy-I 1
Paris-V 1
Rennes-I 1
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en troisième année des études pharmaceutiques pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 21. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 2
Lille-II 3
Lyon-I 3
Montpellier-I 3
Nancy-I 3
Paris-V 4
Rennes-I 3
Le nombre de places prévu à l'article 4 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en troisième année des études de sage-femme pour l'année universitaire 2011-2012 des candidats mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 7. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 1
Lille-II 1
Lyon-I 1
Montpellier-I 1
Nancy-I 1
Paris-V 1
Rennes 1

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 16:15

Comme le prévoyait l'arrêté du26 juillet 2010, l'arrêté du 21 février 2011 précise le nombre d'étudiants (54) qui peuvent bénéficier du droit au remords.


Pour résumer:

Centre d'examen Médecine Odontologie Pharmacie Sage-femme
Bordeaux II 5 1   1
Lille II 6 1   1
Lyon I 5 1   1
Montpellier I 4 1   1
Nancy I 6 1   1
Paris V 8 1   1
Rennes I 6 1   1
Total 40 7   7

 

 

JORF n°0048 du 26 février 2011 page texte n° 38

ARRETE
Arrêté du 21 février 2011 fixant le nombre de places offertes pour l'année universitaire 2011-2012 pour l'admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme aux étudiants qui souhaitent exercer leur droit au remords
NOR: ETSH1105483A


Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 février 2011 :
Le nombre de places prévu à l'article 3 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études médicales, pour l'année universitaire 2011-2012, des étudiants mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 40. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 5
Lille-II 6
Lyon-I 5
Montpellier-I 4
Nancy-I 6
Paris-V 8
Rennes-I 6
Le nombre de places prévu à l'article 3 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études odontologiques, pour l'année universitaire 2011-2012, des étudiants mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 7. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 1
Lille-II 1
Lyon-I 1
Montpellier-I 1
Nancy-I 1
Paris-V 1
Rennes-I 1
Le nombre de places prévu à l'article 3 de l'arrêté du 26 juillet 2010 pour l'admission en deuxième année des études de sage-femme, pour l'année universitaire 2011-2012, des étudiants mentionnés à l'article 1er dudit arrêté est fixé à 7. Ces places sont réparties entre les différents centres d'examen désignés par l'arrêté du 20 décembre 2010 ainsi qu'il suit :
Bordeaux-II 1
Lille-II 1
Lyon-I 1
Montpellier-I 1
Nancy-I 1
Paris-V 1
Rennes-I 1

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 08:30

L'observatoire régional de santé (ORS) d'Ile-de-France vient de publier le profil socio-sanitaire de l'Ile-de-France, santé des franciliens.

 

Si en 2006, la population francilienne était de 11 532 409 habitants, le rapport fait apparaître que la part des étrangers est de 12,4% (vs 5,8% pour la France métropolitaine). Le chômage était à 8,4% de la population active et le revenu fiscal médian est plus important dans cette région que pour la France métropolitaine : 20 575€ vs 17 497€.


Sur les caractéristiques socio-démographiques:

*L'Ile-de-France a un meilleur indice conjoncturel de fécondité 1,99 (avec un plus bas pour Paris à 1,58 et un plus fort en Seine-Saint-Denis à 2,37) que la France métropolitaine 1,96

*L'Ile-de-France compte plus de familles monoparentales 15,8% (allant de 12,8% dans les Yvelines à 19,8% en Seine-Saint-Denis) vs 13,1%

*Le taux de chômage à 8,4 (6,8 dans les Yvelines et Essone à 11,4 en Seine-Saint-Denis) est inférieur au niveau national 9,5; de même que le taux de personnes de plus de 15 ans peu pas diplômés 12,1% (8,8% à Paris à 20,2% en Seine-Saint-Denis) vs 13,7%. Les bénéficiaire de la CMU-C en Ile-de-France sont dans la moyenne nationale avec 5,9% (moyenne nationale de 5,8%) avec des écarts de 3,3% dans les Yvelines à 10,6% en Seine-Saint-Denis.


Sur l'espérance de vie

Tant pour les hommes que les femmes, à la naissance (respectivement 79 et 84,9) qu'à 60 ans (respectivement 22,9 et 27,3), l'espérance de vie est supérieure à celle de la France métropolitaine même s'il existe des écarts de 2 ans entre le minimun et maximum (pour les hommes 77,4 à la naissance et 21,6 à 60 ans en Seine-et-Marne à 79,9 et 23,5 dans les Hauts-de-Seine; pour les femmes 83,5 et 25,9 en Seine-et-Marne à 85,6 dans les Yvelines et 28 à Paris)


Sur la mortalité toutes causes:

*La mortalité infantile est légèrement plus forte en Ile-de-France 3,9 pour mille (3,5 dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne) vs 3,6 sauf en Seine-Saint-Denis à 5,4.

*La mortalité générale est sinon plus faible que dans la France entière : celle des hommes 639,9 vs 722; des femmes 371,4 vs 394,8 (on peut noter qu'elle est nettement plus forte que la moyenne nationale en Seine-et-Marne 730,3 et 423,8)

*La mortalité prématurée est plus faible également en ile-de-France 236,6 et 118,6 (vs 273,8 et 122,7) avec des écarts pour les hommes et les femmes de 209,9 et 107,7 dans les Yvelines à 269,2 et 135,2 en Seine-Saint-Denis. Idem la mortalité prématurée évitable est bien plus faible que dans le reste de la France : 74,8 vs 103,2 pour les hommes et 24,1 vs 296 pour les femmes. Elle est plus faible à Paris (62,0 et 20,8) que dans le Val d'Oise (85,3 et 26,9)

*Sur la mortalité et morbidité par cancer, elle est plus basse que la moyenne nationale pour les hommes mais supérieure pour les femmes (en général : 225,1 vs 243 et 120,8 vs 118), plus importante en Seine-et-Marne que dans les autres départements de la région. Pour le cancer du poumon, s'il y en a moins à Paris pour les hommes 53,7, il atteint un sommet pour les femmes 18,6 supérieur à la moyenne nationale.

*Le taux de mortalité par cancer du sein est plus élevé en Ile-de-France que la moyenne nationale 26,3 vs 24,8 (avec un mini à la moyenne nationale en Seine-Saint-Denis et un maxi à 28,1 en Seine-et-Marne) alors que le taux d'incidence du cancer du col de l'utérus se situe dans la moyenne avec 8,8 vs 8,7 (avec un mini de 6,8 dans les Yvelines et maxi de 9,8 dans le Val d'Oise et dans le Val de Marne)


Sur les morbidités et mortalités dues aux maladies cardiovasculaires:

Si le taux de mortalité est plus bas, le taux d'incidence est lui plus élevé (mortalité: 145,1 pour les hommes vs 177 et 84,8 pour les femmes vs 103,1; incidence des AVC : 65,5 vs 57,0 pour les hommes et 39,8 vs 38,9 pour les femmes) Le maximum est quasi atteint systématiquement en Seine-et-Marne dépassant la moyenne nationale pour les incidences des AVC chez les femmes 43,9 vs 38,9 et pour les incidences médico-sociales d'hypertension artérielle tant que les hommes que chez les femmes (308,5 vs 181,6 et 263,7 vs 158)


Sur la morbidité et mortalité par VIH/SIDA

Si le nombre de décès liés est compris entre 11 en Seine-et-Marne et 76 pour Paris, l'ile-de-France en compte 270, bien loin du chiffre national de 728. Pour 100 000 habitants, on dénombrait de 8 découvertes de séropositivité en Yvelines à 58,8 pour Paris avec une moyenne francilienne de 26,5 et métropolitaine de 10,3. La découverte au stade tardif est de 20,0 pour la Seine-et-Marne à 42,9 pour les Yvelines (moyenne francilienne de 26,8 et nationale de 27,6)


Sur la morbidité et la mortalité par tuberculose:

Sur 5589 cas déclarés en France, l'ile-de-France en dénombre 2086, étalé de 129 dans les Yvelines à 605 à Paris avec une incidence pour 100 000 plus grande que la moyenne nationale tant chez les Français (8,4 vs 5,4) que chez étrangers (79 vs 56,2; 109,0 en Seine-Saint-Denis et 112,9 pour Paris)


Sur la morbidité et mortalité pour santé mentale:

Le taux de suicide pour 100 000 tant pour les hommes que les femmes est inférieur au taux national (11,3 vs 23,6 et 4,9 vs 7,9) et jamais supérieur à la moyenne nationale quelque soient les départements, avec des minimums respectivement en Val-de-Marne (4,1 pour les hommes) et à Paris pour les femmes (2,5)


Sur les autres causes de morbidité

*Pour le diabète, l'indice est bien plus élevé que la moyenne nationale (356 vs 320,2 pour les hommes et 230,4 vs 221 pour les femmes avec des écarts très conséquents d'un département à l'autre : pour les hommes de 293,3 dans les Yvelines à 455,1 en Seine-Saint-Denis; pour les femmes passant de 165,5 à paris à 346,7 également en Seine-Saint-Denis.

*Pour la maladie d'Alzheimer, il y en a plus en Ile-de-France (40,7 chez les hommes et 51,9 chez les femmes vs 36,5 et 52,5) avec des pics atteints dans le Val d'Oise à 60,3 pour les femmes et 45,7 pour les hommes dans l'Essonne.


Sur les addictions et conséquences sanitaires

*L'ile-de-France est plutôt bien située en deçà de la moyenne nationale partout sauf pour les usagers réguliers de cannabis à 17 ans à 8% (et même 12% à Paris) vs 7,3%

*Le nombre annuel de décès par surdose est de 36 en Ile-de-France sur les 275 en France avec 0 dans le Val-de-Marne et 8 dans l'Essonne.

*Les 7% d'usagers réguliers d'alcool à 17 ans sont bien en dessous des 8,9 nationaux sauf les 11% à Paris et dans les Hauts-de-Seine; idem pour les 25% d'usagers quotidiens de tabac à 17 ans en dessous des 28,9% nationaux même si 35% s'y déclarent à Paris

 

Source: ORS Ile-de-France, profil socio-sanitaire de l'Ile-de-France, santé des franciliens

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 10:00

L'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP),

La Conférence nationale des Comités de Protection des Personnes (CNCP),

Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé,

 

organisent une

 

Formation à destination des secrétaires des comités de protection des personnes (CPP)

 

à PARIS, les 6 et 7 janvier 2011

Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé,

Site Montparnasse

7/11 place des cinq martyrs du Lycée Buffon - 75014 PARIS

salle RAMOFF - 6144 - 6ème étage

 

Organisation:

Danielle GOLINELLI, ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé,

Elisabeth FRIJA, CPP Ile-de-France I

Josianne JEGU, EHESP

Philippe RUSCH, CPP Sud-Est I

 

Objectifs:

*Renforcer et uniformiser la compréhension de la règlementation autour des dossiers liés aux expérimentations.

*Savoir assurer la recevabilité administrative des dossiers de recherche adressés aux CPP.

*Mettre en oeuvre le règlement intérieur du CPP

*Uniformiser les partiques de gestion administrative et financière et suivi d'activité

*Permettre aux participants d'échanger sur leurs bonnes pratiques et de bénéficier de mises à jour régulières sur la réglementation.

 

Jeudi 6 janvier 2011

Matin

9h15 - Accueil des participants

9h30 - Introduction

Danielle Golinelli, adjointe à la sous-directrice PP DGS - Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé

9h45-12h30 Interventions

*La réglementation en matière d'essais cliniques

Sonia Ecarnot, juriste bureau PP1 DGS - Sabine Kenouch, médecin chargé des recherches biomédicales DGS

*La réglementation du fonctionnement des comités de protection des personnes

Sonia Ecarnot - Sabine Kenouch

10h30 - Pause

*La recevabilité administrative des dossiers, identification des dossiers thématiques des contenus y afférent

Anne-Marie Duguet, CPP Sud-Ouest et Outre-Mer I

Echanges avec les participants à partir des questions et des situations rencontrées

 

12h30-14h - Pause déjeuner

 

Après-midi

14h-17h30

*Les différents interlocuteurs de la secrétaire

Gilles Guy, CPP Ouest II

*La préparation et le suivi de la réunion

Elisabeth Frija, CPP Ile-de-France I

 

Vendredi 7 janvier 2011

Matin

9h-12h

*Le suivi des dossiers

-les amendements, les évènements indésirables graves

Thierry Delangre, CPP Nord-Ouest I

-les modalités d'archivage

Olivier Sigman, juriste, CPP Ile-de-France III

10h30 - Pause

*La gestion comptable budgétaire et financière des CPP

Jean-Yves Lacoste, adjoint au chef de bureau PP1, DGS

-Présentation du dispositif de financement des CPP

-Renseignement des documents budgétaires et comptables

 

12h-13h30 Pause déjeuner

 

Après-midi

13h30-16h

*La gestion comptable budgétaire et financière des CPP - suite

Jean-Yves Lacoste

*Le rapport d'activité

Arlette Juilliart, secrétaire administrative, bureau PP1, DGS

-synthèse, rapport d'activité 2009

-renseignement du rapport d'activité - difficultés

 

Conclusion - Evaluation

 

16h - Fin de la formation

 

Toutes les présentations disponibles sur le site de la CNCP : ICI

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 10:41

C'est aujourd'hui
que commence la 24ème édition du Téléthon,
  Affiche_du_telethon_2010.jpg
avec Anne Roumanoff comme marraine, 

et Juline comme ambassadrice,

animée pendant 30 heures
par Sophie Davant et Nagui,

les 3 et 4 décembre 2009.

Le montant récolté de l'an dernier est de 95 200 117 euros.
Le compteur affichait en fin d'émission 90 107 555 euros

Pour permettre à la recherche de travailler de manière optimale et trouver un traitement,
 un seul mot: donnez
(vous pouvez déduire vos dons de vos impôts à hauteur de 66%)

*par téléphone 36 37

*par internet

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 10:00

Alors qu'approche le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, une conférence de presse a eu lieu hier au ministère.

Une campagne d’information à l’intention du grand public et des professionnels pour inciter au dépistage du VIH sera lancée par l'INPES et le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé.

En plus des 150 000 infectées par le VIH en 2010 en France, les données estiment que 50 000 personnes ignorent leur séropositivité. La campagne montre un suivi médical amélioré et le maitien, pour les personnes contaminées, d'une vie sociale et familiale.

Il existera un dispositif:

*pour les professionnels de santé (Dépistage du VIH et des infections sexuellement transmissibles IST) pour les aider à aborder la question du test et annoncer les résultats accompagné d'une affiche et d'un encart dans la presse médicale du 8 décembre au 11 janvier

*pour le grand public un film du 1er au 21 décembre

*pour les populations homosexuelles, une diffusion gratuite du numéro 5 de Prends-moi pour les gays

*pour les personnes migrantes originaires d'Afrique sub-saharienne, 3 spots sur Radio Africa 1

 

L'InVS souligne que sur les 6 700 nouveaux cas, 2500 ont lieu chez des personnes homosexuelles (37% des diagnostics), faisant de cette catégorie - avec celle des hommes d'origine d'Afrique subsaharienne (33%) - les plus touchés par le VIH.

Si les courbes sont à la baisse ou stable (homme hétérosexuel né en France), elle progresse sensiblement et constamment depuis 2003 pour les hommes homosexuels (environ +600 par an au total) avec 200 fois plus d'incidence de contamination que les personnes hétérosexuelles.

Pour les personnes d'origine subsaharienne, le taux d'incidence du VIH est 30 fois plus élévé chez les hommes et 70 chez les femmes par rapport aux Français contaminés par rapports hétérosexuels.

Dans les rapports hétérosexuels, si 2000 personnes se sont contaminés en 2009, seuls 1300 ont découvert leur séropositivité et souvent à un stade avancé pour 25% d'entre eux, constituant une perte de chance en raison du retard de la mise en oeuvre du traitement.

 

Source:  dossier de presse du ministère.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 20:11

L’Enquête nationale sur les événements indésirables graves associés aux soins (ENEIS) déjà effectuée en 2004 par la DGS et ex-DHOS (devenue DGOS) a été reconduite en 2009. Les résultats sont les suivants (voir le document complet de la DRESS)

Entre avril et juin 2009, sur 31 663 journées d'hospitalisations, ce sont 374 EIG qui ont été identifiés au cours de l’enquête.

 

On retrouve 214 EIG au cours de l’hospitalisation (soit 6,2 ‰ journées d'hospitalisation) Par répartition, 80 ont été identifiés dans des unités de médecine et 134 dans des unités de chirurgie (plus fréquemment dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) que dans les autres centres hospitaliers ou les cliniques privées).

87 de ces 214 EIG sont évitables* (2,7 ‰ jours) dont certains entraîneraient une prolongation d'hospitalisation (1,7 ‰ jours) ou viendraient des actes invasifs (1,7 ‰ jours). Parmi les 87 EIG évitables en 2009, 64 sont consécutifs à des soins non appropriés, à des retards ou à des erreurs dans leur réalisation.

 

Les 160 restants sont eux à l’origine d’une hospitalisation dont 119 en médecine ambulatoire.

Au total, 171 EIG ont été identifiés dans les unités de médecine et 203 dans les unités de chirurgie

La réduction des EIG figure parmi les objectifs de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique (objectifs 26, 27 et 28).

En extrapolant, l'étude montre des EIG survenus pendant une hospitalisation dans une fourchette allant de 275 000 à 395 000 par an, dont 95 000 à 180 000 EIG comme évitables.

Pour les EIG évitables, 1,1 ‰ sont liés aux produits de santé et enfin 0,9 ‰ à une infection liée aux soins.

Dans environ un quart des cas, ont été citées les défaillances humaines des professionnels, la supervision insuffisante des collaborateurs et la communication insuffisante entre professionnels.

 

*Un événement indésirable évitable se définit comme un événement indésirable qui n’aurait pas eu lieu si les soins avaient été conformes à la prise en charge considérée comme satisfaisante au moment de sa survenue

Voir également le décret 2010-1408 sur les évènements indésirables associés aux soins.

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 06:05

L'Université Paris Descartes a organisé une conférence de presse au sujet de la Première année commune aux études santé (cf loi 2009-833 du 7 juillet 2009 relative à cette PAES & arrêté du 28 octobre 2009 sur l'organisation de la PAES & arrêté du 26 juillet 2010 sur les passerelles entrantes & décret 2010-762 sur la commission pédagogique des études de santé) dont voici le communiqué de presse:

 

Mise en place de la Première Année des Etudes de Santé à l’Université Paris Descartes
Le 13 septembre 2010, l’Université Paris Descartes accueillera environ 3500 étudiants entamant leur cursus de Première Année des Etudes de Santé. Fidèle à sa réputation d’excellence acquise dans les quatre domaines de santé que sont la médecine, la pharmacie, l’odontologie et la maïeutique, l’Université Paris Descartes dévoile ses stratégies d’enseignement pour cette rentrée universitaire.
« Le premier objectif de la réforme est de lutter contre le gâchis humain que représente pour une majorité d’étudiants la première année d’étude de santé », déclare Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le mercredi 16 juin 2010 devant les doyens des universités. Pour atteindre cet objectif, une organisation spécifique a été mise au point au sein de l’Université Paris Descartes.
Deux semestres d’enseignements répartis sur deux sites au coeur de Paris :
L’Université Paris Descartes accueillera ses étudiants de PAES au sein de ses locaux situés dans le 6e arrondissement de Paris :
- le Centre universitaire des Saints-Pères situé au 45 rue des Saints-Pères
- la Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Paris située au 4 avenue de l’Observatoire.
Les étudiants seront répartis en 11 sections d'amphithéâtre, 9 au Centre des Saints-Pères et 2 en Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques. Dès la rentrée, l'ensemble des cours filmés et des polycopiés seront disponibles sur une plate-forme de cours en ligne spécialement dédiée à la Première Année des Etudes de Santé. Elle sera accessible, aux étudiants, depuis l'Environnement Numérique de Travail (ENT) de l'Université.
Pour chaque semestre, un professeur assurera la coordination des enseignements.
 

 

Le premier semestre
Point clef de la réforme, il est consacré à l’acquisition de trois Unités d’Enseignement réparties sur 13 semaines de septembre à décembre. Il représente un volume horaire de 255 heures de cours.
Ce tronc commun d’enseignement vise à l’acquisition des concepts des sciences fondamentales (biologie, anatomie, chimie, bio-statistiques…) adaptés à la formation scientifique nécessaire aux 4 filières médicales (Médecine, Pharmacie, Odontologie et Maïeutique). A chacune de ses disciplines sera affecté un coefficient dépendant de la filière choisie au second semestre. Ce dispositif permettra aux étudiants de se présenter aux concours de leur choix et ne les limitera pas à la préparation d’un seul concours.

 

Le deuxième semestre
Le deuxième semestre comprend 12 semaines d’enseignement répartis entre les mois de février et mai 2011. Il représente un volume horaire de 191 heures de cours en tronc commun auxquels s’ajouteront les UE spécifiques à chacune des filières. Chaque UE spécifique donnera lieu à 20 heures de cours supplémentaires. Ainsi, en fonction des choix pédagogiques de chaque étudiant, le deuxième semestre représentera une fourchette horaire de 211 à 271 heures (si l’étudiant choisit de suivre les enseignements des quatre filières). La date de présentation des filières et des différents métiers de la santé est fixée au 7 janvier 2011. Le choix de la filière et l'inscription pédagogique des étudiants se feront durant la dernière semaine de janvier et la première semaine de février 2011.
 

 

Les épreuves
Les concours sanctionnant la Première Année des Etudes de Santé sont organisés en deux parties :
- La première partie des épreuves se déroulera dans la première quinzaine de janvier.
Les résultats seront disponibles dès la fin du mois par affichage mais aussi en ligne via l’ENT de l’Université. Ils donneront lieu à un classement.
A noter : Le dispositif « des passerelles sortantes » permettant de réorienter les étudiants (ayant eu moins de 6/20 à la première partie des examens) vers un autre cycle de licence ne sera pas appliqué pour cette année universitaire.
- La deuxième partie des épreuves aura lieu à la mi-mai et les résultats seront disponibles au plus tard le 30 juin 2011.
Le Numerus Clausus (nombre d’étudiants de la PAES autorisés à poursuivre leurs études en deuxième année de premier cycle d’une des quatre filières de santé à la suite des épreuves terminales de l'année universitaire 2010-2011), sera fixé par arrêté ministériel au cours de l’année. Il sera communiqué aux étudiants par voie d’affichage dès sa parution, ainsi que le nombre d’admis par convention à l’école de kinésithérapie ADERF.

 
Le Tutorat PAES à l’Université Paris Descartes
Le C2P1, une association constituée d’étudiants en deuxième et troisième années, organise depuis maintenant cinq ans un tutorat pour accompagner et préparer les nouveaux étudiants à l’obtention de leur concours.
Ce Tutorat consiste en la préparation de concours blancs et de « sous-colles » :
- Les concours blancs, gratuits, se dérouleront en conditions d’examen, généralement le samedi matin. Chaque étudiant recevra en fin d’épreuve un corrigé lui permettant d’évaluer ses erreurs et ses points faibles. Les grilles QCM seront corrigées par le C2P1.
Un classement sera publié à l’issue de chaque concours blanc.
- Les « sous-colles » réuniront 3 ou 4 étudiants en PAES afin qu'ils s'interrogent dans les matières nécessitant un apprentissage par-coeur (biologie, histologie…). Un étudiant de 2e année ou 3e année aidera à la mise en place de chaque groupe de sous-colle et en assure le suivi au cours de l’année.
Le tutorat est entièrement géré en collaboration avec les enseignants de l’Université Paris Descartes.

 

Contacts presse
Alice Tschudy - Pierre-Yves Clausse
Université Paris Descartes
01 40 46 18 63 - 01 40 46 17 98
presse@parisdescartes.fr

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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 18:15

Cet article est très important pour tous les professionnels de santé, particulièrement les étudiants en médecine en deuxième cycle (DCEM) car fixant pour 5 ans le nombre de postes d'internes dans les spécialités.

 

Arrêté 12 juillet 2010 pour les examens classants nationaux (ECN) et la répartition des internes pour 2010-2011 et les 4 années suivantes. Le nombre d'internes sera 6839 (+653) / 7750 / 7861 / 8039 / 8089. Pour l'Ile-de-France, le nombre est 950 (+40) / 1337 / 1343 / 1381 / 1389.

Les spécialités médicales ont 1204 (+254) / 1363 / 1388 / 1414 / 1421 alors que les spécialités chirurgicales ont 557 (-13) / 636 / 637 / 653 / 643 postes offerts.

Dans la première partie, la médecine générale sera pourvue par 3632 (+299) / 4120 / 4206 / 4318 / 4368; l'anesthésie-réanimation par 318 / 375 / 371 / 380 / 380; la biologie médicale par 86 (+26) / 91 / 88 / 93 / 92; la gynécologie médicale de 24 (-3) / 25 / 24 /25 /24 et l'obstétricale de 177 (+13) / 197 / 195 / 198 / 200; la médecine du travail aura 120 (+15) / 123 / 126 / 128 /130; la pédiatrie de 274 (+21) / 280 / 280 / 281 / 281; la psychiatrie 367 (+17) / 461 / 466 / 470 / 470; la santé publique 80 / 79 /80 / 79 /80.

 

Dans la seconde catégorie, la chirurgie générale a 357 / 409 / 409 /412 / 412; l'ophtalmologie 106 / 112 /115 /117 /116; la radiologie et l'imagerie médicale 166 / 190 / 187 /190 /187; l'oncologie 92 / 119 / 118 / 123 / 125; la cardiologie 139 / 168 / 168 / 171 / 171 et la médecine interne 85 / 100 / 104 /106 /107

 

(en italique, la différence avec l'année dernière)

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 20:45

Comme la loi 2009-833 du 7 juillet 2009 relative à la première année commune aux études de santé (PAES) l'avait envisagée, il sera possible aux étudiants de filière de santé et aux autres de présenter leur candidature, sous réserve de l'obtention de diplôme, afin de suivre un cursus en santé en deuxième année ou troisième. Voici le texte après celui sur le droit au remords.

 

JORF n°0202 du 1 septembre 2010 page 15943 texte n° 35

ARRETE
Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d'admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme

NOR: ESRS1016574A


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et la ministre de la santé et des sports,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de l'éducation, notamment l'article L. 631-1 dans sa rédaction résultant de l'article 1er de la loi n° 2009-833 du 7 juillet 2009 portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants ;
Vu le décret n° 84-932 du 17 octobre 1984 modifié relatif aux diplômes nationaux de l'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté du 17 juillet 1987 modifié relatif au régime des études en vue du diplôme d'Etat de docteur en pharmacie ;
Vu l'arrêté du 18 mars 1992 modifié relatif à l'organisation du premier cycle et de la première année du deuxième cycle des études médicales ;
Vu l'arrêté du 27 septembre 1994 modifié relatif aux études en vue du diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
Vu l'arrêté du 28 octobre 2009 relatif à la première année commune aux études de santé ;
Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 juin 2010,
Arrêtent :

Article 1 En application des dispositions de la loi du 7 juillet 2009 susvisée, les candidats justifiant d'un grade, titre ou diplôme énuméré à l'article 2 du présent arrêté peuvent présenter un dossier de candidature en vue d'une admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Article 2 Les candidats doivent, au plus tard au 1er octobre de l'année considérée :

― soit être titulaires de l'un des diplômes suivants :
― diplôme d'Etat de docteur en médecine ;
― diplôme d'Etat de docteur en pharmacie ;
― diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
― diplôme d'Etat de sage-femme ;
― diplôme d'Etat de docteur vétérinaire ;
― doctorat ;
― soit être titulaires d'un titre d'ingénieur diplômé ;
― soit être anciens élèves de l'une des écoles normales supérieures ; toutefois, les élèves de ces écoles peuvent demander à s'inscrire s'ils ont accompli deux années d'études et validé une première année de master ;
― soit appartenir au corps des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur et exercer leurs activités d'enseignement dans une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d'odontologie.

Article 3 Les candidats doivent déposer avant le 31 mars de chaque année, auprès de l'unité de formation et de recherche médicale, odontologique ou pharmaceutique ou de la structure dispensant la formation de sage-femme où ils souhaitent faire leurs études, un dossier comportant les pièces suivantes :

― copie de leur pièce d'identité ;
― curriculum vitae détaillé à partir de l'année d'obtention du baccalauréat ;
― copie du (des) diplôme(s) obtenu(s) ;
― pour les enseignants-chercheurs, copie de l'arrêté de nomination ;
― pour les élèves et anciens élèves des écoles normales supérieures, un document attestant de leur qualité d'élève fonctionnaire stagiaire ;
― liste des titres et travaux scientifiques, avec éventuellement les tirés à part des travaux les plus significatifs ;
― lettre de motivation précisant notamment les raisons de leur candidature et indiquant l'unité de formation et de recherche de l'université ou la structure dispensant la formation de sage-femme dans laquelle ils souhaitent être affectés.
Toutefois, les candidats qui estiment qu'ils seront en mesure de justifier, au 1er octobre de l'année considérée, de la possession de l'un des titres ou diplômes figurant à l'article 2 du présent arrêté peuvent présenter une attestation émanant de leur établissement d'origine précisant la date à laquelle ce titre ou diplôme pourra, le cas échéant, leur être délivré.
Au titre d'une année donnée, le candidat ne peut postuler qu'en vue d'une seule filière. Le dossier de candidature ne peut être déposé que dans une seule unité de formation et de recherche ou structure de formation.
Nul ne peut bénéficier plus de deux fois des dispositions du présent arrêté.
Les candidats ayant pris deux inscriptions en première année du premier cycle des études médicales ou pharmaceutiques ou en première année commune aux études de santé sont autorisés à se présenter une seule fois dans le cadre de cette procédure.

Article 4 La procédure se déroule dans des universités désignées par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur ; cet arrêté précise la liste des établissements relevant de chaque centre d'examen auquel sont transmis les dossiers des candidats.

Un arrêté des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé fixe, chaque année, le nombre de places affecté à chaque filière et les répartit entre ces centres d'examen.
Le jury d'admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, désigné par le président de l'université centre d'examen, comprend :
― un directeur d'unité de formation et de recherche de médecine ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche d'odontologie ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche de pharmacie ;
― un directeur d'une structure dispensant la formation de sage-femme ;
― trois professeurs des universités et trois maîtres de conférences des universités relevant du groupe des disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques du Conseil national des universités, dont trois au moins ayant la qualité de praticien hospitalier ;
― deux sages-femmes enseignantes.

Article 5 Après examen des dossiers de candidature, chaque jury retient un nombre de candidats au plus égal au double du nombre de places fixé, pour chaque filière, par l'arrêté mentionné à l'article 4 du présent arrêté.

Ces candidats sont convoqués individuellement à un entretien avec le jury.
Suite à ces entretiens, le jury établit la liste des admis, dont le nombre ne peut dépasser celui fixé par l'arrêté précité. Cette liste est communiquée aux universités relevant du centre d'examen, qui notifient les résultats aux candidats.
Le directeur de l'unité de formation et de recherche ou de la structure d'affectation indique au candidat les enseignements complémentaires qu'il doit suivre afin de favoriser la poursuite des études.
Les candidats admis qui n'auraient pas fourni avant le 31 mars la copie de l'un des titres ou diplômes mentionnés à l'article 2 ci-dessus doivent fournir ce document au plus tard le 1er octobre de l'année considérée, sous peine de perdre le bénéfice de leur admission.

Article 6 Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la procédure organisée au titre de l'année 2011.
Article 7 Les candidats ayant épuisé les possibilités de candidature prévues par l'arrêté du 26 mars 1993 relatif aux modalités d'admission en première année de deuxième cycle des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques des candidats n'ayant pas effectué le premier cycle correspondant ne peuvent déposer un dossier qu'en vue d'une admission en études de sage-femme, dans le respect des dispositions prévues aux onzième et douzième alinéas de l'article 3 du présent arrêté.
Article 8 L'arrêté du 26 mars 1993 relatif aux modalités d'admission en première année de deuxième cycle des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques des candidats n'ayant pas effectué le premier cycle correspondant est abrogé.
Article 9 Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle et la directrice générale de l'offre de soins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 26 juillet 2010.


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle,
P. Hetzel

La ministre de la santé et des sports,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l'offre de soins,
A. Podeur

 

 

 

JORF n°0202 du 1 septembre 2010 page 15944 texte n° 36

ARRETE
Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d'admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme

NOR: ESRS1016583A


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et la ministre de la santé et des sports
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de l'éducation, notamment l'article L. 631-1 dans sa rédaction résultant de l'article 1er de la loi n° 2009-833 du 7 juillet 2009 portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants ;
Vu le décret n° 84-932 du 17 octobre 1984 modifié relatif aux diplômes nationaux de l'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté du 17 juillet 1987 modifié relatif au régime des études en vue du diplôme d'Etat de docteur en pharmacie ;
Vu l'arrêté du 18 mars 1992 modifié relatif à l'organisation du premier cycle et de la première année du deuxième cycle des études médicales ;
Vu l'arrêté du 27 septembre 1994 modifié relatif aux études en vue du diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
Vu l'arrêté du 28 octobre 2009 relatif à la première année commune aux études de santé ;
Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 juin 2010,
Arrêtent :

Article 1 En application des dispositions de la loi du 7 juillet 2009 susvisée, les candidats justifiant d'un grade, titre ou diplôme énuméré à l'article 2 du présent arrêté peuvent présenter un dossier de candidature en vue d'une admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.
Article 2 Les candidats doivent, au plus tard au 1er octobre de l'année considérée :

― soit être titulaires de l'un des diplômes suivants :
― diplôme de master ;
― diplôme des écoles de commerce conférant le grade de master ;
― diplôme des Instituts d'études politiques conférant le grade de master ;
― soit justifier de la validation de deux années d'études ou de 120 crédits européens dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme au-delà de la première année.

Article 3 Les candidats doivent déposer avant le 31 mars de chaque année, auprès de l'unité de formation et de recherche médicale, odontologique ou pharmaceutique ou de la structure dispensant la formation de sage-femme où ils souhaitent faire leurs études, un dossier comportant les pièces suivantes :

― copie de leur pièce d'identité ;
― curriculum vitae détaillé à partir de l'année d'obtention du baccalauréat ;
― copie du (des) diplôme(s) obtenu(s) ou attestation justifiant de la validation de deux années d'études ou de 120 crédits européens dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme au-delà de la première année ;
― lettre de motivation précisant notamment les raisons de leur candidature et indiquant l'unité de formation et de recherche ou la structure dispensant la formation de sage-femme dans laquelle ils souhaitent être affectés.
Toutefois, les candidats qui estiment qu'ils seront en mesure de remplir, au 1er octobre de l'année considérée, l'une des exigences mentionnées à l'article 2 du présent arrêté, peuvent présenter une attestation émanant de leur établissement d'origine et précisant la date à laquelle ils seront susceptibles de remplir ces conditions.
Au titre d'une année donnée, le candidat ne peut postuler qu'en vue d'une seule filière. Le dossier de candidature ne peut être déposé que dans une seule unité de formation et de recherche ou structure de formation.
Nul ne peut bénéficier plus de deux fois des dispositions du présent arrêté.
Les candidats ayant pris deux inscriptions en première année du premier cycle des études médicales ou pharmaceutiques ou en première année commune aux études de santé sont autorisés à se présenter une seule fois dans le cadre de cette procédure.

Article 4 La procédure se déroule dans des universités désignées par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur ; cet arrêté précise la liste des établissements relevant de chaque centre d'examen auquel sont transmis les dossiers des candidats.

Un arrêté des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé fixe, chaque année, le nombre de places affecté à chaque filière et les répartit entre ces centres d'examen.
Le jury d'admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, désigné par le président de l'université centre d'examen, comprend :
― un directeur d'unité de formation et de recherche de médecine ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche d'odontologie ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche de pharmacie ;
― un directeur d'une structure dispensant la formation de sages-femmes ;
― trois professeurs des universités et trois maîtres de conférences des universités relevant du groupe des disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques du Conseil national des universités, dont trois au moins ayant la qualité de praticien hospitalier ;
― deux sages-femmes enseignantes.

Article 5 Après examen des dossiers de candidature, chaque jury retient un nombre de candidats au plus égal au double du nombre de places fixé, pour chaque filière, par l'arrêté mentionné à l'article 4 du présent arrêté.

Ces candidats sont convoqués individuellement à un entretien avec le jury.
Suite à ces entretiens, le jury établit la liste des admis, dont le nombre ne peut dépasser celui fixé par l'arrêté précité. Cette liste est communiquée aux universités relevant du centre d'examen qui notifient les résultats aux candidats.
Le directeur de l'unité de formation et de recherche ou de la structure d'affectation indique au candidat les enseignements complémentaires qu'il doit suivre afin de favoriser la poursuite des études.
Les candidats admis qui n'auraient pas fourni avant le 31 mars la copie de l'un des titres ou diplômes mentionnés à l'article 2 ci-dessus doivent fournir ce document au plus tard le 1er octobre de l'année considérée, sous peine de perdre le bénéfice de leur admission.

Article 6 Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la procédure organisée au titre de l'année 2011.
Article 7 Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle et la directrice générale de l'offre de soins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 26 juillet 2010.


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle,
P. Hetzel

La ministre de la santé et des sports,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l'offre de soins,
A. Podeur

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 11:30
Après la publication de la loi 2009-833 du 7 juillet 2009 relative à la première année commune aux études de santé et de l'arrêté du 28 octobre 2009 sur l'organisation, les ministres de tutelle viennent de prendre l'arrêté permettant à des étudiants de changer de filière de santé. Voic le texte
JORF n°0204 du 3 septembre 2010 page 16118 texte n° 36

ARRETE
Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d'admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme des étudiants qui souhaitent exercer leur droit au remords

NOR: ESRS1016568A


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et la ministre de la santé et des sports,
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de l'éducation, notamment l'article L. 631-1 dans sa rédaction résultant de l'article 1er de la loi n° 2009-833 du 7 juillet 2009 portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants ;
Vu le décret n° 84-932 du 17 octobre 1984 modifié relatif aux diplômes nationaux de l'enseignement supérieur ;
Vu l'arrêté du 17 juillet 1987 modifié relatif au régime des études en vue du diplôme d'Etat de docteur en pharmacie ;
Vu l'arrêté du 18 mars 1992 modifié relatif à l'organisation du premier cycle et de la première année du deuxième cycle des études médicales ;
Vu l'arrêté du 27 septembre 1994 modifié relatif aux études en vue du diplôme d'Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
Vu l'arrêté du 28 octobre 2009 relatif à la première année commune aux études de santé ;
Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche en date du 21 juin 2010,
Arrêtent :

Article 1 En application des dispositions de la loi du 7 juillet 2009 susvisée, les candidats justifiant de la validation d'au moins deux années d'études ou de 120 crédits européens dans la filière choisie à l'issue de la première année des études médicales ou à l'issue de la première année commune aux études de santé et qui regrettent ce choix peuvent être autorisés à se réorienter dans la filière à laquelle ils pouvaient initialement prétendre, à l'issue des épreuves de classement de fin de première année.
Article 2 En vue d'une admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, les étudiants visés à l'article 1er du présent arrêté déposent, avant le 31 mars de chaque année, auprès de l'unité de formation et de recherche médicale, odontologique ou pharmaceutique ou de la structure dispensant la formation de sage-femme où ils souhaitent poursuivre leurs études un dossier de candidature comportant :

― copie de leur pièce d'identité ;
― curriculum vitae détaillé à partir de l'année d'obtention du baccalauréat ;
― une attestation de leur université d'origine précisant le choix de filières auquel ils pouvaient prétendre à l'issue des épreuves de classement de fin de première année ;
― une lettre de motivation précisant notamment les raisons de leur candidature et indiquant l'unité de formation et de recherche ou la structure dispensant la formation de sage-femme dans laquelle ils souhaitent être affectés.
Au titre d'une année donnée, un candidat ne peut postuler qu'en vue d'une seule filière. Le dossier de candidature ne peut être déposé que dans une seule unité de formation et de recherche ou structure de formation.
Nul ne peut bénéficier plus de deux fois des dispositions du présent arrêté.

Article 3 La procédure se déroule dans des universités désignées par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur ; cet arrêté précise la liste des établissements relevant de chaque centre d'examen auquel sont transmis les dossiers des candidats.

Un arrêté des ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé fixe, chaque année, le nombre de places affecté à chaque filière et les répartit entre ces centres d'examen.
Le jury d'admission, désigné par le président de l'université centre d'examen, comprend :
― un directeur d'unité de formation et de recherche de médecine ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche d'odontologie ;
― un directeur d'unité de formation et de recherche de pharmacie ;
― un directeur d'une structure dispensant la formation de sage-femme ;
― un enseignant de chacune des filières.

Article 4 Après examen des dossiers de candidature, chaque jury retient un nombre de candidats au plus égal au double du nombre de places fixé, pour chaque filière, par l'arrêté mentionné à l'article 4 du présent arrêté.

Ces candidats sont convoqués individuellement à un entretien avec le jury.
Suite à ces entretiens, le jury établit la liste des admis, dont le nombre ne peut dépasser celui fixé par l'arrêté précité. Cette liste est communiquée aux universités relevant du centre d'examen qui notifient les résultats aux candidats.
Les candidats admis doivent fournir, au moment de leur inscription, une attestation de leur établissement d'origine certifiant qu'ils ont validé deux années d'études ou 120 crédits européens au-delà de la première année, dans la filière initialement choisie.

Article 5 Le choix de filière effectué à l'issue de cette procédure est définitif.
Article 6 Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la procédure organisée au titre de l'année 2011.
Article 7 Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle et la directrice générale de l'offre de soins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 26 juillet 2010.


La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle,
P. Hetzel

La ministre de la santé et des sports,
Pour la ministre et par délégation :
La directrice générale de l'offre de soins,
A. Podeur

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 07:29

Les Agences Régionales de Santé vont signer, en octobre, pour 4 ans avec le Conseil national de pilotage des ARS des contrat pluriannuels d'objectif et de moyen (CPOM).


Trois priorités sont dégagées avec un total de neuf objectifs:


*Améliorer l'espérance de vie en bonne santé

-Réduire la mortalité prématurée évitable

-Développer la promotion de la santé et de la prévnetion des maladies

-Renforcer l'efficacité du dispositif de veille et de sécurité sanitaire


*Promouvoir l'égalité devant la santé:

-Réduire les inégalités territoriales et sociales.


*Développer un système de santé de qualité, accessible et efficient:

-Améliorer la qualité et l'efficience des soins et des services médico-sociaux,

-Adapter l'offre de soins et les services médico-sociaux aux besoins,

-Optimiser l'organisation de la permanence des soins ambulatoires.

-Maîtriser les dépenses de santé (rétablir durablement l'équilibre financier des établissements publics de santé).

-Développer le parcours de soins et de vie des personnes âgées et des personnes handicapées.


Les CPOM vont être révisés à l'été 2011, pour être en adéquantion avec les Projets régionaux de santé (PRS).

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 20:48

La Commission centrale de l'activité libérale de l'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris a remis son rapport 2007, comprenant 22 pages.

 

L'activité libérale est exclusivement permise aux praticiens hospitaliers à temps plein dans le cadre d'un contrat de 5 ans, surveillé par cette commission constituée de 7 membres (3 de la Commission médicale d'Etablissement, 2 du Conseil d'Administration, 1 de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, 1 de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales de Paris et 1 du Conseil de l'ordre des médecins de Paris) en lien avec 22 commission locales, remettant à la CME chaque année un rapport.

De 292 en 2002, il y a eu en 2007 la signature de 336 contrats d'exercice libéral (dont 50 à la Pitié Salpêtrière et 38 à Cochin) dont seulement 22 nouveaux.

La majorité a choisi la quotité de temps maximale, soit 20% de la durée de service hospitalier hebdomadaire (article L6154-2 Code de la Santé Publique)

77% des contrats le sont par des PU-PH, 20% par des PH et 3% par des MCU-PH, majoritairement dans le domaine de la chirurgie (63%) puis de la médecine (26%)


Le montant des titres émis est proche de 2.4 million d'euros.

Depuis le décret 2008-464 du 15 mai 2008, l'assiette de la redevance (pour le prêt des structures) s'établit sur la totalité des honoraires perçus par les praticiens dans le cadre de leur exercice libéral (article D.6154-10-1 CSP)

Le décret n°2008-1060 du 14 octobre 2008 a fixé ces taux, dans les CHU, à 16% pour les consultations et à 25% pour les actes techniques hors imagerie, radiothérapie et médecine nucléaire et biologie.

Même si un nouveau calendrier de l'activité libérale a été mis en place, le bilan est mitigé. des retards, tant des relevés SNIR (Système national inter-régimes) que dans la tenue des commissions locales mettent la commission centrale en difficulté d'exercer sa mission dans les délais. Des rappels ont même été émis et explications demandéesauprès de certaines de ces commissions (Béclère, Beaujon, Cochin - avec un fort différentiel pour 3 praticiens, HEGP, Hôtel Dieu, Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Rothschild - avec une incohérence soulevée pour un praticien sur le volume d'actes, Saint-Louis et Tenon).


Selon le CSP (article R6154-11), les principales missions de la commission sont de vérifier le versement des honoraires, l'affichage des tarifs et que le nombre d'actes réalisés en activité libérale soit inférieur à l'activité public.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 22:10

La 63ème session de l'Assemblée mondiale de la Santé a lieu du 17 au 21 mai à Genève. Les principaux thèmes de santé publique inscrits à l'ordre du jour sont notamment :

Y sera également abordé des questions administratives et financières de l'OMS dont son budget programme.

 

Sur le site de l'OMS, on peut lire:

Le Règlement sanitaire international (RSI) est un instrument juridique international qui a force obligatoire pour 194 pays, notamment pour l'ensemble des États Membres de l'OMS. Il a pour but de prévenir les risques graves pour la santé publique pouvant constituer une menace dans le monde entier, en prenant les mesures qui s'imposent.

Entré en vigueur le 15 juin 2007, il prévoit que les pays notifient à l'OMS certaines flambées de maladies et certains événements de santé publique. Fort de l'expérience unique de l'OMS en matière de surveillance, d'alerte et d'action, le RSI définit les droits et obligations des pays concernant la notification d'événements touchant la santé publique et définit des procédures afin d'assurer la sécurité sanitaire mondiale.

L’évaluation de la riposte mondiale à la pandémie (H1N1) 2009 est menée par le Comité d’examen du Règlement sanitaire international – un comité d’experts possédant un solide bagage de compétences scientifiques et d’expériences pratiques en santé publique. Les membres qui le composent sont des sommités mondiales dans leurs domaines respectifs.


Les objectifs du Millénaire pour le développement fixés par les Nations Unies sont au nombre de huit et l’ensemble des 191 États Membres des Nations Unies ont convenu de s'efforcer de les atteindre d’ici 2015.
La Déclaration du Millénaire des Nations Unies, signée en septembre 2000, engage les dirigeants du monde entier à combattre la pauvreté, la faim, la maladie, l’analphabétisme, la dégradation de l’environnement et la discrimination à l’encontre des femmes.
Les OMD découlent de cette Déclaration et chacun des objectifs s’accompagne de cibles et d'indicateurs spécifiques.

Les huit objectifs du Millénaire pour le développement sont les suivants:

  • éradiquer l’extrême pauvreté et la faim;
  • assurer l’éducation primaire pour tous;
  • promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes;
  • réduire la mortalité de l'enfant de moins de cinq ans;
  • améliorer la santé maternelle;
  • combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies;
  • assurer un environnement durable;
  • mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

Trois de ces huit objectifs et huit des 18 cibles définies sont directement liés à la santé. Certains pays en développement ont accompli des progrès impressionnants dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, des cibles et des indicateurs liés à la santé. Plus nombreux sont ceux qui restent à la traîne. Les progrès sont particulièrement lents en Afrique subsaharienne.


Dans de nombreuses parties du monde, la consommation de boissons alcoolisées est un phénomène courant lors de réunions amicales ou mondaines. La consommation d'alcool n'en risque pas moins d'entraîner des conséquences sanitaires et sociales néfastes car elle engendre ivresse, intoxication et accoutumance.

Outre les maladies chroniques susceptibles de se développer chez ceux qui boivent de grandes quantités d'alcool pendant des années, la consommation d'alcool est aussi associée à une augmentation de risques sanitaires aïgus, notamment de blessures, en particulier lors d'accidents de la route.


Les produits pharmaceutiques –notamment les médicaments– sont un élément fondamental tant de la médecine moderne que de la médecine traditionnelle. Ces produits doivent absolument être sûrs, efficaces, de bonne qualité, et être prescrits et utilisés de manière rationnelle.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 12:20

Un dernier bulletin de l'AFSSAPS vient de détailler les évènements indésirables liés à la vaccination H1N1

 

A la date du 28 mars 2010, plus de 5,7 millions de sujets ont été vaccinés. Depuis le 21 octobre et jusqu’au 28 mars 2010, plus de 4,1 millions de doses de vaccin PANDEMRIX® ont été administrées, d’abord aux personnels de santé, médico-sociaux et de secours des établissements hospitaliers, à partir du 12 novembre 2009 à certaines catégories de personnes prioritaires dans des centres de vaccination dédiés, puis à partir du 26 novembre dans les établissements scolaires.
Plus de 1,6 millions de doses du vaccin PANENZA
®, disponible depuis le 20 novembre 2009, ont été administrées essentiellement aux femmes enceintes et aux nourrissons (de 6 à 24 mois).
A ce jour, quelques milliers de doses de FOCETRIA
® et de CELVAPAN® ont par ailleurs été administrées.

 

Depuis le 20 janvier 2010, les vaccinations peuvent être réalisées par les médecins-généralistes.

A ce jour, environ 5 800 sujets ont été vaccinés par leurs médecins-traitants.


La répartition par tranche d’âges des 5,7 millions de sujets vaccinés est la suivante :
• 4,5 % concernent des enfants âgés de moins de 24 mois ;
• 14,7 % des enfants d’âge compris entre 2 et 8 ans ;
• 13,9 % des enfants et adolescents d’âge compris entre 9 et 17 ans ;
45,6 % des adultes d’âge compris entre 18 et 60 ans ;
• 21,3 % des sujets âgés de plus de 60 ans.


1 - PANDEMRIX® (vaccin avec adjuvant)
Depuis le début de la vaccination, l’Afssaps a eu connaissance de 3855 cas d’effets indésirables (3054 par les professionnels de santé et 801 par les patients), soit un taux de notification d’environ 9,4 pour 10 000 doses administrées.
Sur les 3855 cas rapportés :
• 84,9 % sont survenus chez des sujets âgés de plus de 18 ans (3273 cas) ;
• 0,3 % chez des nourrissons âgés de 6 à 23 mois (12 cas) ;
• 4,5 % chez des enfants de 24 mois à 9 ans (172 cas) ;
• 10,3 % chez des enfants âgés de 10 à 18 ans (398 cas).
La majorité des cas rapportés (95,3%) était d’intensité bénigne à modérée.

Les réactions au site injection sont de 24.9%, celles neurologiques de 17.8% et allergiques de 5%.

Depuis le 21 octobre 2009, il y a eu 307 cas médicalement significatifs. Il s’agit d’effets indésirables dont l’intensité a entrainé une gêne fonctionnelle et/ou une incapacité temporaire

139 cas graves ont été identifiés chez l'adulte (39.6% de troubles nerveux et 20.1% au site injection) et 36 cas graves chez l'enfant (33.3% au site injection, 22.2% du système nerveux, 8.2% troubles respiratoires)


2 - PANENZA® (vaccin sans adjuvant)
Depuis le début de la vaccination, l’Afssaps a eu connaissance de 549 cas d’effets indésirables (431 par les professionnels de santé et 118 par les patients), soit un taux de notification d’environ 3,4 pour 10 000 doses administrées.
On rappelle que PANENZA
® est recommandé pour la vaccination en première intention notamment des femmes enceintes et des enfants âgés de 6 mois à 9 ans.
Sur les 549 cas rapportés :
• 37,7% sont survenus chez des sujets âgés de plus de 18 ans (207 cas) ;
• 15,7% chez des nourrissons âgés de 6 à 23 mois (86 cas) ;
• 42,4% chez des enfants de 24 mois à 9 ans (233 cas) ;
• 4,2% chez des enfants âgés de 10 à 18 ans (23 cas).
La majorité des cas rapportés (84.2%) était d’intensité bénigne à modérée.
Le système de pharmacovigilance a enregistré 406 cas d’effets indésirables non graves (dont 101 notifiés par les patients) correspondant à un total de 968 effets indésirables survenus dans les heures suivant la vaccination

56 cas ont été jugés médicalement significatifs . Il s’agit de douleurs musculaires avec augmentation des enzymes musculaires, de tics, de laryngite avec fièvre, de pétéchies (hémorragie au niveau cutané), de troubles sensitifs au niveau du bras vacciné

27 cas graves ont été identifiés chez l'adulte et 36 chez l'enfant


3 - CELVAPAN® (vaccin à virion entier, cultivé sur cellule vero, inactivé)
Le total cumulé d'évènements indésirables s'élève à 10 cas.

 

4 - FOCETRIA® (vaccin avec adjuvant)
Le total cumulé est de 14 cas :
• 1 cas de fièvre associée à des nausées, des diarrhées et à une fatigue générale, 2 jours après la vaccination, chez un homme de 57 ans (évolution favorable) ;
• 1 cas de rhinite et conjonctivite, 3 jours après la vaccination, chez une femme de 40 ans (évolution favorable) ;
• 1 cas de bronchite asthmatique, 2 jours après la vaccination, chez un homme de 78 ans sans
antécédent d’asthme (évolution favorable) ;
• 1 cas de frissons et difficultés respiratoires chez une adolescente de 17 ans (évolution favorable).

 

5 - Bilan des cas de syndrome de Guillain-Barré
Depuis le début de la vaccination, 9 cas de syndrome de Guillain-Barré ont été rapportés après vaccination avec PANDEMRIX
® (6 cas) et avec PANENZA® (3 cas).


L’analyse de l’ensemble des signalements portés à la connaissance de l’Afssaps à la date du 28 mars 2010 ne remet pas en cause la balance bénéfice-risque des vaccins grippaux PANDEMRIX®, PANENZA,® CELVAPAN® et FOCETRIA®.
L’Afssaps rappelle que tout événement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être dû à une autre cause (antécédents, affections en cours chez le patient). Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même.

 

voir le document intégral.

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