Le Champix, dernier-né des médicaments indiqués dans le sevrage tabagique, est dorénavant inscrit au remboursement forfaitaire annuel de 50 euros alloué par les pouvoirs publics dans le cadre de l'application du décret 2006-1386 du 15 novembre 2006 fixant lex conditions d'application de l'interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage public.
Cette décision intervient suite à l'examen du dossier de Champix (varenicline) par la Commission de la transparence. Cette dernière a attribué au médicament un niveau de service médical rendu (SMR) "important".
Commercialisé par Pfizer en France depuis le 12 février, Champix est le seul médicament vendu sur ordonnance bénéficiant de ce remboursement forfaitaire.
Cette molécule, qui ne délivre pas de nicotine à l'organisme contrairement aux substituts nicotiniques, réduit la sensation de manque en se fixant sur les récepteurs de la nicotine dans le cerveau dont il prend la place.
En empêchant la liaison de cette substance addictive à son récepteur, il atténue la satisfaction associée au tabac si le fumeur reprend une cigarette et permet ainsi de limiter le risque de rechute totale.
Les effets indésirables identifiés pour le Champix sont principalement des nausées, observées chez environ un tiers des patients, et, moins fréquemment, des maux de tête et des troubles du sommeil. Voir le précédent article sur la lutte contre le tabagisme.
Selon un travail américain, les enfants dont la mère, épileptique, aurait été traitée par le valproate seraient beaucoup plus exposés que les autres au risque de retards mentaux.
Une information qui confirme et élargit les résultats d'une étude publiée l'été dernier qui avait déjà pointé les graves dangers de ce traitement en cours de grossesse.
Dans le cas d'espèces, le Pr Kimford Meador (Universite de Floride) a comparé le quotient intellectuel (QI) d'enfants de deux ans dont les mères avaient été traitées pour épilepsie, soit avec du valproate soit avec d'autres anti-épileptiques (carbamazepine, lamotrigine, phenytoïne).
« Nous avons découvert qu'avec le valproate près d'un enfant sur quatre présentait un retard intellectuel. Contre 12% pour la carbamazepine et la phenytoïne, et 9% pour la lamotrigine. » souligne l'auteur.
Les enfants de mères traitées par la carbamazepine pendant leur grossesse avaient un QI de 93 à 2 ans.
Or pour le valproate, celui-ci s'établissait en moyenne à 84.
Source : American Academy of Neurology 59th Annual Meeting Boston, 28 avril 5 mai 2007