Comme je l'avais déjà annoncé dans un article du 5 janvier 2007, il est vivement urgent de développer les défibrillateurs automatiques dans de nombreux lieux.
En France, chaque année, de 300 à 500 sportifs, athlètes de haut niveau ou footballeurs du dimanche, sont victimes de mort subite, estime le cardiologue Xavier Jouven.
Massage cardiaque par des témoins et utilisation de défibrillateurs dans les stades permettraient de sauver "facilement un quart" des sportifs victimes d'arrêts cardiaques par an, soit "une centaine" en France, a déclaré cet épidémiologiste de l'INSERM, responsable du registre mis en place au printemps 2005 pour recenser les cas de morts subites de sportifs sur l'ensemble du territoire français (voir les décès des footballeurs Antonio Puerta et Marc-Vivien Foé et du volleyeur Cédric Schlienger)
Faute de déclaration exhaustive des décès par toutes les fédérations sportives, l'équipe de l'INSERM doit estimer le nombre total de décès au niveau national d'après les chiffres des départements les plus coopératifs.
Au niveau national, il y aurait 400 à 500 décès par an de sportifs occasionnels ou de haut niveau si l'on fonde l'estimation sur les données les plus fiables remontant du quart des départements. La fourchette est plus large - de 300 à 500 morts - si l'on prend pour base la moitié des départements, a-t-il déclaré.
Il s'agit essentiellement de malaises cardiaques, précise-t-il.
Il faudrait "rendre obligatoires les défibrillateurs dans les stades", insiste-t-il. "On n'envisagerait pas de faire un match dans un stade s'il n'y avait pas d'extincteur", remarque-t-il. "Les députés ont pris cette précaution pour eux-mêmes: il y a un défibrillateur à l'Assemblée nationale", prenons exemple sur eux.
"Il faut faire évoluer les mentalités, c'est une question de santé publique", souligne-t-il.
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