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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 13:18

L'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) signale le retrait de plusieurs lots de l'antirétroviral Viracept (nelfinavir). 
En cause, « une contamination par une impureté chimique » survenue lors de la production.

« Tous les lots dont la date de péremption est inférieure ou égale à mai 2010 » (pour la forme en comprimés) et tous ceux « dont la date de péremption est inférieure ou égale à mai 2009 » (pour la forme en poudre) sont concernés par ce retrait.

Ces lots contaminés font l'objet d'un rappel du marché mondial, à l'exception des
Etats-Unis, du Canada et du Japon où ils ne sont pas distribués. 

L'AFSSaPS ajoute que la substance chimique a été détectée par le fabricant, les laboratoires Roche. Il s'agit « d'ester d'éthyl de l'acide méthanesulfonique, connue pour être génotoxique », c'est-à-dire, toxique pour les gènes.
« Il n'y a pas de risque immédiat » rassure-t-elle. « Mais les conséquences potentielles d'une exposition à moyen et long terme sont en cours d'évaluation ». 

L'Agence recommande enfin aux « patients traités par Viracept (nelfinavir) de consulter leur médecin pour modifier leur traitement. Et de rapporter à leur pharmacien les boites de médicament en leur possession ». 

Un numéro vert (appel gratuit) est également à leur disposition : le 0800 881 787.

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 23:54

Trois cas de légionellose à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris, dont un s'est révélé mortel, ont été identifiés depuis mars et plusieurs pistes sont explorées pour tenter d'en expliquer l'origine, selon les spécialistes.

"Pour l'instant l'origine de l'infection reste indéterminée", a relevé le Pr Vincent Jarlier, délégué à la prévention des infections nosocomiales. 
Les seuls endroits où des bactéries, des légionelles, ont été détectées sont des points d'eau froide non filtrés, en l'occurrence des lave-mains pour médecins en consultations, éloignés des endroits où se trouvaient les malades. "C'est donc une hypothèse à prendre en compte. Si c'est ça, il va falloir revoir ce qu'on sait des légionelloses car les robinets d'eau froide loin des malades ne sont pas une origine connue de contamination", a-t-il commenté hier devant la presse. Néanmoins, par précaution les robinets d'eau froide des lave-mains ont été équipés de filtres, a indiqué la directrice de l'hôpital Elisabeth de Larochelambert
Les autres pistes explorées sont le domicile des patients et les panaches des tours aéroréfrigérantes (TAR) des grands immeubles climatisés, a souligné le Pr Jarlier. "Actuellement, 93% des cas de légionellose
n'ont rien à voir avec les hôpitaux mais surviennent dehors et sont essentiellement dus aux tours aéroréfrigérantes des grands immeubles modernes", a précisé ce spécialiste des maladies infectieuses. 

Les cas 2007 concernent deux hommes de 78 et 77 ans, ce dernier étant décédé, et une femme de 86 ans. "Le premier patient est guéri et rentré chez lui et la patiente reste hospitalisée pour une pathologie qui n'a rien à voir", a précisé le Pr Jean-Noël Fabiani, président du comité consultatif médical.
Deux autres cas - guéris depuis - avaient déjà été diagnostiqués en 2006, l'un en septembre et l'autre en novembre. Leur origine n'avait pu être établie avec certitude, les prélèvements d'eau à l'Hôpital Pompidou s'étant révélés négatifs. 
Chaque mois dans cet hôpital, 40 prélèvements d'eau chaude et froide sont faits, soit quelque 500 par an (20 fois plus que ce qu'impose la réglementation). Problème, "l'ensemble des prélèvements de points d'eau filtrés ont toujours été négatifs". 

La maladie, une pneumonie, en majorité provoquée par une légionelle appelée Legionella pneumophila sérogroupe 1 (Lp1), n'est pas transmissible entre humains et ni transportée par les mains, indique le Pr Jarlier. Elle s'attrape par inhalation de légionelles provenant d'une eau contaminée intérieure ou extérieure (boues d'épandage, étang, TAR...). 

L'hôpital dispose d'un programme de surveillance intensif de la légionelle depuis 2001, année où il avait subi deux vagues de cette infection bactérienne qui avait conduit à l'époque à un "arrêt des transplantations" d'organes, a rappelé le Pr Fabiani.
"La bactérie a été retrouvée au domicile de deux patients" (pour un cas de fin 2006 et un de 2007)", a constaté Yannick Pavageau, ingénieur d'études sanitaires Dass-Paris

Autre difficulté, on ne peut pas comme pour un virus de l'hépatite C ou du VIH
, établir la carte d'identité ou l'empreinte génétique d'une légionelle pathogène pour la différencier de ses congénères parisiennes identiques afin de déterminer la source de l'infection, explique le Dr Pascal Astagneau du CCLIN Paris-Nord (infections nosocomiales). 
Entre 2003 et 2006, aucun cas de
légionellose nosocomiale n'avait été diagnostiqué dans cet hôpital

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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 17:49

La Haute autorité de santé (HAS) a annoncé aujourd'hui qu'elle avait publié une recommandation allant dans le sens d'un dépistage prénatal combiné de la trisomie 21 dès le premier trimestre. Ce proposition a pour but de réduire le nombre d'amniocentèses, "à l'origine de fausses couches et source d'anxiété pour les femmes".

Se fondant sur une étude de l'AP-HP (développée lors de la journée universitaire de recherche en éthique dont le commppte-rendu apparaîtra dans quelques jours), la HAS recommande donc de proposer aux femmes enceintes durant le premier trimestre de la grossesse un dépistage associant deux examens: une mesure de la "clarté nucale" (épaisseur de la nuque) au cours de l'échographie du troisième mois et un prélèvement sanguin "afin de doser des marqueurs maternels (sériques)". 
Cette proposition de dépistage "devrait être associée à une information claire, laissant si nécessaire aux parents un temps de réflexion", précise la HAS.

Elle ajoute que l'application de cette nouvelle stratégie n'entraînera pas la suppression du test sanguin au deuxième trimestre. La HAS "juge en effet nécessaire de conserver cette stratégie pour les femmes qui n'auraient pu bénéficier du dépistage combiné du premier trimestre pour des raisons de délais ou parce qu'une mesure adéquate de la clarté nucale n'aurait pu être réalisée".

La trisomie 21, la plus fréquente des anomalies chromosomiques, est due à la présence d'un chromosome 21 surnuméraire et peut se traduire par de multiples malformations anatomiques, des traits morphologiques particuliers et un retard mental plus ou moins sévère. Le but du dépistage prénatal, qui n'est pas obligatoire, est donc d'évaluer le risque que le foetus soit atteint ou non.
Au-dessus d'un certain seuil de risque, les femmes peuvent à l'heure actuelle recourir à une amniocentèse afin de confirmer ou d'infirmer le diagnostic de trisomie 21, note la HAS qui précise que cela concerne, en France, une femme enceinte sur dix. L'amniocentèse consiste à prélever du liquide amniotique "est à l'origine de fausses couches et source d'anxiété pour les femmes".

La HAS précise que cette nouvelle recommandation de dépistage combiné au premier trimestre a été élaborée à la demande de la Direction générale de la Santé (DGS), du Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) et du Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE).

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 02:27

A la veille de la journée mondiale sans tabac, l'Office français de Prévention du Tabagisme (OFT) et Help, la campagne européenne de lutte contre le tabagisme, dénoncent l'explosion de la consommation de chicha, aussi connue sous le nom de narguilé. Celle-ci semblerait se banaliser, y compris chez les jeunes Français. 

Une enquête conduite auprès de collégiens et lycéens parisiens montre en effet que la moitié des adolescents de 16 ans en a déjà fait l'expérience. Et un jeune de 17 ans sur trois la fume régulièrement.

Pour l'OFT, « la chicha constitue un danger très méconnu ». C'est sans doute la raison pour laquelle 9 jeunes adeptes sur 10 n'envisagent pas d'arrêter. Alors qu'à l'inverse, les trois quarts des fumeurs de cigarettes le souhaitent
Contrairement aux idées reçues, la fumée de chicha n'est pas moins dangereuse que celle de la cigarette

Comme l'explique l'OFT, « la combustion est plus douce (450°C pour la chicha contre 900°C pour la cigarette) mais moins complète ». La fumée de narguilé génère donc plus de toxiques, constituant en outre une source de tabagisme passif particulièrement intense.
De la même manière et si la dépendance semble un peu moins forte qu'avec la cigarette – le tabamel ou tabac
à chicha, ne contient qu'un quart de tabac et l'eau arrête une grande partie de la nicotine- les taux de nicotine chez les fumeurs de chicha correspondent à ceux des fumeurs de quelques cigarettes.

Le Pr Bertrand Dautzenberg, Président de l'OFT, est inquiet. Au-delà « des dangers » qu'elle représente « la consommation de chicha précède souvent celle de cigarettes. Elle constitue un mode d'entrée dans le tabagisme » a-t-il constaté. A ses yeux, « la mise en place d'une campagne d'information destinée aux jeunes devient urgente ». Pour en savoir davantage sur le sujet, une brochure est téléchargeable à partir du site
www.oft-asso.fr.

Source : OFT, HELP, mai 2007, BEH n°21 - Illustration CHARB, extraite de l'ouvrage Tout ce que vous ne savez pas sur la chicha, Bertrand Dautzenberg, Jean-Yves Nau, Margaux Orange editions, 160 pages, 15 euros.

Voir aussi les substances contenues dans les cigarettes et l'article sur la lutte contre le tabagisme.

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 05:45

Quatre nouveaux gènes jouant un rôle dans la transmission génétique du cancer du sein ont été identifiés, améliorant la connaissance d'un des cancers les plus meurtriers pour les femmes, annonce la revue britannique Nature. Jusqu'ici, seuls 25% des gènes soupçonnés de jouer un rôle dans la transmission du cancer du sein avaient été identifiés. Les nouveaux gènes détectés représenteraient 4% de plus, selon une étude dirigée par des scientifiques britanniques. 
Les chercheurs ont passé au crible l'ADN d'environ 50.000 femmes, dont la moitié atteintes d'un cancer
du sein. 

Les causes génétiques sont responsables d'entre 5 à 10% des cancers du sein, le reste étant lié aux facteurs "style de vie", tels que le
tabac, ou l'environnement. 
Les versions défectueuses des 4 gènes - FGFR2, TNRC9, MAP3K1 et LSP1 - sont répandues dans la population mais les femmes qui les possèdent courent un risque relativement faible de développer un cancer
, souligne l'étude. 
En revanche, les gènes bien connus du cancer du sein BRCA1 et BRCA2 sont relativement rares parmi la population mais à très haut risque pour le développement de la maladie.
Les test de recherche de BRCA1 et BRCA2 aident à sauver de nombreuses vies parce qu'ils permettent aux femmes à risque de suivre un dépistage régulier. 

Comme les 4 gènes identifiés sont répandus mais présentent un risque relativement faible, les test de repérage ne sont pas forcément adaptés, estime La recherche sur le
cancer-Royamue Uni, qui a dirigé l'enquête. 
"Au fur et à mesure que ces gènes "à faible risque" sont trouvés, on peut définir des tests pour une combinaison de gènes", souligne le communiqué. "Cela peut aider les médecins à prendre des décisions sur la prévention, le diagnostic et le traitement pour les femmes qui héritent de l'un ou plus de ces gènes défectueux". 
Reste à savoir si ces 4 gènes réagissent les uns aux autres ou se combinent aux facteurs "style de vie" d'une façon qui accroit le risque pour les femmes, soulignent les chercheurs. 

Le
cancer du sein est le plus répandu parmi les femmes, constatait en février 2006 l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2005, il a causé 502.000 décès, soit 7% des décès par cancer. 
Voir l'article sur l'intérêt du dépistage
.et l'article contenant le discours qu'avait prononcé Jacques Chirac sur les recherches sur le cancer.

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 16:29

Huit organisations d'infirmières des secteurs libéral, hospitalier et scolaire avaient appelé à la grève et à une manifestation générale aujourd'hui, pour demander la reconnaissance de leur diplôme à un niveau licence bac+3, ainsi qu'une revalorisation salariale.
Six syndicats - CI, le Sniil (secteur libéral), la CNI, Sud Santé sociaux (salariés des cliniques et hôpitaux), le Snics-FSU et le Snies-Unsa éducation (Education nationale) - l'association des infirmières de blocs opératoires (Unaibode) et des cadres (Atout cadre de santé) sont à l'origine de cette journée d'action. 
Les infirmières, au nombre de 2.500 selon les organisateurs, ont commencé à manifester vers 14H00, à Paris. 
La CGT et le syndicat étudiant Unef étaient également représentés dans le cortège, qui défilait sous le soleil, derrière une banderole de tête indiquant "Infirmiers, c'est un choix, la licence, c'est un droit". 
La manifestation, partie de Montparnasse, se rendait vers le ministère de la Santé. 

Les infirmières, la plupart en blouses blanches et tenant des ballons colorés, chantaient des slogans tels que "Et 1, et 2 et Bac + 3 !" et "Infirmiers mal formés = patients mal soignés"apparaissait sur les banderoles.
"Nous manifestons pour la troisième fois - après le 14 mars et le 3 avril - pour demander la reconnaissance de notre formation à Bac +3, une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail", a déclaré François Izard, président de la Coordination nationale infirmière (CNI)"Une délégation doit être reçue dans l'après-midi par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et nous attendons qu'elle nous confirme l'ouverture de négociations pour la reconnaissance de notre diplôme. C'est impératif qu'on ait une réponse aujourd'hui, sinon le mouvement va se durcir !". 

Quelques rassemblements sont aussi prévus dans des grandes villes comme à
Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, Caen, Nantes, Grenoble, selon la CNI. 

Etudiants et professionnels infirmiers entendent réclamer la "reconnaissance de la formation initiale à un niveau licence (Bac+3) avec intégration de la filière infirmière dans un parcours universitaire LMD (licence, master, doctorat)". 
Actuellement, les étudiants infirmiers effectuent trois ans et quatre mois d'étude et stages, avant d'obtenir un diplôme seulement reconnu à niveau bac+2, alors que le Deug n'existe plus

Pendant la campagne électorale, le candidat
Nicolas Sarkozy avait souhaité, dans une lettre adressée au principal syndicat d'infirmières scolaires (Snics-FSU), "que les négociations (...) puissent aboutir dans les meilleurs délais", en particulier sur "la reconnaissance du diplôme infirmier au niveau de la licence (Bac+3)". De cette reconnaissance au niveau licence devrait découler une revalorisation salariale, estiment les syndicats. 

Les infirmières dans les hôpitaux publics n'ont "obtenu aucune revalorisation lors du dernier protocole d'accord du 19 octobre 2006, tout comme d'ailleurs dans le secteur privé", souligne Sud Santé sociaux, qui déplore "la smicardisation de la profession". 
Une infirmière hospitalière gagne en moyenne 1.400 euros bruts mensuels en début de carrière et 2.300 en fin de carrière, selon la CNI. 
Tous mettent en garde contre la désaffection des étudiants vis-à-vis de cette profession et l'aggravation de la pénurie d'infirmières. 
Deux organisations d'infirmières libérales seront aussi présentes. "Nous ne mettrons pas en avant les honoraires, mais la reconnaissance universitaire", a précisé le syndicat Convergence Infirmière (CI).
Les infirmières libérales viennent d'obtenir une revalorisation de leurs honoraires en deux phases, en 2007 puis en 2008 sous conditions. La première étape, qui interviendra au 1er juillet, correspond à une augmentation du revenu net de 6%. 

Toutes catégories confondues, on compte près de 500.000 infirmières en activité, selon les syndicats.

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 06:08

La 9ème Journée nationale de prévention et de dépistage anonyme et gratuit des cancers de la peau a lieu aujourd'hui. A cette occasion, plus de 1 000 dermatologues seront à la disposition du public. Et cela, bénévolement. Depuis sa création en 1998, cette opération rencontre un succès qui va croissant et qui fait école dans d'autres domaines. 

Chaque année plus de 15 000 Français se rendent dans l'un des centres de dépistage ouverts pour la circonstance.

Organisée par le Syndicat national des dermatologues et des vénérologues (SNDV), la journée vise au-delà d'un dépistage pur et simple, à informer et sensibiliser les Français au danger réel des cancers de la peau, et notamment du mélanome. 

Le mélanome frappe 6 000 Français chaque année. Traité à temps, il peut être guéri sans suites dans 90% des cas. Encore faut-il rechercher et savoir reconnaître les lésions pré-cancéreuses.

Pour en savoir davantage ou connaître le centre de dépistage le plus proche de chez vous, appelez le 0892 704 701 (0,34 euro/minute) ou consultez le site www.syndicatdermatos.org 

Sur le même sujet de dépistage, on apprend aussi aujourd'hui que la participation au programme de dépistage du cancer du sein continue d'augmenter en France. Selon les derniers chiffres publiés aujourd'hui par l'Institut national de veille sanitaire (InVS), près de deux millions de femmes y ont eu recours en 2006, soit 49% de la cible, alors qu'elles n'étaient que 40% en 2004, date de sa généralisation. Dans un communiqué, l'InVS précise que plus trois millions de femmes ont été dépistées en 2005 et 2006.

La participation des femmes au programme de dépistage du cancer du sein est inégale selon les régions pour les années 2005 et 2006. 
Trois régions (
Pays-de-la-Loire, Bretagne, Limousin) présentent des taux élevés de participation (proches de 60%) par rapport à la moyenne nationale, tandis que neuf autres (Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, PACA, Picardie, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Antilles-Guyane) se situent en moyenne entre 40 et 49%. Seules trois régions présentent des taux de participation plus faibles (Corse, Ile-de-France et Lorraine
) inférieurs à 39%.

L'efficacité d'un programme de dépistage organisé nécessite une participation élevée au moins égale à 70%, estimé l'InVS. Un pourcentage qui est atteint lorsqu'on additionne le taux de couverture mammographique par le dépistage organisé, le dépistage individuel et le suivi pour pathologie bénigne ou maligne.

Même si l'augmentation de la participation au dépistage organisé du cancer du sein se confirme, les efforts doivent être maintenus, avertit l'InVS. 
Pour rappel, le programme de dépistage du cancer du sein offre tous les deux ans une mammographie similaire à celle réalisée dans le cadre du dépistage individuel avec toutefois, en plus, une vérification (deuxième lecture) de chaque mammographie normale en première lecture
.

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 06:18

Une anomalie dans un appareil de radiothérapie, constatée par le constructeur, est à l'origine d'une surexposition aux radiations entre le 6 avril 2006 et le 17 avril 2007 de 145 patients du CHU de Rangueil à Toulouse, a indiqué l'hôpital ce matin dans un communiqué.
En effectuant des comparaisons de "fichiers de calibration", la société Brainlab (constructeur de l'appareil) a constaté l'anomalie et en a informé le CHU qui a immédiatement arrêté tout traitement le 18 avril 2007, ajoute l'hôpital. 

Le CHU de Toulouse a informé à son tour l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de l'anomalie ayant entraîné un écart entre la dose délivrée et la dose prescrite. 

L'incident est "sans conséquence sanitaire détectée à ce jour", précise le communiqué. Tous les patients ont été invités par courrier, dès le 6 mai, à un entretien médical personnalisé. 

Au terme d'une inspection, l'ASN a autorisé la reprise des activités du centre de radiochirurgie stéréotaxique (application d'un rayonnement de haute énergie sur une lésion intercranienne) du CHU en souhaitant être informée des résultats de suivi des patients. 
Le centre a repris son activité le 14 mai.

Voir l'article sur la surexposition aux radiations à l'hôpital Jean Monnet d'Epinal.

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 05:02

Le cinéaste américain a présenté à Cannes hier son adaptation du Scaphandre et le Papillon, le bouleversant livre de Jean-Dominique Bauby. Le film sort aujourd'hui sur les écrans. 
Atteint du locked-in syndrome après un accident cérébral, le journaliste (interprété à l'écran par Mathieu Amalric), entièrement paralysé, a gardé l'esprit intact. Pour tout moyen de communication avec le monde extérieur, les battements de la paupière gauche. Une fois pour dire oui, deux pour dire non. Ce « carnet de voyage immobile », dicté lettre par lettre, est un émouvant hymne à la vie
Julian Schnabel a trouvé au coeur de cette oeuvre un écho personnel. « Mon ami Fred Hughes, manager de la Factory, était atteint de sclé­rose en plaques. Il ne pouvait plus bouger. Je lui faisais la lecture. Un jour, son infirmier, Darin McCormack, m'a offert Le Scaphandre et le Papillon, que j'ai lu à Fred. Longtemps après, mon père, qui était tombé malade, est venu vivre à la maison. Il était proche de la fin et était terrifié à l'idée de mourir. Il n'était pas préparé. C'est alors que j'ai reçu le scénario du Scaphandre, envoyé par la productrice Kathleen Kennedy. Je ne pouvais pas ignorer tous ces signes reçus à des moments clés de ma vie. » C'est Pathé qui finalement rachètera les droits à Universal.
« Cela tombait bien. J'ai toujours souhaité tourner ce film en français, avec des acteurs français. »

Avant de se lancer dans l'entreprise, Julian Schnabel a visionné le documentaire que Jean-Jacques Beineix consacra à Jean-Dominique Bauby. « Je pense qu'à l'époque, Jean-Dominique Bauby avait souhaité montrer et prouver au monde qu'il était bien l'auteur de son livre. Ce qui m'a bien sûr intéressé, c'était de voir Jean-Do dans sa chambre numéro 119 de l'hôpital maritime de Berck-Plage ainsi que son entourage familier. » Et d'être frappé par la personnalité de l'homme. « Un humain capable de désir, d'amour, de culpabilité et doté d'un grand sens de l'humour. Mais il revient toujours à sa condition de scaphandre et à la possibilité d'une mort imminente. Il peut échapper de temps en temps à son état grâce au pouvoir de son imagination, de sa mémoire, de ses rêves d'enfant et de ses songes d'adulte. La mort, pour nous tous, est inévitable. J'aime bien cette chanson dans laquelle Tom Waits se demande si le diable n'aurait pas créé le monde lorsque Dieu était en train de dormir. »

Même si Julian Schnabel n'est pas croyant, Le Scaphandre et le Papillon est d'une belle spiritua­lité. Les femmes du film - orthophoniste, infirmière - sont autant d'anges gardiens. « Elles sont pleines de compassion. Dommage qu'il faille être malade pour qu'on soit bon avec vous ! C'est un film sur la conscience. Il faut faire attention au présent. Lorsque Bauby écrit : »Étais-je aveugle et sourd ou bien faut-il nécessairement la lumière d'un malheur pour éclairer un homme sous son vrai jour ?*,
ces mots-là me touchent profondément. »

Le Scaphandre et le Papillon
est un film Dramatique de Julian Schnabel avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze. Durée : 1 h 52. Sortie en salle aujourd'hui.

Jean-Dominique Bauby est décéde le 9 mars 1997. Quelques années après (en 2003), Vincent Humbert, hospitalisé dans le même établissement écrivait une lettre au Président de la République lui demandant de mourir. Deux hommes dans le même état: l'un avec l'idée de vie; l'autre demandant la mort.

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 15:24

La pratique du sexe oral augmente les risques de contracter un cancer de la gorge, avertissent des médecins spécialistes. La fellation entraîne en effet la possibilité de contracter le virus du papillome humain (VPH), qui provoque également le cancer de l’utérus. 

Selon une étude récente de spécialistes du cancer de l’université américaine de Baltimore, le sexe oral serait un facteur plus important dans le développement d’un cancer de la gorge que le tabac ou la boisson
L
’étude en question a montré que les hommes et les femmes qui comptaient plus de 6 partenaires s’étant rendus complices d’un acte sexuel buccal au cours de leur vie multipliaient leur risque de contracter un cancer de la gorge par 8,6. En comparaison, les fumeurs ne le multiplient “que” par 3, et les grands buveurs par 2,5.

Les chercheurs ont comparé 100 hommes et femmes atteints du cancer de la gorge avec 200 personnes en pleine santé et ont examiné le passé sexuel de chaque individu étudié. Ils sont alors arrivés à la conclusion que le fait d’avoir pratiqué le sexe oral n’entraînait pas toujours la contraction du VPH mais celui ou celle qui contracte le VPH a 32 fois plus de chance de développer un cancer de la gorge. Plus étonnant par contre: les personnes qui sont porteuses du VPH n’augmenteraient pas leur risque de développer un cancer de la gorge s’ils ont également un penchant pour l’alcool ou le tabac.

Jusqu’il y a peu, les experts avançaient le tabagisme et la boisson comme principales causes du cancer de la gorge. Il ne faut quand même pas relacher l'attention sur ces deux facteurs qui représentent une des causes de développement du cancer de la gorge.
La chercheuse Maura Dillison, du John Hopkins Hospital de Baltimore avance plutôt que le VPH est plus dangereux que ces deux facteurs. Elle conseille ainsi aux hommes de porter un préservatif même pour une fellation, afin de réduire le risque pour leur(s) partenaire(s). Au rang des bonnes nouvelles également, il est en outre bon de savoir que le vaccin contre le HPV, le Gardasil, est de nature à prévenir les lésions précancéreuses et les cancers non invasifs du col de l’utérus.
Si l’étude américaine a été réalisée dans les conditions les plus sérieuses, des experts britanniques ont néanmoins nuancé que cette étude à petite échelle devrait cependant être approfondie.

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 10:58

L'OMS annonce le versement de 58 millions de dollars (près de 43 millions d'euros) par l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).

Objectif : endiguer la fièvre jaune, une maladie souvent mortelle qui menace particulièrement 12 pays d'Afrique de l'Ouest. Il s'agit du Bénin, du Burkina Faso et du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et de la Guinée, du Libéria, du Mali et du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo.

Les 58 millions de dollars versés par le GAVI entrent dans le cadre de l'initiative contre la fièvre jaune présentée aujourd'hui à l'Assemblée mondiale de la Santé qui se tient jusqu'au 23 mai à Genève. Voir la nomination d'André Prost comme administrateur du GAVI.

« Grâce à la générosité du GAVI, l'initiative contre la fièvre jaune permettra de vacciner les populations à risque et donc de contrer rapidement la menace de flambées dévastatrices en Afrique et dans le monde », a déclaré le Dr Mike Ryan, directeur du Département Alerte et Action en cas d'Epidémie et de Pandémie (EPR).

La fièvre jaune est une virose aiguë hémorragique, transmise à l'homme par des moustiques. L'infection, parfois asymptomatique, est mortelle dans 20% à 50% des cas

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 19:03

Aujourd'hui débute le Bayer Tour diabète et rugby. (voir le site officiel de Bayer Health Care) Une opération originale, qui va permettre à de nombreux enfants diabétiques de rencontrer des joueurs professionnels et de jouer avec eux.

Sur des terrains de 1 500 m2 seront installés des ateliers à la fois ludiques et éducatifs où mieux connaître le diabète et découvrir le rugby. L'un des objectifs reste de sensibiliser le grand public à la pratique sportive chez l’enfant diabétique mais les animations proposées ainsi que les nombreux professionnels de santé et sportifs présents apporteront des réponses sur la pathologie, l’importance de l’exercice physique, les précautions à prendre, et les moyens à mettre en œuvre pour faciliter l’intégration des enfants diabétiques dans les clubs sportifs.

L'objectif, c'est de donner envie aux enfants de pratiquer une activité physique.

Le sport a un impact réellement positif sur la gestion du diabète et l'équilibre du traitement.

Le Bayer tour diabète et rugby débute aujourd'hui à Toulouse va passer le 20 mai à Marseille, le 23 à Lyon, le 27 à Lille et le 13 juin à Paris.

Les enfants qui souhaitent participer doivent être âgés entre 8 et 15 ans (filles et garçons), Choisir une ville étape et une session (matinée ou après-midi)

- Appeler le numéro : 0 820 20 54 54 du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h

Pour davantage d'informationssur le diabète, contactez l'Aide aux jeunes diabétiques au 01 44 16 89 89

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 17:45

Dressant un bilan alarmiste du système de soins à l´hôpital (crise démographique, encombrement des hôpitaux, démotivation des personnels), le Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (Smarnu) vient de se fixer deux priorités de lutte syndicale à l´occasion de l´investiture du nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy : la défense de l´hôpital public « que nous ne laisserons pas devenir un hospice » et la défense des médecins anesthésistes-réanimateurs « qui contre toute logique personnelle ont choisi la valeur-collectif ». 

Premier cheval de bataille, l´hôpital public, assure le Smarnu, doit bénéficier d´investissements pour « maintenir fonctionnelles, adaptées, actualisées les compétences à l´hôpital ». 

Concernant le sort des médecins anesthésistes-réanimateurs, le Dr James Brodeur, président du Smarnu, estime qu´il faut « revaloriser les salaires à commencer par ceux des praticiens de la permanence des soins », comme « gage de reconnaissance de leurs contraintes entraînant une usure physique prématurée ». Il souhaite que soit appliquée la législation en vigueur sur les heures supplémentaires des autres catégories de salariés pour les « plages de temps de travail additionnel » des médecins. 
Dernière requête : la conservation d´un « droit à la retraite digne », en préservant la retraite Ircantec et en « élargissant son assiette aux revenus de l´astreinte ». 

Le syndicat étend son combat à « tous les soignants qui oeuvrent avec nous dans des conditions contraignantes et éprouvantes ». 
Il juge que « le travail soignant à l´hôpital est devenu un travail pénible et (qu)´il est devenu urgent de redéfinir les travaux pénibles dans notre société ».

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 23:12

La 8ème version de la Classification Commune des Actes Médicaux (C.C.A.M) entre en vigueur aujourd'hui.

La C.C.A.M. est le nouveau référentiel des actes médicaux qui remplace pour les médecins, la Nomenclature générale des actes professionnels (N.G.A.P.) en secteur libéral, et le Catalogue des actes médicaux (C.D.A.M.) en secteur hospitalier.

Élaborée par la Caisse nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs salariés (C.N.A.M.T.S) et les services techniques du ministère, en étroite collaboration avec les sociétés savantes, la C.C.A.M. constitue une liste d'actes codés, commune aux secteurs public et privé.
Elle est destinée à décrire plus précisément chaque acte, à servir de base à la tarification en secteur libéral (cabinets et cliniques) et à l'allocation des ressources aux établissements publics dans le cadre du Programme de médicalisation des systèmes d'information (P.M.S.I.).

Vous pouvez consulter la CCAM en ouvrant ce lien.

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 23:36

Entre 5% et 12% des décès par cancer du poumon seraient attribuables chaque année en France à l'exposition domestique au radon, selon une étude publiée ce matin par l'Institut de veille sanitaire (InVS) dans le BEH n°18-19 (Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire).

Le radon, un gaz radioactif d'origine naturelle, est inodore. Il est impossible de le détecter par les sens et a notamment tendance à s'accumuler dans les pièces les moins ventilées. Il ne peut être dangereux que s'il est présent en très grande quantité.

Il est la deuxième cause du cancer du poumon après le tabagisme. De récentes études concluent qu'approximativement 94% des décès par cancer du poumon surviennent chez des fumeurs ou anciens fumeurs.

Selon des chiffres de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le nombre total des décès par cancer du poumon en France s'est élevé à 25.134 en 1999. 
Parmi ces décès, certains sont dus au tabagisme, d'autres au radon seul, d'autres à la fois au
tabac
et au radon, et le reste à d'autres facteurs de risque, notamment la pollution atmosphérique.

L'exposition domestique au radon aurait été à l'origine des décès par cancer du poumon de 1.234 à 2.913 personnes en 1999 en France.
Si ces chiffres datent de 1999, plusieurs éléments permettent de généraliser ces résultats à la période actuelle, selon l'étude. Elle souligne en effet que depuis huit ans, il n'y a pas eu de disposition particulière d'envergure nationale pour réduire les concentrations de radon dans l'habitat français. 
De plus, le risque prédit est attribuable à une exposition chronique s'étalant sur plusieurs dizaines d'années. 

Enfin, le nombre de décès par cancer du poumon en France a peu évolué entre 1999 et 2004: il est passé de 25.134 à 26.746.

Voir le précédent article sur la lutte contre le tabagisme et le Service Médical Rendu (SMR) important du Champix

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