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18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 05:03

Déclaration du Directeur général de l'OMS, Dr Margaret Chan, le 11 juin 2009

Grippe A (H1N1): le niveau d'alerte pandémique passe en phase 6

Dr Margaret Chan, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé,

Mesdames, Messieurs,

Fin avril, l’OMS a annoncé qu’un nouveau virus de la grippe A avait fait son apparition.

Cette souche particulière, H1N1, n’a pas circulé précédemment chez l’homme. Le virus est entièrement nouveau.

Ce virus est contagieux, se propageant facilement d’une personne à l’autre, et d’un pays à l’autre. À l’heure où je vous parle près de 30 000 cas confirmés ont été notifiés dans 74 pays.

Ce n’est qu’une partie du tableau. À quelques exceptions près, les pays enregistrant un grand nombre de cas sont des pays dotés de bons systèmes de surveillance et de dépistage.

Dans certains pays, on ne peut plus remonter des chaînes de transmission interhumaine clairement définies. Dans plusieurs régions du monde, le virus circule désormais largement au sein de la population générale. La poursuite de cette propagation est considérée comme inévitable.

Je me suis entretenue avec d’éminents spécialistes de la grippe, des virologistes et des responsables de la santé publique, et conformément aux procédures établies dans le Règlement sanitaire international, j’ai sollicité l’avis d’un comité d’urgence constitué à cette fin.

Sur la base des données factuelles disponibles et de leur évaluation par ces spécialistes, les critères scientifiques définissant une pandémie de grippe sont remplis.

J’ai donc décidé d’élever le niveau d’alerte à la pandémie de grippe de la phase 5 à la phase 6.

La pandémie de grippe 2009 a maintenant commencé.

Nous sommes dans les tout premiers jours de la pandémie. Le virus se propage mais nous le maintenons sous très étroite surveillance.

Aucune pandémie antérieure n’a été décelée aussi tôt ni surveillée d’aussi près, en temps réel, dès le tout début. Le monde peut maintenant recueillir le fruit des investissements consentis depuis cinq ans pour la préparation en cas de pandémie.

Nous avons une longueur d’avance. Ce qui nous place en position de force. Mais c’est également pour cela que l’on sollicite notre avis et que l’on nous demande de rassurer car les données dont on dispose sont limitées et l’incertitude scientifique reste considérable.

Grâce à une surveillance étroite, à des investigations approfondies et à une notification honnête des pays, nous pouvons nous faire une première idée de la propagation du virus et des pathologies qu’il peut provoquer.

Nous savons également que ce premier tableau très incomplet peut évoluer très rapidement. Les virus dictent leurs propres règles et comme tous les virus grippaux, celui-ci peut modifier les règles, sans rime ni raison, à tout moment.

Au niveau mondial, nous avons de bonnes raisons de penser que cette pandémie, du moins dans ses premiers jours, sera de gravité modérée. Comme nous le savons par expérience, la gravité peut varier d’un pays à l’autre en fonction de nombreux facteurs.

D’après les données factuelles actuellement disponibles, dans l’énorme majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète, souvent en l’absence de toute forme de traitement médical.

Au niveau mondial, la mortalité est faible. Chacun de ces décès est tragique et nous devons nous préparer à ce qu’il y en ait d’autres. Néanmoins nous ne nous attendons pas à une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre d’infections graves ou mortelles.

Nous savons que le nouveau virus H1N1 infecte de préférence des personnes jeunes. Dans pratiquement toutes les régions qui ont connu des flambées importantes et durables, la majorité des cas sont survenus chez des personnes de moins de 25 ans.

Dans certains de ces pays, près de 2% des sujets ont présenté des symptômes graves, évoluant souvent très rapidement vers une pneumonie engageant le pronostic vital.

La plupart des cas d’infection graves et mortels ont touché des adultes entre 30 et 50 ans.

Ce tableau est sensiblement différent de celui que l’on observe au cours des épidémies de grippe saisonnière, au cours desquelles ce sont surtout les personnes âgées fragiles qui décèdent.

Un grand nombre de cas graves sont survenus chez des personnes présentant des affections chroniques préexistantes, mais pas uniquement. Compte tenu des données préliminaires limitées dont on dispose, les problèmes de santé le plus souvent observés sont les maladies respiratoires, notamment l’asthme, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les maladies auto-immunes et l’obésité.

Par ailleurs, il est important de noter qu’environ le tiers à la moitié des infections graves et mortelles surviennent chez des jeunes adultes et des adultes d’âge mûr précédemment en bonne santé.

Incontestablement, les femmes enceintes présentent un risque accru de complications. Ce risque accru revêt une importance supplémentaire lorsque le virus, comme c’est le cas de celui-ci, infecte de préférence des individus plus jeunes.

Enfin, et c’est peut-être ce qui nous préoccupe le plus, nous ne savons pas comment ce virus se comportera dans les conditions qui sont normalement celles des pays en développement. A ce jour, la grande majorité des cas ont été décelés et étudiés dans des pays relativement riches.

J’aimerais souligner deux raisons parmi d’autres qui alimentent cette inquiétude. Tout d’abord, plus de 99% des décès maternels, qui sont un indicateur de la médiocre qualité des soins pendant la grossesse et l’accouchement, surviennent dans les pays en développement.

Deuxièmement, près de 85% de la charge des maladies chroniques et concentrée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Même si la pandémie semble être de gravité modérée dans les pays relativement riches, la prudence veut que l’on s’attende à un tableau plus sombre lorsque le virus se propagera à des régions où les ressources sont limitées, où les soins de santé laissent à désirer et où la prévalence des problèmes médicaux sous-jacents est élevée.

Mesdames et Messieurs,

Une des caractéristiques des pandémies est leur propagation rapide à toutes les parties du monde. Au siècle dernier, cette propagation a généralement pris de 6 à 9 mois, alors même que la plupart des voyages internationaux se faisaient par bateau ou par train. Les pays doivent être prêts à voir apparaître des cas, ou à voir augmenter le nombre de cas dans un proche avenir. Les pays où les flambées semblent avoir atteint leur pic doivent se préparer à une deuxième vague d’infection.

Des recommandations concernant les mesures spécifiques de protection et de précaution ont été adressées aux ministères de la santé de tous les pays. Les pays qui n’enregistrent pas de cas ou peu de cas doivent rester vigilants.

Les pays où la transmission est étendue devraient se concentrer sur la prise en charge appropriée des patients. Le dépistage et l’investigation des cas devraient être limités car ce sont des mesures qui demandent beaucoup de moyens et qui peuvent très rapidement épuiser les capacités.

L’OMS a maintenu un dialogue étroit avec les fabricants de vaccins antigrippaux. Il semble que la production des vaccins contre la grippe saisonnière s’achèvera sous peu et que l’intégralité de la capacité de production pourra être exploitée pour fabriquer le plus grand nombre possible de vaccins contre la grippe pandémique au cours des mois à venir.

En attendant la mise à disposition de vaccins, un certain nombre d’interventions autres que pharmaceutiques peuvent conférer une certaine protection.

L’OMS continue à recommander qu’aucune restriction ne soit apportée aux voyages et qu’il ne soit procédé à aucune fermeture de frontières.

Les pandémies de grippe, quelle que soit leur gravité, sont des événements remarquables en raison de la sensibilité pratiquement universelle de la population mondiale à l’infection.

Nous sommes tous concernés et c’est tous ensemble que nous ferons face.

Je vous remercie.

L'épidémie de grippe A(H1N1), qui a débuté au Mexique et aux Etats-Unis, s'est transformée en pandémie mondiale.

Selon le dernier bilan de l'OMS du 11 juin 2009 (14h00 gmt), 74 pays ont officiellement signalé 28.774 cas de grippe A(H1N1), dont 141 mortels. En 1968, la grippe de Hong Kong, avait fait environ un million de morts. La grippe espagnole afait 40 millions de morts mais ni les antibiotiques ni les antiviraux n'existaient.

Rappelons que la grippe saisonnière habituelle fait chaque année de 250.000 à 500.000 morts.

Selon la directrice générale de l'OMS Margaret Chan, les pays déjà touchés par la grippe A(H1N1) doivent se préparer à une "deuxième vague" de cas. La maladie provoquera de nouveaux décès mais on ne s'attend pas à une hausse soudaine du nombre de cas mortels, a-t-elle ajouté.

Les pays peuvent encourager la réduction des déplacements ainsi que les rassemblements liés aux transports publics et sont invités à distribuer des antiviraux et à mettre en oeuvre les mesures destinées à se procurer les vaccins adéquats.

Ils doivent planifier la distribution de vaccins, accélérer la préparation de campagnes de vaccination de masse et informer régulièrement la population sur l'évolution de la pandémie, les traitements et mesures prophylactiques adéquats et les incidences économiques et sociales.

Comment le virus se propage?
Le virus A/H1N1 se propage par :
-voie aérienne (toux, éternuement ou postillons) avec projection des sécrétions respiratoires contaminées,
-le contact des mains salies par des sécrétions respiratoires infectées,
-par contact rapproché avec une personne infectée ou par des objets contaminés par une personne malade.
Mesures à prendre
*Utiliser des mouchoirs jetables et à usage unique et laver les mains après avec du savon ou une solution hydro-alcoolique très régulièrement, notamment avant de manipuler de la nourriture.
*Nettoyer surfaces et les objets du quotidien et se débarrasser de ses déchets dans des sacs-poubelle hermétiques. Dans les lieux publics où la distance de protection sanitaire (2 mètres) ne pourra être respectée, le port d'un masque de protection doit être envisagé.

En France 

"L'OMS indique qu'il appartient à chaque État de déterminer les mesures de gestion à retenir, en fonction de la situation épidémiologique sur leur territoire", rappelleun communiqué commun des ministères de la Santé et de l'Intérieur. Une réunion de la cellule interministérielle de crise se tiendra ce 12 juin à 9 heures au ministère de l'Intérieur, pour faire un "nouveau point sur la situation épidémiologique en France" et "identifier les conséquences
Toute personne qui présente des signes de toux, difficultés respiratoires et courbatures doit absolument éviter de se déplacer, ne pas se rendre aux urgences, mais contacter son médecin traitant qui orientera si nécessaire la prise en charge par le Samu. Pour plus d'informations : 0825.302.302

Le système et les niveaux d'alerte de l'Organisation Mondiale de la santé en cas d'épidémie

Niveau 1 Pas de contamination d'humains par des virus d'origine animale

Niveau 2 Un virus d'origine animale a contaminé les premiers humains: menace potentielle de pandémie

Niveau 3 Virus actifs dans plusieurs foyers mais pas de transmission massive entre humains, Un virus grippal réassorti animal ou animal-humain a été à l’origine de cas sporadiques ou de petits groupes de cas de maladie dans la population, mais n’a pas entraîné de transmission interhumaine suffisamment efficace pour maintenir les flambées à l’échelon communautaire (déclaré le 25 avril 2009)

Niveau 4 Forte augmentation du risque de pandémie. La transmission interhumaine d’un virus grippal réassorti animal ou animal humain capable de provoquer des flambées à l’échelon communautaire a été vérifiée (déclaré le 27 avril 2009)

Niveau 5 Foyer dans plus de deux pays d'une même région. Signal fort qu'une pandémie est imminente (déclaré le 29 avi 2009)

Niveau 6 Deux régions distinctes de l'OMS (Afrique, Amériques, Asie du Sud-Est, Europe, Méditérranée orientale, Pacifique occidental) touchées par le virus pandémie officiellement déclarée (déclaré le 11 juin 2009)
Voir le programme mondial de lutte contre la grippe.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 06:05

Le numéro 66 de Tendances, présente les résultats de l'enquête ESCAPAD et les niveaux d’usages par les jeunes d’une quinzaine de substances : produits très diffusés (alcool et tabac), illicites (cannabis, cocaïne, drogues de synthèse) ou détournées de leur usage.

Alcool, tabac et cannabis voient leur consommation stabilisées voire en baisse à l'inverse des autres produits illicites en forte hausse.

 

Habitude de consommation et pratiques à risques

Garçons et filles fument autant mais les garçons boivent et consomment plus de cannabis que les filles

En 2008, plus de 9 jeunes sur 10 de 17 ans (92,6 %) déclarent avoir déjà bu de l’alcool. Sept sur dix (70,7 %) indiquent avoir déjà fumé une cigarette. Ils sont près de six sur dix (59,8 %) à avoir déjà été ivres et un peu plus de quatre sur dix (42,2 %) à avoir déjà fumé du cannabis au cours de leur vie. La plupart de ces niveaux sont en repli. L’expérimentation de tabac est en baisse depuis 2000 et celle de cannabis depuis 2003 ; l’usage d’alcool au cours de la vie, après avoir baissé en 2003 s’est stabilisé depuis, alors que celui de l’ivresse est orienté à la hausse depuis 2003.

En 2008, l’âge moyen lors de la 1ère cigarette se situe autour de 13 ans et demi ; celui de la 1ère

ivresse est un peu plus élevé : 15 ans. Le 1er usage de cannabis, lorsqu’il intervient, se situe à peine

plus tard : juste après 15 ans. Depuis 2000, les âges moyens lors des expérimentations de tabac et de cannabis ont connu des évolutions similaires: diminution jusqu’en 2005 puis augmentation jusqu’en 2008 et ce parallèlement pour les deux sexes.

 

Détail par substance

Si un peu plus de 4 jeunes sur dix (41,1 %) déclaraient fumer tous les jours en 2000 : ils sont un peu moins de trois sur dix (28,9 %) en 2008. Quant aux consommations quotidiennes de cannabis, elles suivent également un mouvement descendant continu passant de 12,3% en 2002 à 7,3% en 2008, celle quotidiennes passant de 4,5% en 2002 à 3,2% en 2008.

Les niveaux d’expérimentation des substances psychoactives illicites autres que le cannabis (cocaïne, amphétamines, ectasy, héroïne) ont globalement augmenté entre 2000 et 2008 avec plus de consommation par les garçons et un âge d'expérimentation proche de 16 ans.

La cocaïne progresse continuellement (3,3 % d’expérimentation au lieu de 2,5 % en 2005 et 0,9% en 2000), tout comme le crack qui passe de 0,7 % à 1,0 % entre 2005 et 2008 et les amphétamines, 2,2 en 2005 à 2,7 % en 2008.

L'héroïne franchit le seuil de 1,1 % d’expérimentation (contre 0,7 % en 2005) ; le GHB progresse de 0,3 à 0,4 % et la Kétamine de 0,4 à 0,6 % entre 2005 et 2008. L’expérimentation du LSD passe de 1,1 à 1,2 % tandis que celle du Subutex® est pour les deux années de 0,5 %.

Les produits inhalants, comme le poppers, augmentent également de 5,5% en 2005 à 13,7% en 2008.

Seule bonne nouvelle, l’ecstasy recule de 3,5% en 2005 à 2,9% en 2008.

 

Les principaux indicateurs utilisés dans l’enquête ESCAPAD sont les suivants.

L’expérimentation désigne le fait d’avoir déjà consommé un produit au moins une fois au cours de sa vie. A l’exception des ivresses régulières (au moins dix épisodes au cours des douze derniers mois), les autres indicateurs se réfèrent aux trente derniers jours : usage quotidien de tabac ou de

cannabis (au moins une cigarette par jour), usage régulier d’alcool ou de cannabis (plus de 10 épisodes de consommation).

 

Sixième Enquête de L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) sur la Santé et les Consommations lors de l’Appel de Préparation À la Défense (ESCAPAD), réalisée comme les précédentes avec le soutien de la Direction du Service National, sur un échantillon de 39 542 jeunes âgés de 17 ans en métropole.

Contact presse : OFDT : Julie-Emilie Adès/ 01 41 62 77 46 / julie-emilie.ades@ofdt.fr

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 22:54

Après sa découverte en 1958 du système des groupes tissulaires HLA (Human Leucocyte Antigen) et son Prix Nobel de médecine en 1980, le Pr Jean Dausset, membre de l'Académie de médecine et de l'Académie des sciences et professeur honoraire au Collège de France, est décédé à l'âge de 92 ans.


Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, tient à saluer la mémoire du Professeur Jean Dausset décédé aujourd’hui à l’âge de 92 ans. Il a reçu le prix Nobel de médecine en 1980 pour une découverte qui a ouvert la voie aux greffes d'organe. Ce grand scientifique représente l’excellence de la médecine et de la recherche médicale françaises.
Le chef de l’Etat souhaite rendre hommage, au nom de la Nation tout entière, à celui qui a donné ses lettres de noblesse à l’immunologie. Il adresse ses condoléances les plus attristées à sa famille.
Le Professeur Jean Dausset a découvert en 1958 le système des groupes tissulaires HLA  (« Human Leucocyte Antigen ») qui permet de vérifier la compatibilité entre donneur et receveur lors d'une transplantation d'organe.
Grâce à cette découverte, le don et la greffe d’organes ont pu se développer à travers le monde, sauvant de très nombreuses vies. En France, le don de soi a été fait grande cause nationale pour l’année 2009. Alors que des milliers de personnes sont en attente d’une greffe dans notre pays, le Président de la République forme le vœu que le don continue à progresser pour sauver davantage de vies
.


Le Premier ministre François Fillon salue le "père de la greffe d'organes",  qui "lègue à l'humanité la découverte d'une véritable carte d'identité biologique de l'individu".

"La disparition de ce grand humaniste, pionnier du génome humain, est l'occasion pour le Premier ministre de souligner tout le prix qu'il accorde au développement du don d'organes, qu'il a élevé au rang de 'Grande cause nationale' pour 2009. [...] En ces temps où la solidarité est plus que jamais le ferment de notre Nation, donner un organe, des plaquettes, du sang ou de la moelle osseuse, c'est donner de la vie, pour la vie. C'est le don de soi par excellence".


Le Pr Jean Dausset, né le 19 octobre 1916 à Toulouse d'un père médecin, avait fait ses études secondaires à Paris au lycée Michelet et était devenu docteur en médecine de la Faculté de médecine de Paris en 1945, Interne puis assistant des Hôpitaux de Paris, il s'engage dans les forces libres au
Maroc en 1941. Il est transfuseur pendant la campagne de Tunisie (1943) et la campagne de Normandie en 1944. A la Libération, il se consacre à la recherche au Centre national de transfusion sanguine.

Il avait participé très activement, avec le Pr Robert Debré, à la création des Centres hospitaliers universitaires (1955-1958). Nommé successivement professeur agrégé (1958) puis professeur d'immuno-hématologie à la Faculté de médecine de Paris (1968), il accède en 1977 à la chaire de médecine expérimentale du Collège de France.

Sur le plan scientifique, le Pr Dausset avait "consacré toute sa vie à l'étude du complexe majeur d'histocompatibilité de l'homme (HLA) dont il démontre, à l'aide de greffes de peau faites sur des volontaires, l'importance en transplantation". Il avait publié les premières études sur les associations possibles entre les groupes tissulaires HLA et les maladies et organisé en 1972 le travail anthropologique qui définit les groupes HLA dans les différentes populations du globe.

En 1969, il fonde France-Transplant. L'unité de recherche de l'Inserm qu'il a dirigé à l'Hôpital Saint-Louis de 1968 à 1984 "a décrit de nombreux antigènes du système HLA et a apporté de nombreuses contributions sur la réponse immunitaire de l'homme. [...] Jean Dausset a créé en 1983 le Centre d'étude du polymorphisme humain dont le siège a été au Collège de France et qui contribue à l'établissement de la carte génétique et physique du génome humain et à la localisation des gènes des maladies génétiques".

Enfin, il contribue à l'étude des molécules HLA dites " de tolérance ", en particulier HLA-G qu'inhibe la réaction de la mère contre son foetus incompatible.
HLA-G joue aussi un rôle en protégeant les tumeurs contre la réaction de rejet du patient.

Professeur Honoris Causa de l'Université Libre de Bruxelles, de l'Université de Genève, de Liège, de Lisbonne, de Rome, de Madrid, de Lima, de Zagreb, de Zaragosse, de Buenos Aires et de Las Palmas (Canaries) ; il est membre de l'Académie des Sciences de l'Institut de France (1977), de l'Académie de Médecine (1977) ; Membre étranger de l'American Academy of Arts and Sciences (1979) et de la National Academy of Sciences (Washington, 1980).
Grand Prix des Sciences Chimiques et Naturelles (1967), Médaille d'Argent du CNRS (1967), Grand Prix Scientifique de la Ville de Paris (1968), Prix Cognacq-Jay de 'Académie des Sciences (1969),

Le Pr Dausset était, entre autres distinctions, grand officier de la Légion d'honneur et Grand-Croix du Mérite National.

 
(Sources: site de l'Elysée et du Collège de France)

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 09:37

Eurostat a publié un communiqué de presse hier relatif aux dépenses de protection sociale en 2006

L'UE27 a consacré 26,9% du PIB à la protection sociale
Les ratios les plus élevés en France, en Suède et en Belgique

Dans l' UE27 , les dépenses de protection sociale (1) ont représenté 26,9% du PIB en 2006. Ce taux était de 27,1% en 2005 ainsi qu'en 2004 2 et de 27,2% en 2003 (2) .

La moyenne de l' UE27 continuait de masquer de fortes disparités d'un État membre à l'autre. En 2006, la part des dépenses de protection sociale en pourcentage du PIB était supérieure à 30% en France (31,1%), en Suède (30,7%), et en Belgique (30,1%) et inférieure à 15% en Lettonie (12,2%), en Estonie (12,4%), en Lituanie (13,2%) et en Roumanie (14,0%). Ces écarts reflètent des différences de niveaux de vie, mais illustrent aussi la diversité des systèmes nationaux de protection sociale ainsi que des structures démographiques, économiques, sociales et institutionnelles propres à chaque pays.

En 2006 dans l' UE27, les pensions de vieillesse et de survie représentaient 46% des dépenses totales de protection sociale, les prestations de maladie et de soins de santé 29%, les prestations d'invalidité et familiales 8% chacune, les prestations de chômage 6% et les prestations liées au logement et à l'exclusion sociale 4%.

Ces informations proviennent d'un rapport (3) publié par Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes .


Les dépenses par habitant les plus élevées au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suède

En 2006, les dépenses de protection sociale par habitant, exprimées en SPA (4) (standards de pouvoir d'achat) qui éliminent les différences de niveaux de prix entre les pays, étaient plus de dix fois supérieures au Luxembourg (5) qu'en Roumanie . Après le Luxembourg, les dépenses les plus élevées en SPA par habitant étaient enregistrées aux Pays-Bas et en Suède (chacun à plus de 40% au-dessus de la moyenne de l'UE27) et les plus faibles en Roumanie et en Bulgarie (chacun à 20% de la moyenne de l'UE27).

La part des cotisations sociales dans le financement varie de 31% au Danemark à 80% en Estonie et en République tchèque

En 2006, les deux principales sources de financement de la protection sociale au niveau de l' UE27 étaient les contributions publiques provenant des impôts (38% des recettes totales) et les cotisations sociales (59% des recettes totales). Ces cotisations se répartissent entre celles versées par les personnes protégées, à savoir les salariés, les travailleurs indépendants et les retraités (21% des recettes totales) et celles payées par les employeurs (38%).

Plus de 80% des recettes totales provenaient des cotisations sociales en Estonie et en République tchèque , tandis que plus de 50% des recettes totales étaient alimentées par les impôts au Danemark (63%), en Irlande (53%) et au Royaume-Uni (50%).

1.Les dépenses et recettes de protection sociale sont calculées selon la méthodologie de la version 1996 du Manuel SESPROS (Système européen de statistiques intégrées de protection sociale) jusqu'à la collecte 2007 (données de 2005). Pour la première fois, lors de la collecte 2008 (données de 2006), un nouveau Manuel SESPROS, basé sur les Réglements (CE) 458/2007, (CE) 1322/2007 et 10/2008, a été utilisé. Les dépenses incluent les prestations sociales, les dépenses de fonctionnement et les autres dépenses des régimes de protection sociale . Les prestations sociales sont enregistrées sans aucune déduction d'impôts ou d'autres prélèvements obligatoires à acquitter par les bénéficiaires . Les "prestations fiscales" (réductions d'impôts accordées aux ménages au titre de la protection sociale) sont en général exclues.
2.Les agrégats de l’UE27
pour les années 2003 et 2004 sont basés sur des estimations d'Eurostat.
3.Eurostat , Statistics in focus, 40/2009 " In 2006, gross expenditure on social protection accounted for 26.9 % of GDP in EU27
", disponible gratuitement, et en anglais uniquement, en format pdf sur le site d'Eurostat.
4.Le standard de pouvoir d'achat (SPA) est une unité monétaire artificielle de référence qui permet d'éliminer les différences de niveaux de prix entre les pays. Un SPA permet ainsi d'acheter le même volume de biens ou de services dans tous les pays. Cette unité permet des comparaisons significatives d'indicateurs économiques en volume, entre plusieurs pays.
5.Les données relatives au Luxembourg ne sont pas entièrement comparables du fait qu'une part importante des prestations est versée à des personnes vivant en dehors du pays (principalement des dépenses de santé, des pensions et des prestations familiales). Sans ces versements, les dépenses baisseraient d'environ 15%.

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 04:58
La journée de dépistage des cancers de la peau a lieu ce jour partout en France à l'initiative du syndicat national des dermatologues vénéréologues.

Sans discontinuité depuis maintenant 10 ans, ce syndicat organise une Journée de dépistage des cancers de la peau les dermatologues se mobilisent massivement dans toutes les régions de France en examinant bénévolement (et anonymement) les patients qui se présentent dans des centres de dépistage mis en place pour cette journée.
Au cours de cette seule journée, ce sont environ 20 000 personnes qui sont examinées, et en moyenne une vingtaine de mélanomes et plusieurs centaines d'autres cancers de la peau. sont découverts  lors de cet examen.

Cette action de prévention, relayée ou reprise maintenant par d'autres pays, est saluée par la ministre de la santé et intégrée dans le Plan Cancer souhaité par le gouvernement, en partenariat avec l'Institut National du Cancer (INCa)


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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 04:21

Aujourd'hui, mardi 19 mai 2009, a lieu la Journée mondiale contre les hépatites

En France, les 15 associations régionales de SOS hépatites (www.soshepatites.org ), se sont regroupées sous le slogan "Suis-je le numéro 12 ?" et des actions en région vont avoir lieu.
Etonnement et questionnement par les citoyens lisant ce slogan et réponse par la Fédération SOS hépatites : "une personne sur 12 dans le monde est atteinte d'hépatite B ou C"


Une campagne de sensibilisation a eu lieu ces derniers jours dans les grandes villes et transports en commun avec des messages qui interpellent: "Pour leur première nuît, il/elle lui a offert l'hépatite B" ou encore "A sa naissance, sa mère lui a donné l'hépatite B"
Au même moment, au Sénat, se déroule les 3e assises de lutte contre les hépatites où SOS hépatites est également présent.


Quelques chiffres:
Environ 500.000 personnes sont atteintes en France d'hépatite B ou C causant plus de 4.000 décès par an.

*L'hépatite B chronique touche environ 280 000 personnes en France, et, qui plus est, plus de la moitié l'ignorent. Ce virus entraîne chaque année environ 1 500 décès.
Il est vraiment urgent de connaître les modalités de transmission afin de se protéger : le virus ne se transmet que par voie sexuelle et voie sanguine ou encore de la mère à l'enfant.
Rappelons qu'un vaccin contre l'hépatite B existe depuis 1982 avec des campagnes régulières de vaccination, dépistage et de sensibilisation radiophoniques et télévisuelles et le rappel d'une recommandation de vaccination contre le virus de l'hépatite B dans le 
calendrier vaccinal.

Les chiffres sont sans appel: 20% des personnes atteintes d'hépatite B chronique développeront une cirrhose et 1/3 de ces derniers auront un cancer du foie.

 

L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) estime que, chez les enfants vaccinés entre 1994 et 2007, environ 20 000 nouvelles infections, 8 000 hépatites aiguës, 800 infections chroniques et 40 hépatites fulminantes ont été évitées. Ces résultats reflètent en grande partie la couverture vaccinale élevée obtenue entre 1994 et 1997 chez les adolescents (estimée à 76 % chez les enfants de 11 ans et 65 % chez les adolescents plus âgés).

L’InVS attire l’attention sur le fait qu’en l’absence d’augmentation de la couverture vaccinale chez l’enfant (actuellement inférieure à 30 % chez les nourrissons et de l’ordre de 40 % chez les préadolescents), les effets bénéfiques de la vaccination ne se maintiendront pas à la hauteur des cas évités


*La situation pour l'hépatite C n'est pas plus réjouissante avec 221 000 personnes porteuses chroniques (et 1/3 qui s'ignore) et 2 600 décès par an.
Le virus se transmet par le sang.

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 11:52

La Haute Autorité de Santé a élaboré un projet de rapport sur le transsexualisme et sa prise en charge médicale et souhaite recueillir l’avis de toutes les personnes concernées.

Cette consultation publique débute aujourd’hui et se termine le 31 mai 2009


A la demande du ministère de la Santé et des caisses d’Assurance Maladie, la HAS a rédigé un projet de rapport sur «Situation actuelle et perspectives d’évolution de la prise en charge médicale du transsexualisme en France».

Ce document traite de l’ensemble de la prise en charge du transsexualisme par le système de santé.

Il aborde la prise en charge médicale - diagnostic, hormonothérapie et chirurgie de réassignation - mais également les questions socio-culturelles et juridiques.

Il résulte d’une analyse de la situation au cours de laquelle la HAS a rencontré des transsexuels, des professionnels de santé et des institutionnels.

Afin de recueillir l’avis de tous les acteurs concernés dans la prise en charge du transsexualisme en France, la HAS met aujourd’hui en ligne le projet de rapport (voir documents ci-dessous)


A l’issue de cette phase de consultation publique, qui débute ce jour et se termine le 31 mai 2009, une synthèse et une analyse des commentaires recueillis seront effectuées par la HAS, qui rédigera alors la version définitive du rapport.


«Situation actuelle et perspectives d’évolution de la prise en charge médicale du transsexualisme en France»

La version disponible ci-dessous est une version intermédiaire et provisoire du rapport.

Pour chaque grande partie de ce rapport, nous allons donc vous demander des commentaires.

Ce questionnaire est complet ; vous pouvez répondre à l'ensemble des questions ou seulement à quelques unes.

Tout organisme, association ou institution souhaitant transmettre son avis sur ce projet peut télécharger ces documents, en prendre connaissance, en débattre en son sein, puis répondre au questionnaire en ligne. Un seul avis par association, institution ou organisme sera exploité.
Le questionnaire en ligne vous permet de donner votre avis de manière globale à l'ensemble du projet et de répondre chapitre par chapitre. Vous pourrez formuler des commentaires libres et vous prononcer à l'aide d'une échelle de 1 à 9.

Contacts
Responsable du service presse
Florence Gaudin

Contacts presse HAS

Virginie Lanlo / Gilles Djeyaramane

Tél : 01 55 93 73 18 ou 01 55 93 73 17

contact.presse@has-sante.fr

 

Consultation publique Transsexualisme

contact.transs@has-sante.fr


Documents

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:42

En collaboration entre l'Institut Ipsos et le Conseil National de l'ordre des médecins, l'Observatoire pour la sécurité des médecins a fait paraître le recensement national des incidents pour 2008.

Même si le nombre d'incidents est en 2008 de 535, ce chiffre est encore trop important, se rappochant de ceux de 2004, 2005 et 2006. En 2007, le nombre d'incidents déclarés était de 837. Cependant, il sa'git de déclarations par les praticiens eux-mêmes qui ne reflètent peut-être pas exactement la réalité avec une sous-déclaration.

Si la population médicale est composée à 51% de généralistes et à 49% de spécialistes, les incidents concernent respectivement à 62% la première catégorie et à 35% la seconde.
Les plus touchés sont les ophtalmologistes (37), les psychiatres (26), les gynécologues obstétriciens (25), les dermatologues (12) et les radiologues (10)

Avec 39 incidents, la Seine-Saint-Denis est le département comptant le plus d'incident. Cependant, Paris (22 cas), avec une augmentation de 20 cas en 1 an, prend la quatrième place derrière le Val d'Oise (33) et le Nord (27)

L'incident le plus fréquent est l'agression verbale entre un patient et le médecin (248) suivi du vol et hold-up (99) et des agressions verbales entre le patient et une personne travaillant pour le médecin (57) Les agressions physiques représentent tout de même 61 déclarations et les lettres de menace 14.

Dans 61% des cas, l'incident arrive au cabinet d'exercice en ville.

Dans 8% des cas, une interruption temporaire de travail a été délivrée et dans 4% elle fut supérieure à 8 jours.

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 19:53
En ce moment, une campagne télévisée et des panneaux publicitaires font état d'appels aux dons en lien avce la santé.

D'une part, c'est l'Association pour la Recherche sur le cancer (ARC) qui avec le slogan "Ce serait formidable d'en arriver là" et "le Cancer, c'est la recherche qui l'aura" sollicite la générosité pour lutter contre ce fléau.

D'autre part, c'est l'Institut Pasteur qui appelle vos dons avec des affiches décalées comme "Vos dons sont un fléau pour lui", sur une affiche représentant le virus du sida, "Votre argent va s'occuper de son cas" illustrant par le parasite du paludisme en train d'envahir une cellule, "Votre argent va leur rafraîchir la mémoire", pour illuster lesneurones et les maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer ou encore "vos dons ne vont aps l'aider" sur le cancer de l'estomac.
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 10:09

C'est du 16 au 22 mars 2009 que se déroule grâce à la ligue nationale contre le cancer la semaine nationale de lutte contre le cancer sous le signe de la promotion des activités physiques.

Le solgan retenu attire l'attention:

et le site internet dédié de même www.fautsebouger.fr

Il s'agit d'une véritable campagne d'information de santé publique sur un ton décalé et humoristique.

Selon les mots du Pr Françis Larra, président de la Ligue nationale contre le cancer, "En 2009, la Ligue contre le cancer engage une mobilisation collective sans précédent visant à  faire de la lutte contre le cancer une lutte humaniste, transversale, proche de la population française. Face à  un problème de santé majeur devenu un vrai mal social, la Ligue veut désenclaver la lutte, réduire les inégalités induites par cette maladie et assurer une meilleure qualité de vie pour tous. Et ne laisser personne dans l'indifférence, l'ignorance ou la solitude."

Avec un rappel sur la nécessite d'effectuer 30 minutes d'activité physique par jour, cette campagne se donne 3 objectifs prioritaires:

*Rendre la pratique d'une activité physique très accessible à  une large cible (enfants, adultes et seniors) grâce à  des scènes de la vie quotidienne;

*Sensibiliser et faire adhérer à  la cause : la lutte contre le cancer et

*Ne pas tomber dans un discours stéréotypé ou déjà -vu (culte du corps, jeunesse éternelle, messages moralisateurs et culpabilisants)

Natation, vélo, footing ou simplement marche rapide ou montée d'escalier à pied (au lieu de l'ascenseur) sont des exemples qui permettent d'atteindre cette durée d'exercice nécessaire pour prévenir la survenue et la récidive de cancers et améliorer la guérison pour les personnes atteintes, selon cette campagne (voir
le guide des activités physiques)

La sensibilisation sera d'autant plus efficace qu'elle sera relayée par 300 000 visuels de 4 cartes sur "c'est votre jour de chance", une opération vélo libre service dans de grandes agglomérations et un visuel télévisé dans la série Plus belle la vie.

Retenons donc que la pratique d'une actvité physique contribue au bien-être et à la qualité de vie (relations sociales), permet d’améliorer la condition physique (perte de poids) et intervient dans la prévention et le traitement de nombreuses pathologies à l’âge adulte, comme le  cancer.

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 01:25

L’Afssaps souhaite mettre en garde les personnes infectées par le VIH sur le fait que le protocole expérimental A72 ou JMAR, proposé par l’association Sidaventure par le biais de son site internet, n’a fait l’objet d’aucune autorisation de l’Afssaps à ce jour. Aussi, la participation à ce protocole et en particulier la condition préalable de l’arrêt du traitement antirétroviral, peut entraîner un danger pour la sécurité des patients.

 

L’association Sidaventure propose aux personnes infectées par le VIH un protocole expérimental dénommé « A72 » ou « JMAR ». La participation à ce protocole implique la prise d’un produit qui serait composé de plantes originaires de Madagascar et l’arrêt des traitements antirétroviraux quelques jours avant le début du protocole.


"A ce jour, aucune évaluation de la sécurité et la qualité des produits utilisés au cours de ce protocole pour garantir la sécurité des personnes se prêtant à celui-ci n’a été effectuée par l’Afssaps. De même, ce protocole expérimental ne fait l’objet d’aucune autorisation de recherche biomédicale délivrée par l’Afssaps, ni d’aucun avis favorable d’un Comité de protection des personnes, nécessaires avant la mise en œuvre en France de toute recherche biomédicale.

En l’absence de données soumises à l’Afssaps sur la composition, la qualité, la toxicité du remède et l’éventuelle efficacité du produit utilisé, la participation à ce protocole, qui impliquerait l’arrêt des traitements antirétroviraux prescrits pour le traitement de l’infection par le VIH, pourrait constituer une perte de chance et un danger pour les patients.

L’Afssaps met donc en garde les personnes infectées par le VIH sur les risques pour leur santé de participer au protocole A72 ou JMAR et leur recommande de ne pas interrompre leur traitement antirétroviral."


Contacts presse : Aude Chaboissier - 01 55 87 30 33 / Magali Rodde - 01 55 87 30 22
presse@afssaps.sante.fr

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 07:54

La proposition de loi portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants est discuté au Sénat le 11 février. Vous trouverez dans cet article la proposition de loi et les amendements qui feront l'objet de discussion en séance plénière le 11 février 2009 dès 15h avec les amenements.
Les liens ici présents permettent d'obtenir l'ensemble des documents de ce dossier législatif: le Texte  n° 146 (2008-2009) déposé au Sénat le 18 décembre 2008 accompagné du
Rapport n° 198 (2008-2009) de M. Jean-Claude ETIENNE, fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 4 février 2009 et de l'Avis n° 199 (2008-2009) de M. Gérard DÉRIOT, fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 4 février 2009 ainsi que des Amendements déposés sur ce texte : voir les amendements sur une page

Discussion en séance publique le 11 février 2009


Vous trouverez également ici le texte initial de
La proposition de loi portant création d’une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants (PPL 1182 13ème législature) ainsi que la rapport n°1318 de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales à laquelle le texte fut renvoyé et le compte-rendu intégral de la 1ère séance du 16 décembre 2008, et le texte adopté n°217 le 16 décembre 2008 par l'assemblée nationale (voir le précédent article le 16 décembre 2008 lors du vote par l'assemblée nationale de cette proposition de loi)

Ainsi, le seul point de discussion reste, comme à l'Assemblée nationale, la date d'application de cette réforme: 2009 (date prévue par la circulaire du 1er août 2008), 2010 ou au plus tard 2010. Le principe même de la réforme est unanimement adopté. Ce qui, pour l'instant, au vu du seul dépôts de deux amendements ayant même objet, va simplifier le débat.


N° 146

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2008-2009

Annexe au procès-verbal de la séance du 18 décembre 2008

PROPOSITION DE LOI

ADOPTÉE PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE,

portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants,

TRANSMISE PAR

M. LE PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

À

M. LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

(Renvoyée à la commission des Affaires culturelles, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

L'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi dont la teneur suit :

Voir le(s) numéro(s) :

Assemblée nationale (13ème législ.) :

1182, 1318 et T.A. 217

Article 1er

I. - L'article L. 631-1 du code de l'éducation est ainsi rédigé :

« Art. L. 631-1. - I. - La première année des études de santé est commune aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme. Les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé déterminent par voie réglementaire :

« 1° L'organisation de cette première année des études de santé ;

« 2° Le nombre des étudiants admis dans chacune des filières à l'issue de la première année des études de santé ; ce nombre tient compte des besoins de la population, de la nécessité de remédier aux inégalités géographiques et des capacités de formation des établissements concernés ;

« 3° Les modalités d'admission des étudiants dans chacune des filières à l'issue de la première année ;

« 4° Les conditions dans lesquelles les étudiants peuvent être réorientés à l'issue du premier semestre de la première année des études de santé ou au terme de celle-ci ainsi que les modalités de leur réinscription ultérieure éventuelle dans cette année d'études.

« II. - 1. Des candidats, justifiant notamment de certains grades, titres ou diplômes, peuvent être admis en deuxième année ou en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.

« 2. Peuvent également être admis en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou en première année d'école de sage-femme des étudiants engagés dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme et souhaitant se réorienter dans une filière différente de leur filière d'origine ; cette possibilité de réorientation est ouverte aux étudiants ayant validé au moins deux années d'études dans la filière choisie à l'issue de la première année.

« Les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé arrêtent le nombre, les conditions et les modalités d'admission des étudiants mentionnés aux 1 et 2.

« III. - Le ministre chargé de la santé est associé à toutes les décisions concernant les enseignements médicaux, odontologiques et pharmaceutiques. »

II. - À la dernière phrase du deuxième alinéa de l'article L. 4111-2 du code de la santé publique, le mot : « premier » est remplacé par le mot : « troisième ».

III (nouveau). - Les arrêtés pris en application du présent article font l'objet d'une publication au Journal officiel.

Article 2

La présente loi entre en vigueur à compter de l'année universitaire 2009-2010.

La réorientation des étudiants à l'issue du premier semestre de la première année des études de santé ou au terme de celle-ci est mise en place au plus tard à compter de la rentrée universitaire 2011-2012.

Délibéré en séance publique, à Paris, le 16 décembre 2008.

Le Président,
Signé : BERNARD ACCOYER



 

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Service de la séance

Proposition de Loi

Etudes de santé

(1ère lecture)

(n° 146 , 198 )

N° 2

5 février 2009


AMENDEMENT

présenté par

C

 

G

 


M. DÉRIOT
au nom de la Commission des Affaires sociales


ARTICLE 2



A la fin du premier alinéa de cet article, remplacer les années :

2009-2010

par les années :

2010-2011



Logo : Sénat français

Service de la séance

Proposition de Loi

Etudes de santé

(1ère lecture)

(n° 146 , 198 )

N° 2

5 février 2009


 

AMENDEMENT

présenté par

C

 

G

 


M. ABOUT
et les membres du Groupe Union centriste


ARTICLE 2

A la fin du premier alinéa de cet article, remplacer les mots :

à compter de l'année universitaire 2009-2010

par les mots :

au plus tard à compter de l'année universitaire 2010-2011

Objet

Pour que le principe constitutionnel d'autonomie des universités soit respecté par le présent texte, il est proposé de permettre aux universités prêtes pour appliquer la réforme de le faire dès maintenant.

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 14:50

Après le décret 2009-29 du 9 janvier 2009 créant le Conseil national de l'urgence hospitalière pour une durée de trois ans réflechissant tant sur les structures, la prise en charge et la formation, les membres ont été désignés dans l'arrêté du 12 janvier 2009 et le président en est Pierre Carli par l'arrêté du 19 janvier 2009.

 

Voici les textes:


JORF n°0008 du 10 janvier 2009 page texte n° 23

DECRET
Décret n° 2009-29 du 9 janvier 2009 relatif à la création et aux missions du Conseil national de l'urgence hospitalière
NOR: SJSH0830548D


Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative,
Vu le
décret n° 2006-672 du 8 juin 2006 relatif à la création, à la composition et au fonctionnement de commissions administratives à caractère consultatif,
Décrète :

Article 1 Il est créé auprès du ministre chargé de la santé un Conseil national de l'urgence hospitalière pour une durée de trois ans à compter de la date de publication du présent décret.

Article 2 Le Conseil national de l'urgence hospitalière peut être saisi par le ministre chargé de la santé de toute question concernant l'organisation de la permanence de soins et de la prise en charge en urgence des patients au sein des établissements de santé.

Article 3 Le Conseil national de l'urgence hospitalière est chargé des missions suivantes :
1° Emettre toute proposition dans le domaine de la prise en charge en urgence des patients par les structures de médecine d'urgence des établissements de santé et les structures contribuant à la permanence des soins hospitalière afin d'optimiser la cohésion, la fluidité et l'efficience de cette prise en charge ;
2° Proposer des modes d'organisation de la permanence des soins hospitalière permettant la prise en charge de l'urgence au niveau territorial et au niveau des établissements de santé ainsi que des procédures d'évaluation de ces organisations ;
3° Analyser l'impact des organisations sur les conditions d'exercice et la formation des professionnels médicaux et paramédicaux exerçant en établissement de santé ;
4° Contribuer au recueil et à la diffusion des bonnes pratiques et au développement de la recherche et de l'innovation dans le domaine de la réponse à l'urgence en établissement de santé.

Article 4 Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe la composition du Conseil national de l'urgence hospitalière.
Le conseil national désigne en son sein un bureau dont les règles de composition sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article 5 Le secrétariat du Conseil national de l'urgence hospitalière est assuré par la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins.

Article 6 Le Conseil national de l'urgence hospitalière se réunit au moins deux fois par an. Le bureau du conseil national se réunit autant que nécessaire, soit à la demande du président, soit à la demande du secrétariat du conseil national.

Article 7 La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative est chargée de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 9 janvier 2009.

François Fillon


Par le Premier ministre :

La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative,
Roselyne Bachelot-Narquin

 

 

 


JORF n°0013 du 16 janvier 2009 page 950 texte n° 37

ARRETE
Arrêté du 12 janvier 2009 fixant la composition du Conseil national de l'urgence hospitalière
NOR: SJSH0830561A


La ministre de la santé et des sports,
Vu le décret n° 2009-29 du 9 janvier 2009 relatif à la création et aux missions du Conseil national de l'urgence hospitalière,
Arrête :

Article 1 Le Conseil national de l'urgence hospitalière comprend les membres suivants :
1° Des membres représentant la médecine d'urgence et l'anesthésie-réanimation :
― le président de la Société française de médecine d'urgence ou son représentant ;
― le président de SAMU de France ou son représentant ;
― le président de l'Association des médecins urgentistes de France ou son représentant ;
― le président du Syndicat des urgences hospitalières ou son représentant ;
― le président du Syndicat des médecins des hôpitaux et des établissements privés ou son représentant ;
― le président du Syndicat national des urgentistes de l'hospitalisation privée ou son représentant ;
― le président du Collège français de médecine d'urgence ou son représentant ;
― le président du Collège national des universitaires de médecine d'urgence ou son représentant ;
― le président de la Fédération des collèges régionaux de médecine d'urgence ou son représentant ;
― le président du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs ou son représentant ;
― le président du Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires ou son représentant ;
― le président de la Société française d'anesthésie-réanimation ou son représentant.
2° Des membres représentant les Sociétés savantes, les conseils ou les fédérations des disciplines impliquées dans la permanence des soins des établissements de santé :
― deux représentants du Conseil national de la chirurgie ;
― le président de la Société de réanimation de langue française ou son représentant ;
― le président de la Société française de pédiatrie ou son représentant ;
― le président de la Fédération française de psychiatrie ou son représentant ;
― le président de la Société française de gériatrie et de gérontologie ou son représentant ;
― le président de la Société française de cardiologie ou son représentant ;
― le président de la Société de pneumologie de langue française ou son représentant ;
― le président de la Société française de neurologie ou son représentant ;
― le président de la Société nationale française de gastroentérologie ou son représentant ;
― le président du Conseil professionnel de la radiologie française ou son représentant ;
― le président de la Société française d'hématologie ou son représentant ;
― le président de l'Association nationale des professeurs et des maîtres de conférences biochimistes des unités de formation et de recherche médicales ou son représentant.
3° Des membres représentant la formation des médecins concernés :
― le président de la Conférence des doyens des facultés de médecine ou son représentant.
4° Des membres représentant les transporteurs sanitaires :
― le président de la Fédération nationale des transporteurs sanitaires ou son représentant ;
― le président de la Chambre nationale des services d'ambulances ou son représentant.
5° Des membres représentant les fédérations hospitalières :
― le président de la Fédération hospitalière de France ou son représentant ;
― le président de la Fédération de l'hospitalisation privée ou son représentant ;
― le président de la Fédération des établissements hospitaliers et d'assistance privée ou son représentant ;
― le président de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer ou son représentant ;
― le président de la Fédération nationale de l'hospitalisation à domicile ou son représentant.
6° Des membres représentant les conférences hospitalières et hospitalo-universitaires :
― le président de la Conférence des présidents des commissions médicales d'établissement des centres hospitalo-universitaires ou son représentant ;
― le président de la Conférence des présidents des commissions médicales d'établissement des centres hospitaliers ou son représentant ;
― le président de la Conférence nationale des présidents de commission médicale des établissements privés à but non lucratif ou son représentant ;
― le président de la Conférence nationale des présidents de commission médicale d'établissement de l'hospitalisation privée ou son représentant ;
― le président de la Conférence nationale des directeurs de centres hospitaliers universitaires ou son représentant ;
― le président de la Conférence nationale des directeurs de centres hospitaliers ou son représentant.
7° Des membres représentant les institutions :
― le président du Conseil national de l'ordre des médecins ou son représentant ;
― le président du Conseil national de l'ordre des infirmiers ou son représentant ;
― le président de la Haute Autorité de santé ou son représentant ;
― le directeur d'une agence régionale de l'hospitalisation désigné par arrêté du ministre chargé de la santé ou son représentant ;
― le directeur général de l'Etablissement public de préparation et de réponse aux urgences sanitaires ou son représentant.
8° Des représentants des services du ministère chargé de la santé et du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche :
― le directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins ou son représentant ;
― le directeur général de la santé ou son représentant ;
― le directeur général de l'action sociale ou son représentant ;
― le directeur de la sécurité sociale ou son représentant ;
― le directeur de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques ou son représentant ;
― le directeur général de l'enseignement supérieur ou son représentant.
9° Des personnalités qualifiées nommées par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article 2 La présidence du Conseil national de l'urgence hospitalière est assurée par une personnalité qualifiée désignée par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article 3 Le bureau désigné par le Conseil national de l'urgence hospitalière en son sein comprend, outre le président, neuf membres, dont sept sont désignés comme suit parmi ceux prévus à l'article 1er :
― deux membres parmi ceux mentionnés au 1° ;
― deux membres parmi ceux mentionnés au 2° ;
― deux membres parmi ceux mentionnés au 6° ;
― un membre parmi ceux mentionnés au 7°.

Article 4 Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 12 janvier 2009.

Roselyne Bachelot-Narquin


 


JORF n°0016 du 20 janvier 2009 page 1292 texte n° 98

ARRETE
Arrêté du 19 janvier 2009 relatif à la désignation du président du Conseil national de l'urgence hospitalière
NOR: SJSH0830563A


Par arrêté de la ministre de la santé et des sports en date du 19 janvier 2009, M. le professeur Pierre Carli, professeur des universités, praticien hospitalier, chef du service d'anesthésie-réanimation, hôpital Necker-Enfants malades (Assistance publique-hôpitaux de Paris) est nommé président du Conseil national de l'urgence hospitalière.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 19:10
C’est le le don d’organes, le don de sang, le don de plaquettes et le don de moelle osseuse qui a été choisi comme thème de la Grande Cause nationale 2009 par le Premier ministre, François Fillon. L'an passé, l'accent avait été mis sur la maladie d'Alzheimer.

Le label Grande Cause nationale, attribué par le Premier ministre, permet aux organismes à but non lucratif qui organisent des campagnes faisant appel à la générosité publique d’obtenir des diffusions gratuites (Grande Cause nationale) sur les médias publics.


Avec l’attribution du label Grande Cause nationale au don d’organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse, l’année 2009 permettra aux associations concernées de sensibiliser les Français à cette question.
Malgré les efforts et l’engagement de la société civile, "les besoins non couverts demeurent préoccupants", selon les termes d’un communiqué de Matignon.
Les besoins concernent les produits sanguins pour un million de malades chaque année ; en plaquettes et en moelle osseuse pour des milliers de personnes atteintes de maladies graves comme les leucémies.

Concernant les dons d’organes, le constat n'est pas idéal. L’année dernière, 4 666 malades ont bénéficié de greffes mais 13 000 patients sont encore en attente et 227 personnes sont mortes faute de greffe.

Le don (organes, tissus, moelle, sang) représente un enjeu collossal et pour cela, la Commission européenne a adopté un Plan d'Action pour 2009-2015 qui doit relever 3 défis majeurs : « améliorer la qualité et la sécurité des dons d'organes en Europe », « accroître la disponibilité d'organes » et « rendre plus efficaces les systèmes de transplantation ».

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 16:00

Le 5 et 6 décembre 2008, l'Association Française contre les Myopathies (AFM) organise la 22ème édition du Téléthon avec Julien Clerc comme parrain.

L'an dernier, 102 315 233 euros ont été collectés.

Plus une seconde à perdre, appellez le 36 37

Pour faire un don en ligne: http://www.afm-telethon.fr

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