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18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 03:02

A l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme qui se tient aujourd'hui, l'Association Asthme et Allergies veut faire passer le message. Asthmatiques : bougez, c'est possible !

L'asthme n'est pas une contre-indication au sport. Il est important une fois pour toutes, de tordre le cou à cette idée fausse. C'est même tout le contraire, puisque le sport est fortement conseillé aux asthmatiques !
Mark Spitz, Miguel Indurain... un nageur américain et un cycliste espagnol ont en commun d'être asthmatiques. Parce qu'elle était asthmatique et pour combattre sa maladie, la triple championne olympique Dawn Fraser a commencé la natation à l'âge de 10 ans. Objectif atteint. Quant à Mark Spitz avec son fabuleux record de 7 médailles d'or aux JO de 1972, il a fait litière des préjugés selon lesquels l'asthme empêcherait de faire du sport.
Ce n'est pas un hasard si de nombreux nageurs sont asthmatiques ou anciens asthmatiques : la natation leur est particulièrement recommandée. Mais si la maladie est bien contrôlée, aucun sport n'est contre-indiqué hormis la plongée sous-marine avec bouteilles. Pour la raison évidente qu'en cas de crise, il serait impossible de prendre un traitement.

Malheureusement, la pratique sportive n'est ni assidue ni répandue chez ces patients. Il reste beaucoup à faire et dans les établissements scolaires par exemple, les dispenses sont encore trop nombreuses. Dans tous les pays, sans exception.

L'impératif numéro 1, c'est de suivre scrupuleusement le traitement de fond prescrit par le médecin. Nul en effet n'a envie de s'astreindre à un traitement médical quand il ne souffre pas. Les enfants moins que quiconque, alors que c'est un pré-requis fondamental. Une bonne maîtrise de la maladie est en effet primordiale. L'inflammation chronique des bronches, responsable des crises, doit être jugulée pour permettre une pratique sportive confortable.
Les asthmatiques doivent particulièrement veiller à doser leur effort en fonction de leur confort respiratoire. Plus de 3 patients sur 4 sont en effet victimes de ce que les médecins appellent un asthme d'effort qui se manifeste par un essoufflement, une toux, des sifflements.
A l'arrêt de l'effort, voire 5 à 15 minutes plus tard, les bronches se contractent. Et c'est cela qui peut provoquer une crise. Rien à voir avec ces essoufflements importants qui apparaissent durant l'exercice, pour régresser spontanément à l'arrêt.

Quand il est connu, l'asthme d'effort peut être prévenu efficacement par la prescription de médicaments et par le respect de précautions élémentaires :
Commencer et terminer l'exercice de façon progressive ; inspirer par le nez ; expirer à l'effort plus lentement qu'à l'inspiration, en privilégiant la respiration abdominale ; ne pas oublier de boire avant et après l'effort ;
et enfin, prendre garde aux facteurs déclenchant : pollution atmosphérique, présence de pollens, temps froid et sec.

En fait, le seul moment où la pratique d'un sport est réellement déconseillée à l'asthmatique, c'est en cas de forte pollution. L'Association Asthme et Allergies insiste beaucoup aussi, sur un point auquel nous ne pensons pas toujours. Pratiquer une activité physique, cela ne signifie pas obligatoirement pratiquer un sport à proprement parler. On peut prendre beaucoup de plaisir à marcher, à se promener, à jouer avec ses enfants ou petits-enfants sans pour autant, être adepte d'une discipline. L'important, c'est de bouger !

A l'occasion de cette journée, l'association a édité une brochure dans laquelle vous pourrez évaluer le niveau de contrôle de votre asthme. Vous pouvez la
télécharger en cliquant ici.

L'arme de choix, ce sont les corticoïdes par voie inhalée. Ils ont permis une baisse considérable de la mortalité. Lorsqu'ils ont atteint leurs limites, les médecins ont deux options ;
*les broncho-dilatateurs à longue durée d'action, utilisés pour dilater les bronches sur le moyen à long terme. Ils n'ont en revanche aucun effet anti-inflammatoire. Ils n'agissent donc pas sur la cause de la maladie. Voilà pourquoi ils doivent toujours être associés à un corticoïde ;
*les anti-leucotriènes. Ces médicaments pris en association avec les corticoïdes, sous forme de comprimés, agissent sur une autre voie de l'inflammation bronchique ;
en cas de crise ou de difficulté passagère, on utilise aussi des bronchodilatateurs à courte durée d'action. Le plus connu est la Ventoline mais il en existe bien d'autres.


En France en principe, les bronchodilatateurs ne sont jamais utilisés sans cortisone.

La broncho-pneumopathie chronique obstructive, la BPCO est souvent confondue avec l'asthme. Or il s'agit de deux affections bien distinctes.
L'asthme est provoqué par une inflammation chronique, et donc un épaississement des bronches. Ses symptômes varient d'un jour à l'autre. Et souvent, ils sont plus aigus la nuit que le jour. Plusieurs facteurs comme les allergènes, un air froid et sec et certaines infections virales peuvent être impliqués dans le processus inflammatoire. Lequel, crise après crise, entame le capital respiratoire. En fait, il n'y a pas un asthme mais des asthmes. Chaque asthmatique développe son tableau clinique : toux, sifflements dans la poitrine, sensation d'essoufflement voire d'oppression... Mais ce n'est pas régulier. La maladie se traduit différemment d'un patient à l'autre.
La BPCO elle, est caractérisée par une obstruction des bronches et une destruction du tissu pulmonaire. Ce que les spécialistes appellent un emphysème. A long terme, la maladie expose à un réel handicap au quotidien. Elle force les malades à réduire leur activité. Par ailleurs une insuffisance cardiaque peut rapidement s'installer, provoquant des complications souvent fatales.
Mais avant d'en arriver là, le début de la maladie est insidieux. Et les symptômes banalisés. Ce qui explique que le diagnostic soit souvent tardif. Une fois la maladie installée, il n'est plus possible de retrouver une capacité respiratoire normale. Cependant l'arrêt du tabac permet de freiner l'aggravation de la maladie, tandis que les traitements actuels améliorent les symptômes.

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 02:57

La chirurgie par les voies naturelles ne cesse de se développer : une avancée médicale et esthétique majeure, en particulier pour les enfants dont les cicatrices suivent la croissance.

Une semaine après qu'une équipe de chirurgiens new-yorkais a annoncé le retrait d'une vésicule biliaire par voie vaginale, une équipe du centre médical de Pittsburgh (Pennsylvanie) a évité à un enfant de quatre ans de se réveiller avec des cicatrices au visage, en lui retirant une tumeur par les narines. En Inde, des médecins ont annoncé avoir réalisé de leur côté une appendicectomie par la bouche.
C'est une chirurgie encore débutante et pas très agréable à regarder, mais les chercheurs explorent cette nouvelle voie qui utilise des instruments minces passant par les voies naturelles, évitant ainsi toute incision dans la peau et le muscle.
De nombreuses questions demeurent, mais les médecins estiment que cette approche est porteuse d'espoir, notamment d'une convalescence plus courte, moins douloureuse et sans cicatrices apparentes. Dans le cerveau, par ailleurs, elle peut éviter d'avoir à manipuler les tissus, ce qui pourrait abîmer les fonctions cérébrales et oculaires. Pour les interventions abdominales par la bouche, le vagin ou le rectum, elle pourrait éviter d'avoir à traverser des tissus sensibles. En profondeur, là où les tissus ne ressentent pas la douleur, les gestes eux-mêmes pourraient être moins traumatisants.
Certaines chirurgies abdominales, notamment au niveau de l'intestin, peuvent demander une semaine, voire plus, de repos à la maison. Avec la chirurgie par les voies naturelles, l'espoir en théorie serait que les patients puissent se rendre à leur travail dès le lendemain, a déclaré le Dr David Rattner, de l'hôpital général du Massachusetts. "Ce serait comme aller chez le dentiste pour une dévitalisation", a-t-il ajouté.

Concernant les tumeurs cérébrales, passer par le nez permet au patient de manger tout de suite plutôt que d'attendre quelques jours, et évite le risque d'une intubation et d'une trachéotomie pour faciliter la respiration, a ajouté le Dr Amin Kassam.

Depuis deux ans, les médecins du centre médical de Pittsburgh arrivaient à atteindre la moelle épinière par le nez. Ils avaient même retiré par cette voie des tumeurs de la taille d'une balle de base-ball, les émiettant pour extraire des morceaux de la taille de grains de popcorn.
Toutefois, certaines tumeurs du cerveau ne sont pas complètement accessibles par le nez et c'est pourquoi, dans le cas du petit garçon cité plus haut, il a fallu finir de retirer la tumeur en passant par le côté du crâne, en pratiquant une incision cachée sous les cheveux.

Le secret de la technique est d'opérer avec des instruments très fins qui peuvent être introduits dans les conduits naturels, en associant une caméra video et un faisceau lumineux centrés sur le site opératoire. Les médecins peuvent ainsi suivre la progression des instruments sur un écran vidéo.

Mais de nombreuses questions demeurent: "les cancers peuvent récidiver quand ils ne sont pas totalement retirés", souligne le Dr Gail Rosseau, chef du service de chirurgie de l'Institut neurologie-orthopédie de Chicago; "il est encore trop tôt pour savoir si le retrait par le nez peut entraîner plus de récidives qu'une ablation par le crâne; le risque de méningite à partir du liquide céphalo-rachidien est aussi un problème à envisager. Aujourd'hui, les chirurgiens préfèrent passer par le cerveau, mais qu'en sera-t-il dans dix ans? Nul ne sait", répond le Dr Rosseau.

Dans le vaste champ de la chirurgie abdominale, le Dr Marc Bessler, qui a retiré la vésicule d'une patiente par voie vaginale, estime que "la vésicule et l'appendice feront partie des organes retirés par le vagin". C'est selon lui une "révolution" comparable à l'arrivée il y a une quinzaine d'années de la laparoscopie, qui remplace une longue incision par des trous, limitant la souffrance et le temps de convalescence.

Pour le Dr Rattner, le potentiel de la chirurgie par voies naturelles réside surtout dans les interventions entraînant aujourd'hui une longue interruption de travail, comme l'ablation d'un rein ou d'une partie de l'intestin, ou une opération liée à l'obésité.

N'hésitez pas à réagir ...

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1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 01:58
Vainqueur en 2004 de la Star Academy (après Jenifer, Nolwenn, Elodie et avant Magalie et Cyril) et champion de France de rock à l'âge de 12 ans, Grégory Lemarchal est décédé hier de la mucoviscidose. Il aurait eu 24 ans le 13 mai. (Voir l'hommage rendu par TF1 lors du Journal Télévisé)

La mucoviscidose est une maladie génétique, toujours transmise conjointement par le père et la mère. La mucoviscidose est une maladie qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Elle n’est pas contagieuse.

Ce mot étrange, difficile à prononcer est composé de : MUCUS + VISCOSITÉ = MUCOVISCIDOSE.
Le corps de chacun d’entre nous produit du mucus. Cette substance fluide tapisse et humidifie les canaux de certains organes de notre corps. Dans le cas de la mucoviscidose, le mucus est épais et collant. Ce manque de fluidité va provoquer des difficultés au niveau des voies respiratoires et digestives. Ainsi les bronches peuvent s’encombrer et s’infecter provoquant la toux et l’expectoration. Les voies et canaux digestifs (intestins, pancréas, foie) peuvent également être obstrués, provoquant des problèmes de digestion.
La mucoviscidose touche plusieurs organes principalement les voies digestives et respiratoires.

En France, un nouveau-né sur 4500 est touché par la mucoviscidose. En effet, cette maladie génétique est assez fréquente. Ainsi 2 millions de personnes sont porteuses du gène et peuvent le transmettre à leur enfant. Environ 200 enfants naissent chaque année en France avec la mucoviscidose.
Cette maladie touche aussi bien les garçons que les filles, est différente d'un patient à l'autre, est une maladie chronique dont la prise en charge est organisée, n'est pas contagieuse, n'affecte pas les capacités intellectuelles, ne se voit pas et ne créée pas de handicap moteur ni mental
L
a maladie peut s’exprimer de façon différente chez chaque patient. Certains sont plus touchés au niveau des poumons et d’autres au niveau de l’appareil digestif.
Grâce aux projets de la recherche et de soins, pour les enfants qui naissent en 2007, l’espérance de vie de 42 ans. Mais l’âge moyen de décès de l’ensemble des patients n'est que de 24 ans.

Les soins de la mucoviscidose sont multiples et quotidiens pour faciliter la digestion et l’évacuation du mucus. Leur suivi rigoureux est essentiel pour l’état de santé du patient, notamment  pour prévenir les aggravations.
En constante amélioration aussi bien du point de vue de l’efficacité que du confort d’utilisation, les soins de la mucoviscidose restent tout de même assez contraignants. En période normale, ils durent entre 1 et 2 heures (séance de kinésithérapie quotidienne, aérosols, nombreux médicaments) et peuvent atteindre en période de surinfection, 5 à 6 heures (cures antibiotiques à domicile ou hospitalisations).
Enfin, en cas de greffe, un traitement pré et post-greffe spécifique est prescrit.

L'association
Vaincre la Mucoviscidose a été créée en 1965 par des parents de jeunes patients atteints de mucoviscidose . A cette époque, on ne prédisait guère plus de 7 ans d'espérance de vie à la naissance de ces enfants. Dès l'origine, les parents de malades se sont associés aux soignants pour mener une action plus efficace.
Vaincre la Mucoviscidose accompagne les malades et leur famille dans chaque aspect de leur vie bouleversée par la mucoviscidose.
L'association, reconnue d'utilité publique, est organisée autour de 4 missions prioritaires : guérir, soigner, vivre mieux, et sensibiliser. Pour avancer sur ces 4 missions, l'association conjugue expérience, expertise professionnelle et bénévolat grâce à un fonctionnement démocratique.

Pour vous informer et aider à la recherche sur la mucoviscidose :
Vaincre la Mucoviscidose, 181 rue de Tolbiac, 75013 Paris, Tél: 01-40-78-91-91
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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 23:31

L’Hôtel-Dieu de Paris (AP-HP) vient de se doter d'un nouvel outil de chirurgie ophtalmique, un laser femtoseconde, permettant une découpe très précise de la cornée lors d'opérations de l'oeil, comme la myopie, et pour certaines greffes de cornée.

Cet équipement, dont le coût s'élève à environ 600.000 euros, est implanté au sein du service d’ophtalmologie du Pr Gilles Renard, indique l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris(AP-HP). C'est "le seul établissement public de santé d’Ile-de-France à posséder cet appareil", précise l'AP-HP.

D'apparition très récente, le laser femtoseconde est une sorte de "bistouri micrométrique" qui permet de découper la cornée "sans action mécanique au moyen du laser piloté par un ordinateur". Ses impulsions sont de l'ordre de la femtoseconde, soit un millionième de milliardième de seconde.

Il remplace les découpes mécaniques classiques utilisées en chirurgie réfractive (pour améliorer l'acuité visuelle) et pour certaines greffes de cornée. La découpe est réalisée "à partir d'un paramétrage informatique micrométrique et reproductible", explique l'AP-HP, permettant "de faire exactement la même découpe chez le donneur et chez le receveur, aboutissant à un emboîtement parfait".

L’Hôtel Dieu est "l’un des premiers centres de greffe de cornée français et de chirurgie réfractive publique à disposer de ce nouveau laser". L'équipe du service d'ophtalmologie "prévoit de réaliser plusieurs centaines d’actes chirurgicaux par an" avec ce nouvel équipement.

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 15:50

Du 23 au 25 avril, des étudiants de la faculté de médecine de Nancy ont mis en place un Hôpital des Nounours. (Voir le site officiel) Pendant ces 3 jours, les tout-petits ont pu faire ausculter et soigner leur peluche préférée. Un voyage ludique pour une fois, dans le monde de la médecine.

Pour la 3ème année consécutive, l'Association des Carabins de Nancy (ADCN) a ouvert les portes de l'Université Henri Poincaré aux enfants. Rencontre avec un « nounoursologue » pour poser le diagnostic, radio du nounours, vérification de sa vision, de sa dentition… tout y passe.

« Cet événement a pour objectif de réduire l'angoisse que ressentent les jeunes enfants en milieu hospitalier », précisent les organisateurs. Et du même coup, de permettre aux étudiants en médecine de se confronter aux tout-petits, un public qu'ils ne rencontrent pas habituellement.

Le scénario est simple : l'enfant devient pendant toute une journée le « papa » ou la « maman » de sa peluche chérie, malade ou blessée. En veillant sur son bébé et en l'accompagnant au bloc opératoire si nécessaire, nos petites têtes blondes appréhendent ainsi les différentes spécialités du monde médical. Cette belle initiative a déjà séduit 1 000 enfants des grandes sections de maternelles du Grand-Nancy. Plus de 300 étudiants en médecine, pharmacie et autres spécialités se sont mobilisés pour l'occasion.

L'Hôpital des Nounours a été organisé en partenariat avec l'
UNICEF, Pomme d'Api, le Rotary Club et la ville de Nancy.

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 09:31

L'archevêché de Paris annonce aujourd'hui que le cardinal Jean-Marie Lustiger a été admis hier lundi 23 avril 2007 à la Maison médicale Jeanne-Garnier, un établissement parisien de soins palliatifs.

Agé de 80 ans, l'archevêque émérite de Paris avait écrit en octobre dernier une lettre au clergé parisien pour annoncer que les médecins lui avaient diagnostiqué fin septembre une "grave maladie" qui nécessite un "traitement lourd".

L'archevêché précise dans un communiqué que Mgr Lustiger demeurera dans l'établissement pour "un séjour de plusieurs semaines afin d'équilibrer son traitement".

La Maison médicale Jeanne-Garnier, située dans le XVe arrondissement de Paris, est un établissement de soins palliatifs qui participe au service public hospitalier.
Fondé en 1874 par les Dames du Calvaire, il accueille quelque 1.000 patients chaque année en phase avancée ou terminale de leur maladie.
Au total, 120 salariés et 80 bénévoles assurent une présence quotidienne pour 81 lits répartis en six unités de soins.

Ce fils d'émigré juifs polonais qui s'est converti en 1940 est devenu archevêque de Paris en 1981, a été élevé à la pourpre cardinalice deux ans plus tard, avant d'abandonner sa charge en février 2005

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 23:52

La grève des médecins des hôpitaux publics (voir l'article précédent sur la grève des praticiens hospitaliers), qui est sans incidence sur les soins, destinée à dénoncer la mise en place d'un système de rémunération variable pour les chirurgiens est suivie par 90 à 95% des praticiens hospitaliers, ont estimé vendredi les syndicats.

"Nous avons environ 90% de grévistes", a déclaré le président de l'Amuf (urgentistes) Patrick Pelloux, lors d'une conférence de presse. Le président du SNPHAR (anesthésistes), Michel Dru a recensé de son côté "90 à 95%" de grévistes.

Cette grève de 24 heures, qui a débuté jeudi soir entre 18h30 et 20H00 (au moment de la prise de garde) n'a pas de répercussion sur les soins, selon les organisateurs, les médecins grévistes pouvant être assignés par leur direction.
Dans ce cas, ils sont obligés de travailler, en portant un brassard signalant qu'ils sont grévistes.

Le mouvement (voir l'article précédent sur la grève des praticiens hospitaliers), lancé également par le Smarnu (anesthésistes), est soutenu par deux intersyndicats de praticiens hospitaliers, la CPH et l'INPH, qui disent représenter 80% des quelque 32.000 médecins (équivalent temps plein) exerçant à l'hôpital, et la CGT santé.

Les syndicats protestent contre un arrêté publié le 29 mars au journal officiel qui accorde, dans un premier temps, "aux praticiens hospitaliers de chirurgie" une "part complémentaire variable de rémunération", établie "à la fois sur des objectifs de qualité et des objectifs d'activité", comme le nombre d'interventions opératoires et de consultations.
Cette part pourra constituer jusqu'à 15% du salaire annuel des praticiens.

"Nous voulons le retrait de ce texte", qui est "un mauvais coup porté contre l'unicité du statut" de praticien hospitalier, a protesté devant la presse Rachel Bocher, présidente de l'INPH.
Les syndicats y voient en effet une "discrimination" entre médecins, qui en outre "ne résoudra pas le problème du manque d'attractivité de la chirurgie publique", selon eux.

L'AMUF, le Smarnu et le SNPHAR demandent aussi la revalorisation des gardes de nuit de 200 euros, pour les porter à 450 euros.

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 16:53

La fécondation in vitro avec micromanipulation (ou IntraCytoplasmic Sperm Injection : ICSI) est une des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP).
La Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé les indications et évalué les risques de l’ICSI
pour la descendance à la demande de la CNAMTS en décembre 2006. Le rapport est rendu public.

L’évaluation technologique est basée sur l’analyse critique de la littérature et sur l’avis d'experts des groupes de travail et de lecture. L’évaluation des indications, de l’efficacité, du coût et des risques de l’ICSI a été réalisée à partir d’une recherche de la littérature essentiellement de langue française et anglaise de 1995 à 2006.
Chaque article a été analysé selon les principes de la lecture critique de la littérature de l’Anaes, et a été affecté en fonction de la méthode utilisée par les auteurs,d’un niveau de preuve scientifique qualitatif (haut, intermédiaire, faible). Les critères retenus de jugement d’efficacité de l’ICSI concernaient toutes les étapes depuis la fécondation jusqu’à la naissance. En termes de risques, l’ICSI a été comparée à la fécondation in vitro conventionnelle (FIV), et aux grossesses naturelles.
Les critères de jugement de risques étaient les fréquences relatives de mortalité, de grossesses multiples, de prématurité, d’hypotrophie, de malformations congénitales majeures, d’anomalies du développement psychomoteur, d’anomalies chromosomiques, épigénétiques et oncologiques, et d’hospitalisation en Unité de soins intensifs (USI).

Le rapport a été ensuite revu et discuté par un groupe de travail multidisciplinaire constitué de 18 experts, et confronté à l’avis d’un groupe de lecture constitué de 16 experts. La composition de ces deux groupes avait été proposée par les sociétés savantes des spécialités sollicitées (andrologie, biologie de la reproduction, économie de la santé, génétique, gynécologie, pédiatrie, radiologie, urologie et virologie), et complétée selon les besoins spécifiques du sujet, par des experts en épidémiologie, éthique, risque génétique et risque viral

Voir ici le rapport d'étude de la haute Autorité de Santé (HAS) sur l'évaluation de l'Intra Cytoplasmic Sperm Injection (ICSI) ou micromanipulation sur la descendance.

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 04:36

Depuis mars 2006, une souche particulière de Clostridium difficile (ICD) dite 027 est responsable de plusieurs cas groupés d’infection à type de diarrhée dans des établissements de santé français, principalement du Nord-Pas-de-Calais. Le signalement des infections nosocomiales et l’expertise des souches par les laboratoires du centre national de référence (CNR) ont permis de détecter cette émergence, qui avait été précédemment observée dans d’autres pays (vous pouvez voir ici le rapport en entier de l'INVS sur cette infection à Clostridium difficile).

Clostridium difficile est un bacille à Gram positif anaérobie sporulé responsable de 15 à 25 % des diarrhées survenant après la prise d’antibiotiques et de plus de 95 % des cas de colites pseudomembraneuses (CPM). C’est ainsi la première cause de diarrhées infectieuses nosocomiales chez l’adulte. La survenue d’une infection digestive liée à C. difficile (ICD) est le plus souvent induite par une antibiothérapie car celle-ci facilite l’implantation de la bactérie dans le tube digestif et la sécrétion de deux toxines (A et B) responsables des symptômes.
Les ICD sont classées en deux groupes distincts : les diarrhées simples post-antibiotiques, en général modérées et sans signes généraux, et la CPM, plus bruyante. Celle-ci débute par une diarrhée liquide abondante, souvent accompagnée de fièvre et de douleurs abdominales.
Les complications les plus redoutées de la CPM sont le choc septique et le mégacôlon toxique (dilatation massive du colon) qui peut entraîner une perforation colique et le décès.
La contamination par C. difficile a lieu par voie féco-orale et sa transmission de personne à personne s’effectue directement par manuportage ou à partir d’un environnement contaminé.
Les ICD diagnostiquées à l’hôpital sont acquises lors de l’hospitalisation dans 70 % des cas. Elles surviennent volontiers sous forme d’épidémies, notamment dans les services de réanimation, de maladies infectieuses, d’hématologie et de gériatrie.
L’incidence des ICD à l’hôpital varie de 1 à 10 pour 1 000 admissions. La mortalité imputable à l’ICD varie de 0,6 à 1,5 % mais peut atteindre 35 à 50% en cas de complications de CPM.

Depuis 2003, une souche particulière de C. difficile, dite 027, est responsable d’infections nosocomiales sévères et épidémiques. Détectée au Canada et aux Etats-Unis à partir de 2003, elle a été impliquée dans des épidémies hospitalières en Grande-Bretagne à partir de 2004, puis en Belgique et aux Pays-Bas en 2005. L’émergence de cette souche s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des ICD dans ces pays. En France, où elle avait déjà été isolée de manière ponctuelle dans quelques hôpitaux, elle n’avait pas été identifiée comme responsable d’épidémie avant 2006. Depuis 2006, la souche épidémique 027 a aussi été isolée en Pologne, au Luxembourg et au Danemark.

La surveillance et le signalement des infections à C. difficile (ICD) ont fait l’objet de recommandations du réseau d’alerte, d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (Raisin) en mai 2006. Le comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins (CTINILS) les a reprises et complétées par des recommandations de prévention et de contrôle en septembre 2006. Ces recommandations ont été diffusées aux établissements de santé et établissements hébergeant des personnes âgées (EHPAD et maisons de retraite), afin de les guider dans la détection et le contrôle précoce des ICD.

Région Nord-Pas-de-Calais, janvier 2006 à mars 2007
Dans le Nord-Pas-de-Calais, 41 établissements de santé ont signalé un total de 515 cas d’ICD ( 3 établissements de santé ont signalé 282 (55 %) cas).
Les patients concernés étaient âgés d'environ 82 ans, plus fréquemment de sexe féminin (49%) et hospitalisés principalement en services de gériatrie ou rééducation.
Sur les 515 cas recensés, 70 correspondaient à des formes sévères ; 108 patients sont décédés et pour 23 d’entre eux, le décès était considéré comme au moins partiellement imputable à l’ICD. Par origine, 422 étaient nosocomiaux, 72 communautaires et 20 d’origine inconnue ; 54 cas étaient importés d’un autre ES.
Par ailleurs, 5 maisons de retraite ont signalé un total de 15 cas ; 4 correspondaient à des cas groupés d’ampleur limitée (moins de 10 cas pour chaque).
Sur 410 souches transmises au centre de référence, 266 (65 %) appartenaient au clone épidémique de type 027. Ces souches 027 étaient isolées dans 35 établissements
.

L
’épidémie a démarré en janvier 2006, a connu un pic en septembre et s’est progressivement ralentie depuis décembre, ce qui est en faveur de l’efficacité des mesures de contrôle instituées par les établissements. Cette épidémie s’explique principalement par l’émergence de la souche 027, responsable de la majorité (64 %) des cas.

En France, hors Pas-de-Calais, de janvier à mars 2007
Hors Nord-Pas-de-Calais, 118 établissements ont signalé un total de 347 cas d’ICD ; 55 établissements ont observé des cas groupés (entre 2 et 33 cas), mais aucun épisode n’était de l’ampleur de ceux observés en 2006 dans le Nord-Pas-de-Calais.
Sur 161 souches transmises au centre de référence, 11 appartiennent au clone épidémique de type 027. Ces souches 027 étaient isolées dans 5 établissements de 3 départements (Somme, Rhône et Moselle)
.
Dans la Somme en particulier, 3 épisodes d’ICD de type 027 ont été recensés. Le premier, qui avait concerné 3 cas diagnostiqués en octobre 2006 dans un ES, est contrôlé. Le second a concerné 13 cas d’ICD diagnostiqués entre janvier et mars 2007 dans un autre établissements de santé ; 6 décès étaient rapportés dont 4 au moins partiellement imputable à l’ICD. Sur 4 souches envoyées au CNR, 3 appartiennent au clone épidémique 027. Enfin, un troisième épisode a concerné 9 cas d’ICD diagnostiqués entre février et mars 2007 dans une maison de retraite ; 2 cas sont liés à une souche de type 027.
Les deux derniers épisodes signalés dans la Somme sont en cours d’investigation par le CClin, la Cire et la Ddass, et les mesures de contrôle habituelles (isolement ou regroupement des patients, renforcement de l’hygiène des mains et du nettoyage de l’environnement) ont été mises en œuvre.

En conclusion,
D
ans le Nord-Pas-de-Calais, la décroissance constatée du nombre de cas d’ICD montre que l’épidémie régionale liée à une souche 027 est aujourd’hui maîtrisée. Les deux épisodes signalés récemment en Picardie montrent toutefois que la survenue de nouveaux cas groupés liés à une souche de type 027 reste possible ailleurs en France.
A ce jour, la présence de la souche 027 a été confirmée dans 3 autres régions (Picardie, Rhône-Alpes et Lorraine) sans qu’un lien direct entre ces cas et ceux du Nord-Pas-de-Calais n’ait pu être formellement établi ; ces foyers ont fait l’objet de mesures de contrôle précoces dans les ES concernés.

Il est probable que la souche 027 continuera à diffuser en France. Les recommandations de diagnostic, de contrôle et de signalement précoces des ICD sont donc importantes à respecter afin de limiter l’ampleur d’éventuelles nouvelles épidémies. Ces recommandations ont été diffusées largement depuis septembre 2006 et les principes de veille décrits doivent s’exercer à tous les niveaux : au sein des établissements de santé, EHPAD et maisons de retraite (diagnostic, contrôle et signalement précoce des ICD sévères ou épidémiques), au niveau régional (investigation de chaque signalement par les Ddass, CClin et Cire) et au niveau national (suivi des signalements d’ICD et des résultats de typage de souche par l’InVS et le CNR).
La mise en œuvre d'une surveillance nationale des ICD en 2007, la soumission d'un projet de recherche multicentrique sur les facteurs de risque d'ICD et l'animation d'un réseau de laboratoire d'expertise régionaux par le laboratoire associé C. difficile, récemment nommé, permettront de mieux connaitre ces infections et garantissent un haut niveau de vigilance dans la durée.

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 23:58

Plusieurs syndicats - Amuhf (urgentistes), SNPHAR et Snarmu (anesthésistes-réanimateurs) - appellent les praticiens hospitaliers à la grève vendredi 13 avril pour dénoncer la mise en place d'une part de rémunération variable pour les seuls chirurgiens et demander une augmentation de la rémunération de la garde de nuît.

Un arrêté daté du 28 mars, publié le 29 mars au Journal officiel, accorde "aux praticiens hospitaliers de chirurgie" une "part complémentaire variable de rémunération", établie "à la fois sur des objectifs de qualité et des objectifs d'activité (nombre d'interventions opératoires et de consultations)".
"Cette part de rémunération au profit des seuls chirurgiens signe la fin du statut de praticien hospitalier et crée une inégalité de traitement des médecins hospitaliers inacceptable et source de conflits", estime l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuhf) dans un communiqué.

Le syndicat appelle "tous les urgentistes des services d'urgence, Samu et Smur (ambulanciers) à se joindre au mouvement du 13 avril lancé par les anesthésistes-réanimateurs".

La Coordination des praticiens hospitaliers (CPH) a de son côté estimé, dans un autre communiqué, que cette part de rémunération faisait courir des "risques de dérive dans la qualité de l'offre de soins à la population" et a demandé à "rencontrer en urgence le ministre de la Santé", Philippe Bas.

Les syndicats qui appellent à la grève
le 13 avril revendiquent également l'augmentation de la rémunération de la garde de nuit et le maintien du système actuel de décompte du temps de travail.

Le syndicat Amuhf , présidé par Patrick Pelloux, "demande aux candidats à l'élection présidentielle de s'exprimer sur le sujet des urgences et de la permanence des soins qui est en complète déliquescence".

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 13:40

Le coût annuel des soins du cancer s'élève à environ 11 milliards d'euros par an et la maladie représenterait, avec les soins, la prévention, la recherche, le dépistage et les pertes de production, une dépense totale de l'ordre de 30 milliards par an, selon une étude économique (voir ici l'intégralité du rapport) publiée par l'Institut national du Cancer (INCa).

Cette étude de 146 pages est répartie autour de 7 chapitres: Conséquence du cancer sur la vie des personnes, coût des soins, perte de production, coût des politiques de prévention primaire participant à la lutte contre le cancer en France, coût du dépsitage organisé des cancers en France, recherches publiques et lutte contre le cancer en perspective.
Sans surprise, le coût de l'hospitalisation représente plus de 60 % du coût total des soins, selon cette "analyse économique des coûts du
cancer en France" qui rassemble pour la première fois l'ensemble des coûts de la lutte contre la maladie (
voir ici l'intégralité du rapport).
"Moins évidente est la part relativement faibles des molécules onéreuses; à peine plus de 4% du coût des soins pour l'assurance maladie", ajoute ce rapport qui note aussi que les dépenses de transport sont "moitié plus élevées" que les frais engagés pour acheter ces médicaments.

Le programme « Économie du cancer» de l’Institut National du Cancer, dont ce rapport est un premier résultat, répond à un double objectif. (voir ici l'intégralité du rapport)
D’une part, garantir que les moyens investis par la collectivité nationale dans la lutte contre le cancer sont utilisés de manière efficace.
D’autre part, s’assurer que les financements disponibles sont suffisants pour permettre la diffusion des innovations thérapeutiques sur tout le territoire, dans des conditions égales pour tous les citoyens.

Le coût des soins est estimé à environ 11 milliards,
la prévention tabac-alcool-nutrition/exercices physiques à 120 millions,
le dépistage organisé (cancer du
 sein et colo-rectal entre autres) à 248 millions
et les subventions publiques à la recherche à 670 millions
.

De son côté, l'industrie pharmaceutique ferait un effort pour la recherche de l'ordre de 600 millions par an.

Chaque année, 280.000 nouveaux cas de cancer, 153.000 décès dont 43.000 prématurés (avant 65 ans) sont enregistrés en France. Cela représente 2,3 millions d'années potentielles de vie perdues. Quatre types de cancer – sein, prostate, colon-rectum et poumon – concentrent à eux seuls 50 % des nouveaux cas. Le nombre de patients à traiter ira en augmentant - de 20 à 30% de plus dans les 3 à 5 cinq ans qui viennent, a estimé le Pr Dominique Maraninchi, président de l’INca (
www.e-cancer.fr).

Alors, chaque personne qui se fait dépister y est gagnante comme l'Etat et l'Assurance maladie.

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 07:17

Mieux connaître la maladie de Parkinson afin de mieux la soigner, tel est l'un des objectifs de la 10e journée mondiale consacrée aujourd'hui à cette maladie qui touche 150.000 personnes en France.

Identifiée par le grand public par les tremblements incontrôlés des membres qu'elle provoque, elle se manifeste pourtant par d'autres symptômes comme des raideurs et une lenteur de mouvement, car "il n'y a pas une mais une trentaine" de formes de la maladie, explique le neurologue Yves Agid de l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris.
"Soixante-cinq pour cent des Parkinsoniens n'ont pas de tremblements" alors que des patients tremblent pour d'autres raisons, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse sur la maladie, rappelant qu'il y a "12.000 nouveaux cas par an".

Première maladie du cerveau traitée en France, la maladie de Parkinson peut se manifester dans un premier temps par des signes moteurs (lenteur, raideur et tremblements) mais aussi psychologiques comme un début de dépression, qui apparaît avant les signes moteurs dans 50% des cas,
"C'est une maladie neuro-psychiatrique, neuro-psychologique" qui agit sur le corps, a rappelé Yves Agid.

Cette affection neurologique est liée à la destruction progressive de certaines cellules du cerveau produisant de la dopamine, un messager chimique entre les neurones qui intervient dans le contrôle de la motricité, mais aussi la régulation de l'humeur.

Bien que les régions cérébrales lésées soient maintenant assez bien identifiées, la cause de la maladie et le mécanisme conduisant à la dégénérescence nerveuse ne sont pas connus. Les traitements médicamenteux ne corrigent que les symptômes moteurs de la maladie, sans en entraver l'évolution, perdant au fil des années de leur efficacité.

Cette journée mondiale de la maladie de Parkinson vise également à sensibiliser les proches des malades sur la complexité de cette affection et des "fluctuations" de l'état de la personne touchée, a mis en avant Thierry Hergueta, psychologue.
"La personne est figée dans son corps et déploie beaucoup d'énergie pour des mouvements simples".
Avoir Parkinson, c'est "être condamné aux mouvements involontaires à perpétuité", a résumé le Pr Agid, citant Jean-Baptiste Charcot, précurseur en matière de neurologie.

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 14:29

Une prothèse auditive électromagnétique a été implantée, pour la première fois en France, entre la peau et la boîte crânienne d'un patient né sans l'oreille gauche, a annoncé aujourd'hui le Pr Eric Truy, de l'hôpital Edouard Herriot à Lyon, qui a dirigé l'opération.

La prothèse comprend un microphone, un
processeur
, une batterie (rechargeable à travers la peau) et un transducteur délivrant le message à l'oreille interne.
Longue d'environ 5 cm et plate, elle a été implantée à la mi-décembre sur un jeune homme de 20 ans lors d'une opération guidée par ordinateur, a indiqué le Pr Truy.

De telles prothèses avaient déjà été posées sur des patients ne supportant pas les prothèses classiques parce que leur conduit auditif était trop infecté ou déformé par des opérations multiples.
Mais c'est la première fois en France - seule l'Allemagne l'a précédée -
qu'elle concerne une personne souffrant d'aplasie auriculaire.
Cette maladie congénitale, qui touche 1 pour 20.000 naissances, se définit par une absence d'oreille, une malformation du conduit auditif externe et de l'oreille moyenne. L'oreille interne étant normale, la surdité est dite "de transmission", c'est-à-dire que les sons parviennent avec une perte de l'ordre de 60 à 70 décibels.

La plupart des malades subissent une opération de chirurgie esthétique vers l'âge de 8 ans, pour reconstituer une oreille par autogreffe, mais cela ne corrige pas leur audition.
Pour eux, les prothèses totalement implantables posent un défi chirurgical: il faut en effet respecter l'oreille créée par chirurgie esthétique, ne pas toucher au nerf facial, et opérer dans un environnement inconnu, les malformations du conduit étant différentes d'un individu à l'autre, a expliqué le Pr Truy.

Pour cette première française, Pierre-Alexandre Nouveau, 20 ans, s'est porté volontaire car il souhaitait intégrer l'armée. Son oreille gauche a déjà recouvré environ 40 décibels.
"Au premier allumage, en février, le son était assez brut, comme celui d'un talkie-walkie", a-t-il raconté à la presse. "Au fur et à mesure des réglages, et le temps que mon cerveau s'habitue, les sons sont devenus plus nets. Il reste encore une marge de progression, mais j'entends beaucoup mieux dans les endroits qui résonnent".
Seul bémol: il faut environ une heure par jour pour recharger la batterie, grâce à un boîtier (auparavant alimenté par le courant électrique) qui s'aimante sur la tête. "Et parfois, les gens sont trop bruyants, alors je coupe tout", a précisé M. Nouveau.

Deux ou trois autres opérations de ce type, financées sur le budget "stratégie et opérations innovantes" du CHU --la prothèse coûte 2.500 euros--, devraient avoir lieu dans l'année à Lyon
.
L'objectif à terme est d'opérer les patients souffrant d'aplasie bilatérale (les deux oreilles, 20 à 30% des cas), pour qui la surdité pose un problème plus lourd.

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 06:47

L'organisation mondiale de la Santé (OMS) commémore chaque année sa création par la Journée mondiale de la santé le 7 avril.

L'Organisation mondiale de la Santé, institution spécialisée des Nations Unies pour la santé, fondée le 7 avril 1948 a pour but d'amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible.
La santé est définie comme un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité.
Le Dr Margaret Chan est le Directeur général de l'OMS
, nommée à ce poste par l'Assemblée mondiale de la Santé, le 9 novembre 2006.
L'OMS est dirigée par les 193 Etats Membres réunis à l'Assemblée mondiale de la Santé. 
Cette assemblée est composée des délégués représentant les Etats Membres. Elle a pour fonctions principales d'approuver le programme et le budget de l'OMS pour l'exercice biennal suivant et de statuer sur les grandes orientations politiques de l'Organisation
L'OMS veut sensibiliser la communauté internationale sur les enjeux de sécurité sanitaire internationale à l'occasion de la Journée mondiale de la santé

"La sécurité sanitaire est une responsabilité collective", fait valoir l'OMS.

Pour affronter ces menaces globales, accrues par la croissance mondiale de la circulation des personnes et des biens, le Réglement sanitaire mondial a été révisé afin que les Etats déclarent à l'OMS l'apparition de maladies potentiellement dangereuses au niveau international, a expliqué Fadéla Chaïb, porte-parole de l'OMS.
Le nouveau Réglement entre en vigueur le 15 juin prochain.
Jusque là l'obligation de déclaration auprès de l'OMS était limité à trois maladies infectieuses : le choléra, la peste et la fièvre jaune.
Désormais il n'y a plus de liste précise;

"Il faut s'assurer que tous les pays sont outillés pour faire face aux menaces sanitaires en ayant des systèmes de santé solides, qu'ils peuvent faire face à leurs problèmes, en particulier si ceux-ci peuvent avoir des répercussions internationales", a expliqué Mme Chaïb.
"Par exemple, si les pays touchés par la grippe aviaire
n'arrivent pas à la contrôler chez eux, il y a un risque collectif car plus il y a de nouveau foyers de grippe aviaire, plus il y a de chances que le virus mute", a-t-elle relevé.
Elle a également cité l'exemple de l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait tué 800 personnes dans le monde en 2003.

Plus d'informations:
http://www.who.int/world-health-day/files/2007/issuespaper_final_lowres_fr.pdf

 

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 07:12

Le nombre de cas de cancers va plus que doubler entre 2000 et 2030, principalement dans les pays pauvres, a déclaré le directeur de l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC), le Dr Peter Boyle.
Voir le discours du Chef de l'Etat, Jacques Chirac, pour la lutte contre cancer
.

Selon le Dr Peter Boyle, cette forte augmentation du nombre de cas s'explique notamment par la croissance démographique, l'accroissement de l'espérance de vie et le transfert des facteurs de risque de cancer tels que le tabagisme du monde développé vers les pays en voie de développement, cumulé avec les risques déjà existants dans les pays pauvres tels que les maladies contagieuses et le manque de soins médicaux.

En 2000, l'agence estimait à 11 millions le nombre de nouveaux cas de cancer dans le monde, sept millions de décès dus au cancer et 25 millions de personnes atteintes de cette maladie.
«Nous estimons actuellement qu'entre 2000 et 2030, le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année devrait plus que doubler», a déclaré Boyle.

"Et la grande majorité de cette augmentation sera observée dans les pays pauvres ou moyennement développés". 
Selon les prévisions de l'Agence, il y aura d'ici 2030 27 millions de cas de cancer, 17 millions de morts dues au cancer et 75 millions de personnes vivant avec un cancer.

Basée à Lyon, l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer a été créée en 1965 par une résolution de l'Assemblée mondiale de la santé visant à identifier les causes du cancer afin de trouver des mesures préventives.

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