L'Institut de Veille sanitaire (InVS) dirigé par le Pr. Gilles Brücker, a annoncé jeudi 3 août 2006 que la période caniculaire que nous avons subi au mois de juillet 2006 a fait 112 décès.
Parmi ceux-ci, on dénombre 66 personnes âgées de 75 à 94 ans, 12 sur leur lieu de travail à l'extérieur, 4 personnes qui pratiquaient une activité sportive - par ce temps, 3 Sans Domicile Fixe(SDF) - un à Bordeaux, un à Saint-Ouen et un à Malakoff), 26 personnes de moins de 75 ans mais souffrant de pathologies telles que le diabète, le cancer ou l'obésité et enfin, un enfant qui est décédé par hyperthermie.
Bien moins nombreux que les 15 000 décès de l'été 2003, la France a su prendre, en ce début d'été, ses responsabilités, notamment avec le "plan canicule" élaboré juste après cet incident sanitaire, pour que plus jamais cela n'arrive à cet ampleur.
La fraîcheur étant revenue, le nombre de décès direct ou indirect lié à la chaleur va diminuer.