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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 18:08

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a annoncé ce jour avoir reçu aux États-Unis la première homologation mondiale pour un traitement de la maladie d'Alzheimer sous forme de timbre cutané baptisé Exelon. Voir les nouveaux critères de définition de la maladie d'Alzheimer.

En Europe, le traitement doit encore recevoir le feu vert de Bruxelles à qui Novartis a soumis une demande d'homologation fin 2006.

Selon Novartis, les tests cliniques ont montré que l'Exelon Patch avait la même efficacité que les plus hautes doses de ses capsules. Les effets secondaires qu'entraîne le traitement oral, notamment sur la digestion, en sont nettement réduits, ajoute le communiqué.

Ce timbre a également été autorisé par les autorités sanitaires américaines pour le traitement des démences légères des patients atteints de la maladie de Parkinson, indique le groupe dans un communiqué. Voir l'article sur le traitement de la Maladie de Parkinson par la thérapie génique.

Voir aussi la distribution du vaccin DCVax-Brain contre le cancer du cerveau par la firme Northwest Biotherapeutics.


Voir la rapport de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Politiques de Santé sur la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 16:04

La progression rapide des connaissances sur la maladie d'Alzheimer a conduit une équipe INSERM à en réviser les critères diagnostics. Avec comme principal objectif un diagnostic plus précoce, dès les tous premiers signes de la maladie. Voir la dernière conférence sur la maladie d'Alzheimer.

Bruno Dubois dirige l'Unité INSERM 610 (« Neuro-anatomie fonctionnelle du comportement et de ses troubles ») à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. C'est au terme d'un travail international qu'il rend publics ces nouveaux critères. 
La démarche vise à repérer le plus tôt possible les premiers éléments spécifiques (biologiques, cliniques, neuroanatomiques) de la maladie, « avant même que les caractéristiques d'un syndrome démentiel ne soient présents », souligne-t-il.

Concrètement, le diagnostic de la maladie repose désormais sur les critères suivants :
*Troubles de la mémoire observés par le patient ou ses proches depuis plus de 6 mois
*Confirmation par des tests, d'un trouble de la mémoire épisodique à long terme ; 
*Atrophie de l'hippocampe
*Présence d'un taux anormalement élevé de biomarqueurs spécifiques de la maladie d'Alzheimer dans le liquide cérébrospinal
*Déficit circulatoire et/ou métabolique dans les régions temporale et pariétale du cerveau.

« Les critères redéfinis visent à la spécificité absolue, explique Bruno Dubois. « Ils devraient permettre non plus seulement d'écarter l'hypothèse de maladies à symptômes similaires pour, par déduction, poser le diagnostic d'Alzheimer, mais bien d'affirmer ou d'infirmer la présence d'une maladie d'Alzheimer »
 

Voir le rapport de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Politiques de Santé (OPEPS) sur la maladie d'Alzheimer et maladies apparentées.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 15:30

Le laboratoire américain Northwest Biotherapeutics a annoncé aujourd'hui avoir été autorisé à commercialiser en Suisse le premier vaccin contre le cancer du cerveau, dans un communiqué diffusé à la Bourse de Londres où il est coté.

L'institut suisse pour la santé publique a donné son feu vert au groupe pour que le "DCVax-Brain", fabriqué aux Etats-Unis, soit mis à disposition des patients dans certains centres de santé en Suisse, selon le communiqué. Le laboratoire compte le faire à partir du troisième trimestre 2007.

"Nous sommes ravis d'être la première société à mettre sur le marché un vaccin thérapeutique personnalisé pour le cancer du cerveau, pour lequel les chances de survie sont très faibles actuellement", a déclaré Alton Boynton, PDG du laboratoire américain, dans le communiqué.

Northwest Biotherapeutics compte également déposer un dossier d'approbation pour son vaccin aux Etats-Unis et en Europe au début 2009, en fonction de l'avancée d'essais cliniques de phase II qu'il réalise actuellement auprès de patients américains.

Le DCVax-Brain a déjà obtenu en Europe et aux Etats-Unis le statut de produit orphelin, qui lui garantira d'être vendu en exclusivité pendant plusieurs années sur ces marchés s'il est le premier à être autorisé par leurs autorités sanitaires

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 06:19

Depuis hier, la Croix-Rouge française se lance dans son tour de France.

Pour la 6ème année consécutive la « caravane de l'été » va permettre aux bénévoles d'aller à la rencontre des Français pour leur expliquer les missions de l'association.

Premières étapes dans la Somme, à Fort Mahon hier et Amiens aujourd'hui. 

Au cours du passage de la caravane, vous aurez la possibilité de vous initier gratuitement aux gestes de premiers secours, initiation dont près de 20 000 personnes ont déjà bénéficié depuis le lancement de cette opération en 1999.
En une heure de temps, jeunes et moins jeunes peuvent acquérir les bons réflexes qui font la différence en cas d'urgence. Le slogan de la Croix-Rouge est d'ailleurs explicite : « Une heure de soleil en moins, pour une vie sauvée en plus ».

Après Amiens, la caravane passera à Ouistreham (Calvados) les 11 et 12 juillet, à Ploemeur (Morbihan) les 14 et 15 juillet, à Saint-Jean-de-Monts (Vendée), les 17 et 18 juillet, au Lac de Vassivière (Creuse) les 20 et 21 juillet, à Carcans Maubuisson (Gironde) les 23 et 24 juillet, à Biscarosse (Landes), les 26 et 27 juillet, à Tarbes (Hautes Pyrénées), les 29 et 30 juillet. La caravane parcourera d'autres villes pendant tout le mois d'août.
 

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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 09:09

La première naissance d'un enfant - une petite fille - conçu in vitro à partir d'une cellule sexuelle (un ovocyte) immature vient d'être annoncée par le docteur Hananel Holzer, de l'hôpital McGill de Montréal (Canada). Trois grossesses ont d'autre part pu être obtenues à partir de la même technique. 

Cette nouvelle première dans le domaine de la procréation médicalement assistée a été annoncée, lundi 2 juillet, lors de la 23e conférence de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (Eshre), qui se tenait à Lyon jusqu'au 4 juillet.

L'équipe canadienne a mené ses recherches sur un groupe de 20 femmes âgées en moyenne de trente ans et souffrant du syndrome des ovaires polykystiques (ou syndrome de Stein-Leventhal), qui se caractérise par d'importantes perturbations hormonales et une stérilité liée au blocage de la maturation des ovocytes. Les chercheurs ont prélevé au total 296 ovocytes dont 290 étaient immatures. Grâce à une technique originale de culture in vitro, ces cellules sexuelles ont été portées à maturité en moins de 48 heures, puis ont été congelées durant plusieurs mois à partir d'un dispositif de vitrification mis au point à l'hôpital McGill.

Après décongélation, 148 ovocytes ont pu être fécondés via la technique de l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes. Les chercheurs ont ainsi pu obtenir 64 embryons mais seules quatre grossesses ont pu être obtenues. "Il est possible que cette méthode devienne une des principales options pour la préservation de la fertilité, notamment pour les patientes chez lesquelles on ne peut pas faire de stimulation ovarienne et celles qui n'ont pas suffisamment de temps pour la réaliser", estime le docteur Holzer. Ce dernier souligne toutefois que cette recherche n'est encore qu'au début de son développement.

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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 06:20

Consommer seulement deux petits carrés de chocolat noir tous les jours permet de réduire sa tension artérielle sans prendre de poids, selon une étude allemande publiée aux États-Unis qui confirme les vertus médicinales du cacao consommé depuis deux mille ans.

Il était déjà connu que manger cent grammes d'aliment chocolaté tous les jours pouvait faire baisser la tension mais la médecine ignorait quel effet pourrait avoir de petites quantités de chocolat noir, riche en cacao et faible en sucre et matières grasses, explique le Dr Dirk Taubert de l'Hôpital universitaire de Cologne, le principal auteur de ces travaux.
Il a effectué sa recherche de janvier 2005 à décembre 2006 sur 44 adultes âgés de 56 à 73 ans, 24 femmes et 20 hommes, souffrant d'une pré-hypertension ou d'un premier stade d'hypertension.

Les participants ont été répartis en deux groupes, le premier ayant mangé tous les jours pendant 18 semaines 6,3 grammes de chocolat noir contenant 30 milligrammes de polyphénols et le second une quantité équivalente de chocolat blanc dépourvu de cette substance.

Les polyphénols, appelés flavonoïdes dans les fèves de cacao, sont de puissants antioxydants trouvés dans de nombreuses plantes et fruits comme le raisin et qui ont apparemment un effet dilatateur sur les artères.

Ces chercheurs ont constaté à la fin de cette période que les personnes ayant consommé le chocolat noir ont enregistré une diminution notable de leur tension artérielle, sans prise de poids, et de changement de teneur sanguine en lipides et glucose.

Dans ce groupe, la prévalence de l'hypertension est passée de 86 à 68%, ont précisé ces médecins.
En revanche, chez les sujets ayant consommé du chocolat blanc, il n'y a eu aucun changement de leur tension artérielle, souligne l'étude parue dans le Journal of The American Medical Association daté du 4 juillet.
«Bien que l'ampleur de la réduction de la tension artérielle soit modeste, elle est cliniquement probante», souligne le Dr Taubert.

Dans l'ensemble de la population, une réduction même faible de la pression systolique ferait baisser le risque de décéder d'une attaque cérébrale ou cardiaque de 8% et 5% respectivement, indique-t-il.
Plusieurs études publiées depuis un an avaient déjà révélé les effets anti-coagulants ou dilatateurs du cacao sur les artères.
Des chercheurs avaient annoncé en février que le chocolat noir non-sucré avait permis une nette amélioration de la capacité de l'artère humérale du bras à se relaxer chez des adultes.

Selon une étude fin 2006 du Dr Diane Becker, de l'École de médecine Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), quelques carrés de chocolat noir consommés quotidiennement ont le même effet que l'aspirine pour réduire la coagulation sanguine et diminuer les risques de blocage artériel responsable de crises cardiaques.

D'autres travaux menés par le Dr Norman Hollenberg, de la faculté de médecine de Harvard (Massachusetts), sur des personnes en bonne santé de plus de 50 ans, ont montré un net accroissement du flot sanguin dans le cerveau de celles ayant consommé une boisson riche en flavonoïdes.
Ce médecin a étudié les effets du cacao sur les Indiens Kuna au Panama qui en consomment régulièrement et ne souffrent pas d'hypertension artérielle ni de dégénérescence cérébrale chez les plus âgés.

Une recherche du Dr Ian Macdonald de l'école de médecine de Nottingham (Grande-Bretagne) sur de jeunes femmes a révélé qu'une boisson riche en flavonoïdes dopait leurs fonctions mentales pendant un test.

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:14

Le ministère de l'Agriculture annonce aujourd'hui que des mesures de précaution ont été prises en Moselle après la découverte de trois cygnes morts qui pourraient avoir été atteints de grippe aviaire.

Les résultats des premières analyses sur ces jeunes cygnes retrouvés sur un étang à Assenoncourt font état d'une "suspicion" d'influenza aviaire
Ces analyses sont en cours de confirmation au laboratoire national de référence de l'AFSSA de Ploufragan (Côtes d'Armor) afin de déterminer s'il s'agit bien d'une infection par la souche du virus H5N1 hautement pathogène. 

Les résultats sont attendus après-demain.

Conformément au dispositif européen en la matière, le ministère précise dans un communiqué avoir délimité une zone de contrôle dans un rayon d'environ un kilomètre autour de l'étang
Dans cette zone, on renforcera la surveillance de la mortalité des oiseaux sauvages, alors que seront confinés les oiseaux captifs auprès de qui des vétérinaires se rendront. 
Sont par ailleurs interdits les rassemblements d'oiseaux, la chasse aux oiseaux, tandis que chats et chiens devront rester sous le contrôle de leurs propriétaires.

Dans une zone d'observation dans un rayon d'environ 15km autour de l'étang: les autorités vont renforcer la surveillance de la mortalité des oiseaux sauvages, faire confiner les oiseaux captifs et interdire les rassemblements d'oiseaux et leur chasse.

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 18:14

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié ce matin est entièrement consacré à la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). 
Cette maladie du fumeur tue chaque année en France, une moyenne de 15 000 victimes. 

Les rédacteurs du BEH indiquent qu'elle « reste sous-estimée ».

Claire Fuhrman (Institut de Veille Sanitaire) et Eric Jougla du CépiDC, un des nombreux laboratoires de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) ont analysé les décès survenus en France entre 1979 et 2003, chez des adultes âgés de 45 ans et plus. 
Critère d'intérêt retenu: le fait qu'ils aient comme cause initiale ou associée, une BPCO. 
Ce n'est pas si évident d'ailleurs. Comme c'est le cas dans d'autres « maladies chroniques, le décès survient la plupart du temps dans un contexte de pathologies multiples. Ce qui rend peu évident le choix d'une seule cause initiale ».

Quoi qu'il en soit, les auteurs ont remarqué que les hommes représentent 70% des décès par BPCO, pour un âge moyen de 79 ans. Mais ces chiffres sont trompeurs ! Si les hommes paient le plus lourd tribut à la maladie, les femmes sont désormais en première ligne car elles fument de plus en plus. Entre 1979 et 1999 par exemple, la mortalité annuelle par BPCO « a augmenté de 21% chez les hommes et de 78% chez les femmes »…

Autre enseignement, la BPCO tue plus dans le Nord et l'Est de la France que dans les régions Pays de la Loire, Centre, Poitou-Charentes, Aquitaine, PACA et Corse. Pour les auteurs, ces disparités régionales « reflètent probablement des différences dans les facteurs de risque ».

La BPCO est caractérisée par une obstruction des bronches et une destruction du tissu pulmonaire. Ce que les spécialistes appellent un emphysème
Aux Etats-Unis, elle constituait en 2002 la 4ème cause de mortalité. 
En France « il est vraisemblable que la mortalité continuera d'augmenter, au moins chez les femmes, dans les prochaines années ». 

Rappelons que le seul moyen efficace de stopper la progression de la maladie est tout simplement d'arrêter définitivement de fumer.

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 03:14

Un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de révéler que le Doliprane obtient la médaille d'or au palmarès des médicaments les plus vendus dans les officines.
L’argent et le bronze reviennent respectivement à l’Efferalgan et au Dalfagan
, deux autres produits à base de paracétamol. 

On trouve juste derrière le Lévothyrox, une hormone utilisée pour traiter le manque d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie) puis Kardegic, un antiagrégant plaquettaire, Spasfon, un antispasmodique, Propofan, un antalgique contenant du paracétamol, Daflon, un veinotonique, Di Antalvic, un antalgique opiacé puis Ixprim, un antalgique. 

Autre information rendue publique par l’Afssaps : 3,2 milliards de boites de médicaments ont été vendues par les laboratoires aux officines en 2005, soit une hausse de 3,3% par rapport à 2004
Le marché du médicament serait ainsi en pleine expansion avec une croissance de 5,1% entre 2004 et 2005, soit 24,4 milliards d’euros de chiffre d’affaire (officine et hôpitaux confondus).

Côté génériques, les nouvelles sont plutôt bonnes puisque 14,5% des médicaments vendus en 2005 étaient des génériques contre seulement 12,6% en 2004

Au début du mois de juin, l’assurance-maladie révélait qu’en 2006, les Français s’étaient fait prescrire et rembourser 2,5 milliards de boites de médicaments pour un montant de 20,3 milliards d’euros, chiffres qui reflétaient un ralentissement de la croissance des dépenses (1,4% en 2006 contre 4,7% en 2005) du au développement des génériques et au déremboursement des produits à service médical rendu insuffisant et à la baisse des prix. 

Des actions sont menées depuis quelques années auprès des médecins de ville afin qu’ils ralentissent la prescription de certaines médicaments comme les antibiotiques, les statines (contre le cholestérol) ou les psychotropes (somnifères et calmant). 
Leurs effets devraient se faire sentir rapidement.

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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 10:32

Par une convention du 5 décembre 2004 pour la création de l'Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière entre l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'ICM, l’AP-HP a mis à la disposition de l’ICM le terrain nécessaire à la construction de l’Institut au sein du CHU Pitié-Salpêtrière.
Philippe Douste-Blazy
, Ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille, et François d’Aubert, Ministre délégué à la Recherche, avaient parrainé le 5 décembre 2004 à 11h, au ministère de la santé, la signature de la convention entre l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), représentée par sa directrice générale, Madame Rose-Marie Van Lerberghe, et l’Association pour le Développement de la Recherche sur le Cerveau et la Moelle Epinière (ADREC), représentée par le Professeur Gérard Saillant, Président de l’ICM.

Philippe Douste-Blazy avait tenu à rappeler que "cet institut est une chance formidable pour la recherche, la prévention et le traitement des maladies neurologiques, d’autant plus que le vieillissement de la population s’accompagne du développement des maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, et que malheureusement, les accidents de la route font encore, chaque année en Europe, plus de 1 500 000 blessés. C’est la première cause de handicap acquis chez les jeunes de moins de 24 ans. C’est à tous ces malades et blessés qu’est destiné l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière. L'amélioration de la qualité de leurs soins et de leurs traitements ne peut s’obtenir qu’en faisant travailler ensemble toutes les disciplines médicales concernées."
François d’Aubert avait souligné que "le regroupement à l’ICM des forces de l’INSERM, du CNRS, de l’Université et de l’AP-HP va créer un lieu de recherche unique en France, consacré à l’enjeu majeur des neurosciences et à leur transfert vers la neurologie et la psychiatrie. La mobilisation des partenaires privés et publics pour faire aboutir ce projet a été exemplaire. L’émergence d’un ensemble scientifique interdisciplinaire qui mutualise les outils technologiques et permet la fertilisation croisée est un atout majeur pour la recherche française et doit inspirer d’autres initiatives."
"Grâce à cette convention", avait déclaré le Professeur Gérard Saillant, "nous sommes aujourd’hui officiellement dépositaires du terrain sur lequel notre Institut verra le jour en 2008 au cœur de la Pitié-Salpêtrière. C’est une nouvelle étape, essentielle depuis notamment l’annonce de la création de l'Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, à l’Institut de France, le 21 janvier 2004. La victoire sur les maladies et les traumatismes neurologiques permettra aux Hommes de rester libres de leurs et de leur pensée, c’est un combat fondamental et nous espérons pouvoir compter sur le soutien de tous."

"Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des gens extraordinaires, et parmi eux le Professeur Gérard Saillant. Ensemble, nous avons éprouvé le besoin de faire quelque chose en faveur des autres", déclarait Jean Todt, Directeur Général de Ferrari. "C’est pourquoi nous avons réuni des personnalités d’horizons différents qui ont toutes souhaité s’engager personnellement dans la création d’un centre de recherche pour le cerveau et la moelle épinière, domaine dont le potentiel d’amélioration est immense."

L’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM) est né de l’association de trois professeurs de renommée mondiale : les Professeurs Gérard Saillant, orthopédiste et traumatologue, Yves Agid et Olivier Lyon-Caen, neurologues
Son domaine de compétence est celui des maladies neurologiques, psychiatriques et des traumatismes du cerveau et de la moelle.
Ce projet international est soutenu par huit personnalités :
Luc Besson, Louis Camilleri, Jean Glavany, Maurice Lévy, Jean-Pierre Martel, Michael Schumacher, Jean Todt et Serge Weinberg

L'ICM sera construit en 2010 à Paris sur le site de la Salpétrière, dans le 13ème arrondissement de la capitale

Une subvention de la région Ile-de-France de 15 million d'euros a été faite en décembre 2005 pour la construction de l'ICM. La région devient donc le premier partenaire financier public.
Première en france, l'ICM réunira en un même lieu des activités scientifiques, de valorisation industrielle et de nature hospitalière. L'Institut sera une pièce maîtresse du neuropole IdF.

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 19:39

Le nouveau président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Michel Legmann, s'est déclaré partisan de mesures "incitatives" pour les permanences médicales et l'installation des médecins dans les zones souffrant d'un déficit médical.
"Nous sommes partisans de tout ce qui est incitatif et opposés à tout ce qui est coercitif", a déclaré devant la presse le Dr Legmann, élu hier à la tête de l'Ordre
"Pour le moment les incitations paraissent minces" en ce qui concerne la rémunération de la permanence des soins, a-t-il estimé, invitant à "arrêter de mégoter". 

Jugeant "inadmissibles" les refus de soigner des bénéficiaires de la CMU, il a déclaré ne pas avoir été informé de problèmes récents

Interrogé sur l'ampleur de certains dépassements d'honoraires, il a estimé que les honoraires devaient être fixés avec "tact", en fonction de leur conscience, par les médecins (de secteur 2 à honoraires libres). 
Pour lui, il y a un décalage "entre la faculté de remboursements de l'Assurance maladie et la valeur des actes de professionnels de santé" ayant reçu jusqu'à "quinze ans de formation"

Estimant que la formation médicale privilégie trop les sciences "au détriment d'une formation d'humaniste", le Dr Legmann, qui a été un des responsables de la campagne nationale de dépistage du cancer du sein dans les Hauts-de-Seine, a relevé que des "générations entières n'ont pas eu de formation en psychologie". Une nécessité pour savoir "comment annoncer une mauvaise nouvelle" à un patient chez qui, par exemple, vient d'être diagnostiqué un cancer, a-t-il ajouté. 

Il se dit également favorable à une sélection "si possible dès le bac" des futurs étudiants en médecine, pour "qu'on ne laisse pas des milliers de jeunes aller dans le mur" comme avec le système actuel de sélection au terme de la première année d'études de médecine.

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 15:34

Au cours du XXème congrès Eurocancer qui s'est terminé hier, plus de 5 000 cancérologues ont échangé sur un sujet qui ne cesse de prendre de l'ampleur : la chimiothérapie orale. Plus simple pour le patient, cette voie d'administration est synonyme de meilleure qualité de vie. Tout cela, avec une efficacité et une tolérance amplement prouvées.

Président d'Eurocancer et cancérologue à l'Institut Gustave Roussy de Villejuif, le Pr Michel Marty insiste sur la nécessité « d'informer les cancérologues sur la façon de manier ces traitements, mais aussi sur leur intérêt ». Petit point d'actualité sur les chimiothérapies orales… et quelques idées reçues qui ont la vie dure.
« Nous devons souvent expliquer à nos patients que les deux formes d'administration (intraveineuse et orale) présentent le même niveau d'efficacité », nous précise le Pr Michel Marty. Car certains pensent encore que les deux voies d'administration sont d'une efficacité inégale.

Le choix d'une chimiothérapie orale se fera en fonction de critères professionnels et familiaux ou conditionné par la proximité d'un centre de soins. « Quand la chimiothérapie orale est bien tolérée, elle permet d'éviter le recours trop important à l'hôpital ». Lorsque les patients ont une vie professionnelle très chargée, c'est un avantage certain. Leurs emplois du temps ne sont pas perturbés par les allers-retours à l'hôpital, et ils peuvent le plus souvent maintenir leurs activités de loisirs. Un facteur thérapeutique plus important qu'il n'y paraît.

Autre avantage selon le Pr Marty, « la voie orale permet de réduire les coûts inhérents à la consultation hospitalière. Pour que l'observance soit respectée, nous devons être en mesure de voir régulièrement nos patients, en début de traitement. D'une part pour vérifier avec eux qu'ils prennent bien leur médicament, et d'autre part pour ajuster les doses en fonction de leur tolérance ».

Suivant les cas, il est parfois possible de proposer d'emblée une chimiothérapie orale, comme premier traitement. 
Tout dépend de la localisation, de la taille et de l'évolution de la tumeur. Le Pr Marty précise que « certaines chimiothérapies s'administrent uniquement par voie intraveineuse. Et qu'à l'inverse de nouveaux traitements ne peuvent être formulés que pour une administration orale ».

Signe des temps, l'industrie pharmaceutique oriente de plus en plus ses recherches pour proposer sous forme orale des chimiothérapies jusque là administrées par voie intraveineuse. C'est de plus en plus le cas dans les cancers du sein ou du poumon, comme avec la Navelbine par exemple.

C'est un vrai bénéfice pour les patients, notamment pendant cette période estivale. 
Ils peuvent sans problème s'octroyer quelques semaines de repos bien mérité en emportant avec eux leur traitement. 
Et même le demander au pharmacien une fois sur leur lieu de vacances.

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 16:45

Plus d'un médecin francilien sur deux (53%) se dit "menacé" d'un "épuisement professionnel", en particulier les généralistes et les praticiens de secteur 1 (tarifs remboursables), selon une enquête de l'Union régional des médecins libéraux (URML) d'Ile-de-France.
Quelque 2.243 médecins ont répondu à l'enquête lancée par l'URML et présentée hier. 

Selon cette étude, "53% des médecins témoignent se sentir menacés d'un épuisement professionnel, ou +burn out+, et particulièrement les médecins de secteur 1 et les généralistes". 47% des praticiens se disent en revanche "pas vraiment" ou "pas du tout" menacés. 
Parmi les causes de ce phénomène, les médecins interrogés citent, selon l'URML, "l'excès de paperasserie (96%), la non-reconnaissance de l'action du médecin (90,1%), la charge de travail (89,1%), l'augmentation des contraintes collectives (88,6%), la longueur des journées (85,3%), ainsi que l'exigence des patients (84,1%)". 

Les conséquences de ce "burn-out" sont "le mal-être (90,1%) des médecins, la dégradation de la relation médecin/patient et l'altération de la qualité des soins (84,8%)", précise l'étude. 

L'étude dessine le profil de ces praticiens menacés "d'épuisement professionnel", à savoir des médecins âgées de 45 à 50 ans, qui exercent la médecine générale, en secteur 1, consultent sans rendez-vous, pratiquent la visite à domicile et réalisent plus de 6.000 actes médicaux par an

Pour améliorer la situation, les médecins plébiscitent "l'amélioration de leur protection sociale (97%), une meilleure définition de leur responsabilité médicale (95,2%) et des remplacements facilités et plus attractifs (88%)", explique l'étude. 

Sondage réalisé par questionnaire auprès d'un échantillon représentatif (spécialité, sexe, département) de 10.000 médecins auquel ont répondu 2.243 praticiens

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 14:32

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une modification de la stratégie de diagnostic prénatal (DPN) de la trisomie 21
L'amniocentèse pratiquée chez les femmes enceintes à haut risque devrait ainsi être remplacée par deux examens : un prélèvement sanguin et une mesure de la clarté nucale.
Cette dernière est une technique échographique d'estimation du risque de trisomie 21. 

Quant au prélèvement sanguin, il devrait permettre de « doser des marqueurs maternels », explique la HAS. L'objectif est double : améliorer le taux de détection des anomalies génétiques chez l'enfant à naître, tout en réduisant au maximum le recours à l'amniocentèse, qui est « à l'origine de fausses couches et source d'anxiété pour les femmes ».

Aujourd'hui en France, une femme enceinte sur dix présente un risque de voir son enfant atteint de trisomie 21. 

Les deux examens recommandés par la HAS devraient être réalisés au cours du premier trimestre de grossesse, en y associant « une information claire, laissant si nécessaire aux parents un temps de réflexion »

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 19:57

En moyenne, les enfants font 3 heures de sport par semaine, ce qui est mieux qu'il y a 20 ans mais pas encore suffisant. 
Pour le Pr Jean-François Duhamel (CHU de
Caen
), il faudrait atteindre un minimum d'une heure de sport quotidienne. Attention, alimentation adaptée !
Cette heure quotidienne de sport à l'école mais aussi à l'université, Jean-François Duhamel y tient mordicus. Ce serait à ses yeux « un apport non négligeable à la santé publique en général, et particulièrement à la lutte contre l'obésité. Et cela, sans investissements supplémentaires ». Un plaidoyer qui rejoint celui du Pr Magnus Karlsson
(Suède) (voir l'article précédent sur la calcul du surpoids et de l'obésite: IMC et Formule de Lorentz)

Sachant que la pratique physique entraîne une dépense énergétique de l'ordre de 300 kcal à 600 kcal par heure selon l'activité choisie, il est indispensable « de compenser cette dépense, surtout chez l'enfant sportif » souligne Jean-François Duhamel. 
Au niveau des équilibres, sa recommandation est de rechercher sur une journée, la répartition suivante : « 10% à 12% de protéines, 28% à 30% de lipides et 60% de glucides ». 
Concrètement, cela revient à privilégier les céréales –complètes autant que possible – à modérer la quantité de graisses et à maintenir leur consommation une fois par jour de viande ou de poisson ou d'œufs. 
Sans oublier de boire suffisamment ! Bien boire en effet, c'est à ses yeux « le meilleur moyen d'éviter un retentissement cardio-vasculaire, une augmentation de la température corporelle » lorsque la transpiration n'est pas compensée. Autant de troubles « qui risquent d'entraîner une baisse des performances et à l'extrême, un coup de pompe ou un coup de chaleur. »

« Comme ces activités ont généralement lieu entre 17 et 19 heures, c'est dire l'importance primordiale d'un goûter suffisant, lequel doit être idéalement assuré dans l'heure précédant les périodes d'entraînement ou de compétition. La composition des biscuits, riches en céréales et qui renferment en moyenne 60 à 70% de glucides, est à cet égard particulièrement intéressante ». N'oublions pas non plus le caractère pratique des biscuits pour le sportif : compacts, emballés dans des pochons correspondants à un goûter individuel et équilibré.

Il y a en France 15 millions de licenciés sportifs, dont la moitié ont moins de 18 ans. 
Encouragés dans leur pratique à manger ‘sain' avant ces activités, ils construisent à la fois leur corps et leur santé. 

Selon le CREDOC, 80% des moins de 15 ans font entre 5 et 7 goûters par semaine. Il est acquis que le fractionnement des repas permet de lutter contre le grignotage et le surpoids. Cette vogue du goûter est donc une bonne chose. 

Reste à veiller à ce que le « quatrième repas » de la journée soit bien équilibré : un apport en céréales, mais aussi un fruit, un produit laitier et une boisson.

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