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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 07:06
Le Bulletin epidémiologique hebdomadaire (BEH) reprend du service après l'interruption estivale. 

Son édition du 4 août 2007 est centrée sur 3 thèmes: 
*l'apparition du choléra en France entre 1973 et 2005, 
*l'usage de cannabis en ile-de-France chez les jeunes entre 1997 et 2005 et 
*la perception du risque épidémique en Rhône-Alpes.

Voir les
précédentes publications du BEH, notamment sur le calendrier vaccinal.
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 21:00

Comme je l'avais déjà annoncé dans un article du 5 janvier 2007, il est vivement urgent de développer les défibrillateurs automatiques dans de nombreux lieux.

En France, chaque année, de 300 à 500 sportifs, athlètes de haut niveau ou footballeurs du dimanche, sont victimes de mort subite, estime le cardiologue Xavier Jouven.
Massage cardiaque par des témoins et utilisation de défibrillateurs dans les stades permettraient de sauver "facilement un quart" des sportifs victimes d'arrêts cardiaques par an, soit "une centaine" en France, a déclaré cet épidémiologiste de l'INSERM, responsable du registre mis en place au printemps 2005 pour recenser les cas de morts subites de sportifs sur l'ensemble du territoire français (voir les décès des footballeurs Antonio Puerta et Marc-Vivien Foé et du volleyeur Cédric Schlienger)
Faute de déclaration exhaustive des décès par toutes les fédérations sportives, l'équipe de l'INSERM doit estimer le nombre total de décès au niveau national d'après les chiffres des départements les plus coopératifs.

Au niveau national, il y aurait 400 à 500 décès par an de sportifs occasionnels ou de haut niveau si l'on fonde l'estimation sur les données les plus fiables remontant du quart des départements. La fourchette est plus large - de 300 à 500 morts - si l'on prend pour base la moitié des départements, a-t-il déclaré.
Il s'agit essentiellement de malaises cardiaques, précise-t-il.
Il faudrait "rendre obligatoires les défibrillateurs dans les stades", insiste-t-il. "On n'envisagerait pas de faire un match dans un stade s'il n'y avait pas d'extincteur", remarque-t-il. "Les députés ont pris cette précaution pour eux-mêmes: il y a un défibrillateur à l'Assemblée nationale", prenons exemple sur eux.
"Il faut faire évoluer les mentalités, c'est une question de santé publique", souligne-t-il.

REAGISSEZ ET FAITES CIRCULER CE MESSAGE. 
VOUS POUVEZ AUSSI EN AVOIR BESOIN

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 21:06

Un nouveau dispositif lancé par la Caisse Nationale de l'Assurance maladie(CNAM), expérimental depuis quelques mois dans 4 départements (Yvelines, Seine-Saint-Denis, val d'Oise et Alpes Maritimes), vient d'être généralisé après accord de la Commission nationale Informatique et Libertés le 10 juillet dernier : il permet aux praticiens d'accéder à l'historique des remboursements des patients sur douze mois via une plateforme Web médecin (le décret 2006-143 du 9 février 2006 relatif aux modalités d'accès des médecins aux données relatives aux prestations servies aux bénéficiaires de l'assurance maladie a instauré ce mécanisme). 
Un thésaurus d'aide à la prescription émis par l'AFSSAPS existe déjà contre les interactions médicamenteuses.

Pour consulter Web Médecin, les praticiens doivent disposer de leur carte professionnelle CPS et de la carte Vitale de leurs patients. Seules les informations relatives aux remboursements y figurent. 
Une lacune apparait relativement rapidement: ce système ne révèle ni les résultats des examens, ni les comptes rendus de consultations et d'hospitalisations; objet du Dossier Médical personnel (DMP) en cours de développement et ralenti par une opposition de la même CNIL sur le codage (notamment pour que les  patients puissent "flouer" certaines informations au praticien qu'ils consultent)

Le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) réserve un accueil mitigé à ce nouvel outil. Ils regrettent un manque de confidentialité dans la mesure où ils ont accès à toutes les informations. « Il est problable qu'un patient en consultation chez un dermatologue n'ait pas forcément envie que ce dernier soit informé qu'il prend une trithérapie ou un traitement psychotrope », souligne le docteur André Deseur, vice-président de la branche exercice professionnel du Conseil national de l'Ordre des médecins.

Pour l'assurance maladie, « ce système a été conçu pour permettre une meilleure prise en charge des patients par le médecin : en évitant, par exemple, les interactions médicamenteuses. Et de cette manière, un praticien occasionnel peut prendre connaissance de l'historique du patient», précise un porte-parole de la CNAM. Cependant, le but du DMP est exactement le même avec en plus, l'absence de redondance d'un acte médical (prescription médicamenteuse, imagerie ...)
Le docteur André Deseur affirme quant à lui :« Quand on suspecte un effet latéral produit par un médicament, on pose la question directement au patient. On peut aussi s'interroger sur le temps nécessaire à la connexion [au site Web Médecin] et à celui passé en ligne à piocher parmi une liste chronologique de remboursements. Et si l'outil n'est pas utilisé, pourra-t-on nous en tenir rigueur ? »

La CNAM tente de rassurer les patients.« Chacun peut refuser l'accès à l'historique de ses dépenses de santé et cette décision n'influera en rien sur les remboursements. »
La CNIL a émis une recommandation :« L'information des assurés est primordiale dans la mesure où ils remettent leur carte Vitale pour la télétransmission. Il faut que le médecin différencie les deux opérations, la consultation de l'historique et les remboursements, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur ce que le patient l'autorise à faire », précise Sophie Vulliet-Tavernier, directeur des affaires juridiques à la Cnil. Le médecin aura-t-il le temps?

Au niveau de la sécurité, les garanties présentées par l'assurance maladie sont apparues suffisantes à la CNIL :« Les informations ne sont accessibles que grâce à la carte CPS du professionnel et ses codes d'identification. Les données sont cryptées. Tout comme la communication entre le portail permettant d'accéder au Web Medecin et les serveurs des organismes complémentaires. » Mais la CNIL recommande tout de même l'utilisation d'un antivirus et d'un pare-feu, afin de réduire les risques d'intrusion sur l'ordinateur du médecin, inconvénient qui ne pourra exister avec le DMP dont les données sont ultra sécurisées.

Selon l'assurance maladie, 3 000 médecins se sont inscrits pour avoir accès à ce dispositif. Elle espère dès le mois de novembre en compter 20 000. Les praticiens doivent obligatoirement posséder une connexion haut débit sans laquelle ils ne pourront accéder au portail Web Médecin, ce qui est le cas dans les régions expérimentales mais pas obligatoirement dans toutes les villes de France. Certains praticiens - rares - ne sont même pas équipés d'ordinateur. Existera-t-il une différence de traitement selon que l'on consulte en mileu rural ou urbain?

Comment vont se conjuger ce dossier et le DMP?

Utilisateurs, patients; visiteurs assidus de ce site, REAGISSEZ ....

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 19:10

La présidente de l'association France-Alzheimer, Armette Meyrieux déplore "un retard dans tous les domaines" et a appelé la société à une prise de conscience afin de mieux lutter contre cette maladie.

"C'est un choix politique qu'il faut engager pour répondre à l'attente du million de malades et de leurs familles", a expliqué Arlette Meyrieux avant une rencontre avec le Premier ministre François Fillon à Matignon.

Le président de la république, Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré le 20 juin faire de la lutte contre le cancer et contre la maladie d'Alzheimer ainsi que des soins palliatifs "un chantier présidentiel", effectuera demain un déplacement dans les Landes, consacré notamment aux questions de la dépendance due à l'âge ou à la maladie et à la "solidarité intergénérationnelle", a annoncé l'Elysée.
De son côté, M. Fillon vient d'attribuer le label "Grande cause nationale" pour 2007 au collectif Alzheimer réunissant 29 organisations.

Selon Mme Meyrieux, "malgré quelques avancées, il y a encore beaucoup de retard dans la prise en charge. (...) Il y a un retard dans tous les domaines qui concernent la maladie, notamment la recherche, (et dans) l'accompagnement des familles et des malades qui vivent une situation difficile".
"La société", a-t-elle ajouté, "doit prendre conscience et mettre les moyens". Il faut "regarder les choses autrement pour apporter l'accompagnement là où c'est nécessaire", a-t-elle insisté, pointant notamment la question du maintien à domicile des malades.
Mme Meyrieux a déclaré après l'entretien avoir trouvé François Fillon "très intéressé, très ouvert" aux questions soulevées.

Demain, le président Nicolas Sarkozy visitera notamment un service d'hôpital de jour du centre de gériatrie de Dax, destiné à permettre le maintien à domicile des personnes en début de maladie d'Alzheimer.
Il visitera également une maison de retraite médicalisée, avant de participer à une table ronde avec des représentants des professionnels de santé, des familles et des élus.

M. Sarkozy souhaite notamment à travers cette visite "afficher sa volonté d'améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes pour leur permettre de choisir librement de rester à domicile ou d'être accueillies en établissement", selon la présidence.

Maladie neurodégénérative du cerveau, Alzheimer figure, avec les accidents vasculaires cérébraux (AVC), parmi les principales causes de dépendance (voir les nouveaux critères de définition de la maladie d'Alzheimer).
La France compterait quelque 860.000 cas d'Alzheimer et de troubles apparentés. Ce nombre pourrait atteindre 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040.
Voir la précédente conférence pour l'élaboration de la Charte Alzheimer par l'espace éthique de l'AP-HP.

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 17:48

Un an après la commercialisation de Gardasil, le premier vaccin contre le cancer du col de l'utérus, des chercheurs tentent d'en fabriquer un autre, cent fois moins cher, à partir de plants de tabac.

Ce nouveau vaccin pourrait coûter 2,2 euros les trois doses (trois dollars), contre 263,7 euros (360 dollars) pour celui des laboratoires américains Merck & Co.

Les Drs Bennett Jenson et Shin-je Ghim, avec un chercheur indien, le Dr Partha Basu, ont prévu de tester ce traitement encore expérimental dans le cancer du col de l'utérus, mais à un stade avancé.
Selon le Dr Basu, qui dirige le service d'oncologie gynécologique de l'Institut national du cancer Chittaranjan de Calcutta, 120.000 nouveaux cas de cancer du col utérin sont découverts chaque année en Inde, dont 80% à un stade trop avancé pour être traités.

Les problèmes en Inde sont les mêmes que ceux qui se posent dans le reste des pays en développement où la pauvreté et le manque d'accès au système de soins conduisent à un diagnostic tardif et une mort précoce, explique Kenneth Palmer, un chercheur travaillant avec les Drs Jenson et Ghim.

L'équipe a commencé par identifier une cible, la protéine L-2, logée sur le papillomavirus, ce virus sexuellement transmissible responsable du cancer du col. 
Dans un deuxième temps, pour mettre au point le vaccin, ils ont créé un gène synthétique qui exprime la même protéine dans les plantes, puis l'ont inséré dans un virus de tabac. Ce virus est utilisé pour infecter les plantes et faire "pousser" le vaccin à bas prix. Six à dix jours plus tard, ils ont procédé à la séparation des parties du tabac jusqu'à ce qu'ils obtiennent de la protéine pure.
Cette protéine produit des anticorps capables de protéger contre au moins 13 souches de virus connues pour provoquer un cancer du col de l'utérus.
Les choses sont différentes pour ce qui est de la protéine utilisée pour fabriquer le Gardasil. Approuvé en juin dernier pour les fillettes et femmes âgées de neuf à 26 ans, Gardasil protège contre les deux souches virales responsables d'environ 70% des cancers du col. (voir les articles sur le Gardasil)
Le vaccin fait à base de tabac s'est quant à lui montré efficace chez cinq chiens qui se sont avérés protégés quand les chercheurs ont essayé de les infecter avec un papillomavirus canin oral, a déclaré Kenneth Palmer.

La phase I des essais cliniques humains pourrait démarrer dès la fin de l'année 2008 aux Etats-Unis, a ajouté M. Palmer. Quand le développement sera lancé, les médecins et les agences bailleuses de fonds pourront envisager la mise en place d'une étude dans ce pays

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 21:36

Deux nouveaux gènes susceptibles d'accroître le risque de souffrir de la sclérose en plaques (SEP), maladie inflammatoire touchant la moelle épinière et le cerveau, ont été découverts, selon des études scientifiques publiées aujourd'hui.
Ces travaux pourraient apporter un nouvel éclairage sur les causes de la sclérose en plaques (SEP), vraisemblablement liées à une interaction entre susceptibilité génétique et facteurs environnementaux.

Chez les personnes souffrant de SEP, pour des raisons encore mal comprises, le système immunitaire attaque la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses et joue un rôle d'isolant comme la gaine de fils électriques. Cette destruction entraîne des sortes de "courts circuits" qui entravent le passage de l'influx nerveux, causant notamment des troubles de la motricité, de l'équilibre, de la parole ou de la vue.

Plusieurs gènes impliqués dans la survenue de la maladie avaient déjà été identifiés dans les années 70 sur le chromosome 6.
Les résultats publiés dans Nature Genetics et le New England Journal of Medicine représentent une nouvelle avancée trente ans plus tard, selon les équipes de recherches américaines et européennes qui ont comparé les séquences d'ADN de milliers de patients souffrant de SEP avec celles de personnes indemnes de cette maladie.

Les nouveaux gènes identifiés contrôlent la fabrication de récepteurs à interleukine (l'interleukine 7 ou IL7 et l'IL2), des protéines qui servent "d'antennes" à la surface des cellules immunitaires. De minimes variations de la séquence de ces gènes entraîneraient un risque accru de 20 à 30% de souffrir d'une sclérose en plaques.
Chez les personnes atteintes, la séquence particulière (variant) d'un gène situé sur le chromosome 5 conduirait à une moindre présence de récepteurs de l'IL7 à la surface des cellules, mais à leur plus forte concentration dans le sérum sanguin, selon les travaux de Jonathan Haines (Nashville, Etats-Unis) et de ses collègues. Il en résulterait une altération de l'activité du système immunitaire.

Les chercheurs ont également identifié des variants du gène IL2R (Récepteur alpha pour l'interleukine 2) déjà impliqué dans d'autres maladies immunitaires, dont le diabète de type 1.
"Chaque gène contribue à seulement une petite part du risque. La grande question est de comprendre comment ils interagissent les uns avec les autres", selon David Hafler (Harvard Medical School, Boston, Etats-Unis).

Les gènes de susceptibilité à la SEP découverts dans les années 70 concernaient le système d'identité tissulaire (HLA), c'est-à-dire des protéines destinées à permettre au système immunitaire de distinguer le soi du non-soi, et donc de savoir identifier les cellules de notre propre corps sans les confondre avec des microbes envahisseurs.
Voir aussi le dernier article sur l'identification de gènes associés à des pathologies.

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 14:31

Quatre millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année en raison de dangers liés à l'environnement tels que la pollution de l'air et de l'eau ou l'exposition à des substances chimiques, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié hier.

Intoxications, infections respiratoires aiguës, maladies intestinales et paludisme transmis par des moustiques évoluant dans des eaux sales sont responsables de l'essentiel de ce bilan, dit le rapport technique de l'OMS.

"C'est un fait dont nous avons toujours eu connaissance intuitivement, mais sans jamais y mettre de chiffre", a déclaré Jenny Pronczuk, spécialiste de l'OMS.

D'après le rapport, environ 30% des affections et des décès d'enfants dus aux maladies peuvent être attribués à des risques liés à l'environnement.

Les produits chimiques ont toutefois des effets très variables à mesure que l'enfant grandit, et les effets de l'exposition à des toxines dans le ventre de la mère peuvent n'émerger qu'à l'adolescence, note le rapport établi par 24 chercheurs.
"Si l'on prend l'exposition au plomb, l'effet sera différent si l'enfant a été exposé in utero parce que le plomb de la mère passe dans le sang de l'enfant", a-til encore dit.

L'Afrique est la partie du monde la plus touchée par les maladies liées à l'environnement, suivie de certaines régions d'Asie du Sud-Est.

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 19:54

Alors que les besoins en sang en été sont de plus en plus importants, l'Etablissement français du sang (EFS) propose une initiative plutôt originale afin d'attirer le plus grand nombre de personnes à faire un geste. 

En échange de quelques millilitres de sang, un grand chef cuisinier étoilé met vos papilles en éveil.

L'idée est originale et les donneurs se bousculent. Chaque été, l'EFS a besoin d'environ 1.500 dons par jour, un chiffre relativement élevé en comparaison du nombre de donneurs. Après les caravanes qui sillonnent la route des vacances, les tentes installées sur les foires et autres lieux de divertissement, l'été 2007 est placé à l'EFS sous le signe de la gastronomie. Quelques minutes de votre temps peuvent sauver des vies.

Une pincée de sushi de thon recouvert d'un triangle de foie gras, un zeste de mozzarella en cube et une ampoule de soupe à la tomate, le tout accompagné d'un demi-macaron framboise et rose, la collation après la collecte de sang était signée jeudi par Jean-François Piège, le célèbre chef étoilé du restaurant "Les ambassadeurs" de l'hôtel Crillon à Paris.

Durant trois jours, trois prestigieux chefs se relaient place de la Bastille à Paris, remerciant les plus courageux avec quelques mets exquis. Le succès est garanti. 
Installé depuis lundi, l'EFS a vu son nombre de participants augmenter avec la présence des chefs étoilés. "Nous avons enregistré mercredi environ 161 prélèvements, soit environ 40 donneurs de plus qu'habituellement. Nos équipes sont restées jusqu'à 20h30 au lieu de 19h", a expliqué
Brigitte Le Guilcher, cadre administrative responsable de la collecte à l'EFS Ile-de-France.
Et hier, l'EFS semblait une journée de plus être victime de son succès, même si le nombre de donneurs sur toute la France reste insuffisant. 
A Bastille, étaient mobilisés cinq prèleveurs, trois chauffeurs pour transporter les poches, quatre médecins, trois personnes d'accueil et quelques bénévoles. Une heure après l'ouverture des tentes, plus de quarante personnes étaient inscrites pour le don. Et à la question: "vous êtes ici avec la motivation de soutenir l'EFS ou par gourmandise?", de grands sourires se dessinaient sur les visages, beaucoup reconnaissant que l'envie de découvrir une collation d'un chef cuisinier leur a donné envie de se déplacer.

Après le grand chef étoilé du Crillon qui a passé sa matinée à préparer sa collation toute colorée, les donneurs ont à leur tour pris de leur temps pour la "bonne cause", comme ils s'accordent à dire, mais aussi pour le plaisir de la dégustation. Gourmandise quand tu nous tiens!

Après Paris, Rouen, Dax, le Mont-Saint-Michel, l'expérience devrait être rééditée en septembre à Toulouse et d'ici la fin de l'année dans d'autres villes de France, notamment Dijon.

La collecte de sang se poursuit jusqu'à dimanche place de la Bastille à Paris, de 13h à 19h
Aujourd'hui, Michel Roth chef des cuisines du Ritz proposera une collation. 

Tout renseignements complémentaires
http://www.efs.sante.fr/

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 12:39

Deux médicaments largement utilisés pour traiter des diabètes tardifs pourraient doubler les risques d'insuffisance cardiaque, selon une étude publiée jeudi dans la revue Diabetes Care.

Cette étude dirigée par Sonal Singh, professeur en médecine interne au Centre médical baptiste de l'Université Wake Forest en Caroline du Nord, a été menée auprès de 78.000 patients soignant des diabètes de type II avec de l'Avandia ou de l'Actos.

Elle montre, selon ses auteurs, que la prise de ces médicaments accroit les risques d'insuffisance cardiaque de 100% et qu'un malade sur 50 traités sur une période de 26 mois en souffrira.

Depuis la mise sur le marché de ces médicaments, leurs fabricants ont mis en garde les patients à risque ou avec des antécédents cardiaques, et averti que les malades qui associent ces médicaments à de l'insuline ont davantage de risques de complication.

Mais, selon l'étude publiée par Diabete Cares, ces effets négatifs se produisent aussi sur des patients ne présentant aucun risque, et même sans association d'insuline, ainsi que sur de jeunes patients et cela quelque soit le dosage.

En moyenne, les malades développent ce type de complication à peine 24 semaines après le début du traitement, rapportent les auteurs de l'étude.

GlaxoSmithKline, qui commercialise Avandia aux Etats-Unis depuis 1999 et en Europe depuis 2000, a minimisé ces découvertes. Actos est fabriqué par la société Takeda Pharmaceutical

"Les risques d'insuffisance cardiaque chez les diabétiques, et notamment lorsqu'ils utilisent ces médicaments, sont bien connus et clairement identifiés dans les informations de prescription fournies aux médecins", a déclaré la société dans un communiqué.

Le médicament du géant pharmaceutique GSK avait déjà été mis en cause par une étude publiée en mai dans une revue médicale américaine, selon laquelle il augmentait les risques de crise cardiaque de 43%.

Voir aussi le thesaurus des interactions médicamenteuses.

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 19:40

La vaccination préventive contre le cancer du col de l'utérus et la levée de l'obligation du vaccin BCG contre la tuberculose, qui reste cependant fortement recommandé pour les enfants à risque, sont les deux principales nouveautés du calendrier vaccinal 2007

Ce calendrier 2007, qui prend en compte les dernières évolutions, est détaillé aujourd'hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) : voir le calendrier vaccinal dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.

La
levée de l'obligation vaccinale par le BCG pour les enfants et adolescents a été annoncée le 11 juillet par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin. Le BCG reste toutefois fortement recommandé dès le premier mois de vie pour les enfants à risque, notamment ceux provenant d'un pays de forte endémie (ou leurs parents). Une recommandation de vaccination généralisée des nourrissons est maintenue pour l'Ile-de-France et la Guyane.

Le vaccin anti-papillomavirus (anti-HPV), préventif du cancer du col de l'utérus, est désormais recommandé chez toutes les jeunes filles de 14 ans. Une "mesure de rattrapage" est prévue pour les jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle (
voir les articles précédents sur le vaccin Gardasil). La vaccination "ne se substitue pas au dépistage" par frottis, souligne le Haut conseil de la santé publique (HCSP).

En ce qui concerne la varicelle, le HCSP ne recommande pas la vaccination généralisée des nourrissons. Les nouvelles recommandations incluent une vaccination chez les adolescents et les femmes en âge de procréer (après un test négatif de grossesse) qui n'ont pas eu la maladie.

La vaccination systématique anti-rotavirus, en prévention des gastro-entérites, n'est pas non plus recommandée pour le moment pour les nourrissons. La priorité doit être donnée à une prise en charge optimale des diarrhées, selon le Haut Conseil.

Par ailleurs, "les derniers résultats des études épidémiologiques françaises établissent avec force la bonne tolérance du vaccin contre l'hépatite B chez l'enfant", souligne Christian Perronne, président du Comité technique des vaccinations. "Cela doit inciter à relancer avec énergie cette vaccination qui est recommandée pour l'ensemble des nourrissons, des enfants et des préadolescents", estime-t-il dans l'éditorial.

Il rappelle que la vaccination contre les infections à pneumocoque (germe causant notamment méningites et pneumonies) est maintenant recommandée pour l'ensemble des nourrissons, dès l'âge de 2 mois.

Un guide des vaccinations actualisé sera disponible sur le site internet du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr ) et sur celui de l'Inpes (www.inpes.sante.fr ). 

Voir aussi les dernières parutions du BEH.

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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 16:51

L'agence européenne du médicament (EMEA) (voir aussi la décision de l'EMEA sur la toxine botulique) a maintenu avant-hier l'autorisation du médicament anti-obésité Accomplia de Sanofi-Aventis,  tout en ordonnant qu'il ne soit plus prescrit aux personnes présentant une grave dépression ou traitées aux antidépresseurs

Le groupe pharmaceutique français, Safo-Aventis, numéro quatre mondial du secteur, avait subi un gros revers en juin avec ce produit: après un rejet catégorique du dossier par des experts sanitaires américains, (voir l'article rédigé précédemment sur l'Accomplia) le laboratoire avait contre toute attente décidé de retirer sa demande d'autorisation de commercialisation du médicament aux Etats-Unis.

L'EMEA s'est alors saisie du dossier début juillet pour décider d'une éventuelle modification de sa position sur l'Acomplia, autorisé en Union européenne depuis juin 2006.

Elle a décidé de laisser le produit sur le marché, mais en renforçant les restrictions de prescription.
Elle a rappelé dans un communiqué que les effets secondaires psychiatriques du produit avaient déjà été soulignés au moment de l'autorisation comme étant "le principal danger" du médicament.

Elle a conclu que "
les avantages de l'Acomplia continuent à dépasser les risques qu'il présente", sauf chez les patients "souffrant de maladie dépressive majeure et sous traitement antidépresseur".

Sanofi-Aventis, qui a d'ores et déjà modifié sa notice dans le sens recommandé par l'EMEA, a confirmé dans un communiqué que l'Acomplia est maintenant "contre-indiqué" chez ces patients à risques: auparavant, l'EMEA "recommandait" simplement de ne pas leur prescrire le médicament. Voir le thésaurus sur les interactiosn médicamenteuses.
"C'est une clarification, qui va dans la bonne direction", a estimé auprès de l'AFP un porte-parole de Sanofi-Aventis, expliquant que les médecins sur le terrain pourront mieux "cibler" les patients.

Sanofi-Aventis s'est par ailleurs félicité que le Comité des médicaments à usage humain (CMUH) de l'EMEA "confirme le rapport bénéfice-risque positif d'Acomplia".
L'Acomplia est autorisé en Union européenne pour les patients obèses ou en surpoids présentant des facteurs de risque associés, tels que le diabète de type 2, en association à un régime hypocalorique et à l'exercice physique.

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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 16:12

Des scientifiques du Centre universitaire de santé McGill, à Montréal ont découvert un gène, KIAA0350 et situé sur le chomosome 16, qui augmente le risque de diabète de type 1 chez les personnes qui le possèdent. 
Cette découverte devrait permettre une meilleure compréhension de la maladie, et ouvrir de nouvelles pistes d’investigation pour son traitement. 
Les chercheurs ont à ce jour découvert quatre régions du génome qui constituent un facteur à risque pour le diabète de type 1, et où le système immunitaire détruit les cellules productrices d’insuline dans le pancréas. 
Quatre autres gènes se trouvent sur les chromosomes 6, 11, 1 et 2.
Le diabète affecte aujourd’hui près d’un million et demi de personnes, qui dépendent toutes d’injections régulières d’insuline, pour maintenir le taux de sucre dans le sang sous contrôle. 
Sans ces injections, le niveau s’élève, conduisant dans les cas les plus grave au coma, ou à la mort. 

Le diabète devient donc un problème de santé publique majeur, d'autant que ses complications, lorsque la prise en charge est inadaptée, sont graves et coûteuses tant sur le plan humain que sur le plan économique. 
30 % des dialysés aux Etats-Unis sont diabétiques, 14 % en France.

Un nouveau gène, ORMDL3 situé sur le chromose 17, associé à l'asthme de l'enfant a été identifié, une découverte qui pourrait conduire à une meilleure compréhension des causes de cette maladie, selon une étude publiée hier en ligne par la revue britannique Nature.
D'autres gènes sont impliqués dans la survenue de l'asthme en général, mais ce nouveau gène, appelé ORMDL3 et situé sur le chromosome numéro 17, est «fortement associé au risque de développer la maladie dans l'enfance», relèvent les chercheurs.
L'étude génétique émane de scientifiques de cinq pays (Grande-Bretagne, France, Allemagne, États-Unis et Autriche) et a porté sur plus de 2 000 enfants (994 enfants asthmatiques, comparés à 1243 enfants non asthmatiques).
Les résultats suggèrent que «cette version du gène associée à la maladie augmente le risque d'avoir un asthme de 60 à 70%», selon un communiqué de l'Imperial College de Londres.
Ces résultats ont été par ailleurs confortés par une analyse génétique concernant plus de 2300 petits Allemands et plus de 3000 sujets britanniques nés en 1958 au Royaume-Uni et toujours suivis pour asthme.
«Nous pensons avoir découvert quelque chose de nouveau et d'intéressant sur l'asthme infantile», déclare Miriam Moffatt de l'Imperial College London. «Ces découvertes n'expliquent pas complètement comment est causé l'asthme, mais fournissent une pièce supplémentaire au puzzle», ajoute-t-elle.
Les causes de l'asthme sont complexes, à la fois liées à une susceptibilité génétique et à divers facteurs, tels que la pollution de l'air, la fumée de tabac, le stress, les émotions fortes, l'effort ou les infections...
La fréquence de l'asthme a augmenté ces dernières décennies, notamment dans les zones urbaines, et c'est maintenant la maladie chronique la plus répandue dans l'enfance, souligne l'Imperial College selon lequel l'asthme touche un enfant britannique sur sept.

Des chercheurs américains viennent de mettre au jour un gène CHD7 qui serait impliqué dans la scoliose
Cette déformation de la colonne vertébrale, qui touche 4% de la population française et près de 3% des enfants dans le monde, serait donc aussi à composante génétique. Le coupable répond au nom de CHD7.
Ce n’est pas le seul gène qui se trouverait à l’origine de la scoliose.
« La déformation de la colonne est due à de nombreux gènes qui interagissent entre eux », explique le Dr Carol Wise, du Scottish Rite Hospital for Children au Texas. « Mais c’est le premier que nous découvrons ». 
Une découverte qui du coup, devrait ouvrir la voie à une meilleure compréhension d’un phénomène largement méconnu.
Pour arriver à mettre la main sur le CHD7, les chercheurs ont analysé les génomes de 52 familles dont au moins deux membres souffraient de scoliose. Soit en tout, 6 milliards de codes génétiques à déchiffrer. 

Voir aussi la découverte des gènes dans le développement du cancer du sein.

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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 15:32

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a mis en place un dispositif de surveillance des éventuels effets indésirables du vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, Gardasil, comme elle le fait pour d'autres médicaments nouveaux

Gardasil est commercialisé en France par les laboratoires Sanofi Pasteur MSD depuis novembre 2006 et remboursé à 65% par la Sécurité sociale depuis le 11 juillet. (
Voir la décision de prise à 65% de Gardasil)

"Bien qu'aucun risque important n'ait été identifié durant la phase de développement clinique du Gardasil", l'Afssaps a mis en place "un plan national de gestion des risques adapté", en complément du plan de gestion des risques européen, indique-t-elle jeudi dans un communiqué.
Ce dispositif de surveillance vise à "détecter et étudier tout signalement d'effets indésirables nouveaux dans les conditions réelles d'utilisation de ce nouveau vaccin".
Le profil de sécurité d'emploi du vaccin a été évalué sur plus de 11.000 sujets, majoritairement de sexe féminin, âgés de 9 à 26 ans, précise l'Afssaps.
Le dispositif de surveillance permettra également de suivre le niveau de protection conféré par le vaccin. Actuellement, Gardasil s'administre en trois doses (la deuxième deux mois après la première injection, la troisième 6 mois après). "En fonction d'éventuels nouveaux éléments, il n'est pas exclu qu'une dose de rappel apparaisse nécessaire au-delà de 5 ans", indique l'Afssaps.

La vaccination par Gardasil est destinée à protéger des infections causées par les papillomavirus de type 6, 11, 16 et 18, transmis par contact sexuel et qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l'appareil génital féminin et des cancers du col de l'utérus.

En France, la prescription du Gardasil "s'adresse aux jeunes filles de 14 ans et aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas encore eu de rapports sexuels, ou au plus tard durant l'année suivant leur premier rapport". La vaccination n'est pas recommandée en cas de grossesse, rappelle l'Afssaps.

L'agence souligne également que la vaccination ne remplace pas le dépistage par frottis vaginal, qui doit être poursuivi chez toutes les femmes, et que "le préservatif reste l'unique moyen de se protéger contre d'autres virus sexuellement transmissibles", comme celui du sida

Voir la vaccination contre le cancer du col de l'utérus par Gardasil.

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 22:29

Certaines opérations à coeur ouvert appartiendront-elles bientôt au passé ? C'est bien possible, grâce au remplacement par voie percutanée d'une valve aortique à la Clinique Pasteur de Toulouse. Une première pour un établissement privé.

Jusqu'à présent, ce type d'intervention imposait une voie d'abord à thorax ouvert. 
Rien à voir donc avec la technique employée mercredi dernier à Toulouse. Le remplacement de la valve aortique - entre le ventricule gauche du coeur et l'artère aorte - a en effet été réalisé au moyen d'un cathéter porteur de la prothèse, introduit au niveau de l'artère fémorale.

Cette nouvelle technique fait appel au système Corevalve Revalving, mis au point par un Toulousain, le Pr Jean-Claude Laborde. L'intervenant était le Dr Jacques Seguin, spécialiste de chirurgie cardio-thoracique à Toulouse.

Selon les règles d'un bon vieux paradoxe français cependant, c'est en dehors de France que leur technique opératoire a pris son essor. Notamment en Europe du Nord et aux Etats-Unis, où plus de 200 patients ont déjà été traités ! 

Dans l'Hexagone, la première implantation de ce type a eu lieu le 19 juin au CHU Pitié-Salpêtrière de Paris. La deuxième donc, à la clinique privée Pasteur de Toulouse. Les patients candidats à l'implantation d'une valve par voie percutanée sont actuellement, des malades jugés inopérables ou à haut risque.

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 05:23

Proposés sur les plages ou les marchés de l'été, les tatouages temporaires noirs à base de henné « peuvent être à l'origine d'allergies cutanées potentiellement graves » rappelle l'AFSSaPS. 
Pour l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, ils doivent tout simplement être proscrits.

Depuis 3 ans, allergologues et dermatologues signalent régulièrement à l'AFSSaPS des cas d'eczéma allergique, dans un délai de quelques jours à quelques semaines suivant la réalisation d'un tatouage au henné noir
Ces derniers sont provoqués par la paraphénylènediamine - ou PPD - qui est ajoutée illégalement au henné pour donner sa couleur noire au tatouage et pour en augmenter la longévité.

Depuis 2004, 33 déclarations d'effets indésirables ont été rapportées. 
Un chiffre « vraisemblablement en dessous du nombre réel de cas d'eczémas constatés » précise l'AFSSaPS. 
Or les conséquences ne sont pas anodines. Ces eczémas peuvent entraîner des « réactions violentes, nécessitant parfois une intervention chirurgicale urgente voire une hospitalisation. Ils peuvent être limités à la zone tatouée (mais aussi parfois) s'étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps ».

Comme le rappelle l'Agence, ces réactions peuvent aussi conduire à une photosensibilisation, particulièrement dangereuse en ces périodes d'exposition au soleil. Elles évoluent également, parfois, sous forme d'allergies : au caoutchouc, à des colorants vestimentaires ou teintures capillaires.

Dans la mesure où elles affectent principalement des enfants ou des adolescents, et parce qu'elles peuvent avoir une incidence sur leur vie quotidienne et/ou professionnelle, ces sensibilisations sont de plus en plus préoccupantes. 

Au-delà de cette mise en garde, l'AFSSaPS rappelle enfin que « toute réaction cutanée faisant suite à l'utilisation d'un produit cosmétique doit être signalée à un professionnel de santé ».

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