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Votre empreinte écologique

18 questions entre alimentation, logement, transport et  consommation
L'empreinte écologique moyenne d'un Français est de 56 400 m²/an. Et vous?
14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 22:45

Problème de radiothérapie à l'hôpital Jean Monnet d'Epinal

Un décès et 13 complications dont certaines sont allées jusqu'à l'inflammation du rectum et la pose d'un anus artificiel sont consécutives à une mauvaise manipulation d'un nouveau logiciel par des manipulateurs radios.
Les patients étaient tous traités par radiothérapie pour des cancers de la prostate. Une erreur de paramétrage et un manque de maîtrise technique sont à l'origine de cette
surexposition de 20% supérieure aux rayonnements de radiothérapie autorisés.
L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)
a mené une enquête dont le rapport a été remis au ministre de la santé, Xavier Bertrand qui a chargé l'Inspection Générale des Affaires Sanitaires (IGAS) de faire une enquête dont le résultat sera connu fin décembre 2006.


Affaire à suivre ...

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 10:43

Bébés congelés en Corée, une mère assasine

Le parquet de Tours (Indre-et-Loire) devrait ouvrir jeudi une information judiciaire pour homicides dans l'enquête sur la découverte en juillet des corps de deux nouveau-nés au domicile d'un couple de Français en Corée du Sud, apprend-on de source proche du dossier.

Véronique Courjault, 38 ans, a en effet déclaré devant les policiers avoir tué fin 2003 les deux enfants, des faux jumeaux, juste après avoir accouché seule à son domicile, a-t-on confirmé de source policière.

Selon plusieurs médias, elle a expliqué avoir étouffé les deux enfants avant de les placer dans son congélateur, où elle les a conservés durant près de trois ans, allant jusqu'à les transporter dans un déménagement en Corée.

Elle aurait agi ainsi car il s'agissait d'une grossesse non désirée. Elle affirme que son mari Jean-Louis, 40 ans, n'était pas au courant, car elle avait réussi à lui cacher sa grossesse, grâce à ses déplacements fréquents.

Cette thèse est jugée plausible puisque c'est Jean-Louis Courjault, ingénieur dans une société d'équipement automobile américaine, qui a déclenché toute l'affaire après avoir découvert les corps des deux enfants dans le congélateur de son domicile coréen, lors d'un retour impromptu le 23 juillet.

Le couple avait été convoqué mardi soir au commissariat après que des expertises ADN comparatives réalisées en France eurent établi qu'ils étaient les parents des enfants morts.

Depuis le début de l'affaire en juillet, ils niaient toute parenté et soutenaient la thèse d'une machination.

Selon les conclusions des autorités coréennes, les enfants sont nés viables et semblent avoir respiré. Leurs poumons étaient déployés. Ils n'auraient pas été nourris, ni nettoyés après la naissance et pesaient chacun plus de trois kilos. La cause de leur décès n'a pas encore été établie par expertise.

Le couple a eu deux autres enfants, qui sont âgés de neuf et onze ans.

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 19:46

Comme cela était préconisé par la mission parlementaire relative à la question du tabagisme, le premier ministre, Dominique de Villepin, a pris la mesure, par décret certes, d'interdire le tabac dans tous les lieux publics au 1er janvier 2007.

Des aménagements seront acceptés pour fcertaines catégories de lieux qui auront jusqu'au 1er février 2008 pour se mettre aux normes: ainsi sont concernés les bars-tabacs, les discothèques et les restaurants cafés.

Il ne vous reste plus que la rue et vos "espaces privatifs" pour fumer.

Une nuance est cependant admise: "une pièce fumoir équipée d'un extracteur de fumée pourra être installée par tout établissement qui le désire"

Cette nouvelle limitation de l'usage du tabac intervient pour faire face à un bilan tragique: 13 morts par jour directement causées par le tabac et 5 000 décès attribués au tabagisme passif. selon le premier ministre, il s'agit "d'une réalité insupportable dans notre pays"

Le gouvernement va aussi aider tous ceux qui souhaitent arrêter de fumer en prenant en charge le premier mois de traitement, le plus difficile pour touyt fumeur qui souhaite arrêter.

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 19:56

Alors qu'en France, le Code de santé publique rappelle dans les principes fondamentaux la gratuité et l'anonymat du don d'organes -hors des hypothèses très restrictivement limitées - comme celui de gamètes, le Royaume-Uni de son côté n'opère absolument pas ces principes. Bien au contraire.

Ainsi, au Royaume-Uni, le receveur connaît l'identité du donneur des gamètes et vice-versa. Chacun se connaît donc. On pourrait arriver à un système que l'on redoutait en France à savoir le paiement pour le don. Si un couple a besoin d'un gamète (sperme ou ovule), quoi de mieux que de s'adresser à ses proches? N'accepteront-ils pas avec une petite enveloppe? Cela reste à voir.

De même, ne risque -t-on pas d'arriver au risque d'une situation de la reconnaissance éternelle du couple receveur envers le couple donneur. En France, la législation fut celle de l'anonymat pour éviter un forcage du consentement du donneur, un remerciement du donneur  à outrance ou une appropriation de l'enfant né par le donneur.

L'autre problème sans doute posé par cette législation est celui du don de sperme frais autorisé en Grande-Bretagne, pratique interdite en France. En effet, cela signifie que le don de sperme est introduit instantanément dans l'utérus sans avoir au préalablement été congelé. Espérons au moins que les tests de sérologie ont eu le temps d'être effectués.

Certes il est vrai que la vision française du don anonyme et gratuit est minoritaire mais elle permet de garde-fous contre les trafics qui apparaissent dans certains pays.

Alors, réagissez en exprimant selon vous les avantages et les inconvénients de ces deux législations au vu de ces éléments. Souhaiteriez-vous vouloir appliquer la réglementation britannique en France ou l'inverse? Avez-vous des questions précises sur ce thème? (N'hésitez pas)

La parole est à vous ...

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 10:26

Une escroquerie aux médicaments a coûté 20 millions d'euros à l'Assurance-maladie

De "faux" patients se font prescrire des médicaments remboursés et les revendent dans des pays d'Asie du Sud-Est, d'Europe centrale ou d'Afrique du Nord. L'Assurance maladie soupçonne des fraudes de ce type dans une vingtaine de départements, un trafic qui lui aurait coûté jusqu'à 20 millions d'euros en 2006 en remboursement indus.

Une enquête nationale a permis de déceler des fraudes dans une vingtaine de départements, selon la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), qui a confirmé une information révélée jeudi par "Le Parisien/Aujourd'hui en France".

"Depuis 2005, on a déployé des moyens qui nous permettent de traquer toutes les fraudes que nous détectons", a précisé le directeur de la répression des fraudes de l'Assurance-maladie, Pierre Fender.

La mobilisation des réseaux et l'utilisation de la base de données ont ainsi permis de déceler des comportements "anormaux", des prescriptions "incompréhensibles" par leur nombre ou leur contenu. A partir de là, une enquête de terrain est déclenchée pour déterminer s'il y a fraude. Les enquêtes de terrain ne sont pas finies, a souligné Pierre Fender. Si la suspicion d'escroquerie est confirmée, "nous saisirons le pénal", et l'ordre des médecins ou des pharmaciens, si des médecins ou pharmaciens pouvaient être impliqués. Il existe peut-être des cas où des médecins auraient signé des ordonnances de complaisances, a-t-il précisé, mais aussi des cas d'ordonnances volées, ou de fraudeurs qui vont chez des dizaines de médecins différents pour réclamer la même ordonnance puis font le tour des pharmacies pour se procurer les médicaments.

La CNAM soupçonne ensuite une exportation des médicaments vers des pays d'Asie du Sud-Est ou d'Afrique.

Un bilan doit être fait le 12 octobre. Les médicaments les plus concernés par ce trafic sont l'antiulcéreux Cytotex, le Lexomil (psychotrope) et l'antibiotique Clamoxyl.

Alors que les comptes de la sécurité sociale et particulièrement ceux de l'assurance maladie et l'assurance vieillesse sont au plus mauvais, cette affaire permet mieux d'illustrer que le déficit peut être atténué par une meilleure lutte contre les fraudes déjà entamée par la mise en place de la carte Vitale 2.

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 00:08

Comme je l'avais annoncé dans un article précédent, la mission d'information "tabac" de l'Assemblée nationale vient de rendre son rapport au bout de 5 mois d'études sous la direction de Pierre Morange, rapporteur.

La mission donne le 1er septembre 2007 come date fatidique où le tabac ne sera plus autorisé dans l'ensemble des lieux publics. Même si des aménagements avaient été envisagés par le Gouvernement, la mission indique expréssément que la date sera la même pour tous les secteurs d'activité.

Pour montrer l'exemple, le Président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, a annoncé que le bureau de tabac de l'Assemblée fermera le 1er janvier 2007. Mesure pour éviter aux députés de fumer - mais cela est déjà interdit dans le bâtiment - ou pour faire diminuer la consommation de tabac des députés.

N'hésitez pas à réagir sur cette interdiction renforcée...

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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 00:36

Plusieurs milliers de personnes (3.100 selon la police, 6 à 7.000 selon les organisateurs) ont manifesté samedi 30 septembre 2006 à Paris pour réclamer un grand "procès pénal de l'amiante" et une meilleure indemnisation des victimes.

Les manifestants, venus de toute la France à l'appel de l'Association nationale des victimes de l'amiante (Andeva), ont défilé de la tour Montparnasse, choisi symboliquement "parce qu'elle contient de l'amiante un peu partout", à la place de Fontenoy, à proximité du ministère de la Santé

Ils ont lâché, lors d'une minute de silence, des ballons blancs symbolisant les ouvriers décédés après avoir travaillé au contact de l'amiante.
 
L'amiante a été utilisé massivement dans l'industrie pendant des décennies avant son interdiction en 1996, et n'a totalement disparu que depuis 2002 de la fabrication de tout produit industriel en France. Il provoque 3.000 décès par an et pourrait faire 100.000 morts d'ici 2025, selon les prévisions les plus pessimistes de santé publique.
 
En tête du cortège, ont défilé en silence une vingtaine de "veuves de Dunkerque", qui avaient réclamé en vain un procès pénal après le décès de leurs époux, victimes de l'amiante, et qui, de décembre 2004 à janvier 2006, ont manifesté chaque mois devant le tribunal de Dunkerque. Chacune d'elles portait le portrait de son mari.
"L'amiante abrège nos vies", "les empoisonneurs doivent être jugés", "les préretraites: un droit pas un privilège", proclamaient les petites pancartes rouges et blanches de l'Andeva portées par de nombreux manifestants.

 

L'Andeva réclame "un procès pénal, pédagogique, pour que toutes les défaillances soient mises à plat et qu'on reconstruise un système de veille sanitaire performant au travail, afin que tous ces gens ne soient pas morts pour rien", selon l'avocat de l'association, Me Michel Ledoux. "Un procès civil, c'est pour des indemnisations individuelles, un procès pénal permet de rechercher les causes. Aujourd'hui c'est l'amiante, demain ce sera les pesticides, les fibres céramiques, les produits sanitaires", a-t-il ajouté.

 

La tour Montparnasse montre "que l'on peut enfreindre la réglementation sans encourir la moindre sanction", a déclaré le vice-président de l'Andeva, Michel Parigot, fustigeant "les infractions commises sur les deux tiers des chantiers de désamiantage et le manque de volonté politique en la matière".

 

Beaucoup de salariés et d'anciens salariés d'entreprises ayant traité de l'amiante participaient à la manifestation.

 

A l'issue de la manifestation, une délégation devait être reçue par un membre du cabinet du ministre délégué à la Sécurité sociale, Philippe Bas.
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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:31

Après la loi de santé publique de 1976 et même avec la loi dite "Evin" de 1991 et son décret de 1992 qui prohibe le tabagisme dans les lieux publics, un décret devrait entrer en vigueur pour restreindre encore plus les lieux où l'on peut fumer. Cepedant, cette interdiction porte sur l'aspect de santé publique et ne permet en aucun cas à une société de discriminer ses futurs collaborateurs sur leur tabagisme comme cela fut avancé.

Une "majorité" de députés UMP est favorable à un décret pour interdire de fumer dans les lieux publics, a-t-on appris mardi de sources parlementaires concordantes. Cette interdiction a fait l'objet d'une "longue discussion" lors de la réunion du bureau du groupe  UMP mardi. Pendant ces réunions, "une majorité de députés" a manifesté sa volonté d'"agir" et "une majorité s'est prononcée pour un décret".

Principal argument avancé en faveur d'un décret: le fait qu'il "aurait capacité à s'appliquer plus vite" alors qu'en cas de projet de loi, la mesure pourrait ne pas entrer en vigueur avant la fin de la législature. Des "aménagements" ont été envisagés notamment pour accorder des délais "de un ou deux ans" pour certains lieux comme les bar-tabacs, afin de leur permettre de se préparer à cette interdiction.

"Le choix du moment et la portée de cette interdiction restent à préciser", a-t-on aussitôt commenté dans l'entourage du chef de file des députés UMP, Bernard Accoyer.

Une majorité de députés penchaient pour un décret, face notamment au risque de "mobilisation des lobbys cigarettiers qui viendrait perturber le débat", a-t-on rapporté de sources parlementaires.

La "seule chose qui reste en débat aujourd'hui" au sein du groupe, c'est la date d'application selon les secteurs. Un système en "deux temps" a été évoqué avec d'abord entreprises, écoles, hôpitaux et administrations, et dans un deuxième temps le secteur de l'hôtellerie-restauration.

Le député UMP Yves Bur, fer de lance de la lutte pour l'interdiction, s'est félicité "de l'évolution du groupe qui, après avoir adopté une position de refus a priori, accepte maintenant l'idée de l'interdiction de fumer". Il est toujours favorable à une loi, "un moyen plus courageux et plus clair d'inscrire définitivement cette interdiction".

Mais "si décret il devait y avoir, l'interdiction devrait intervenir dans les délais les plus courts possibles", a jugé M. Bur. "Il s'agit maintenant pour le gouvernement de trancher entre un impératif de santé publique et des considérations économiques et quelques arrière-pensées électorales", a-t-il ajouté, en affirmant toutefois avoir "le sentiment aujourd'hui que le gouvernement veut réellement bouger".

La mission d'information parlementaire sur le tabac doit auditionner mercredi le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avant de finaliser son rapport le 3 octobre. Apparemment, le décret devrait entrer en vigueur avant le 1er janvier 2007.

A suivre ... N'hésitez pas à réagir sur la législation tabagique française.

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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 02:15

Loi Evin: un bar-tabac condamné, une première selon "Droits des non-fumeurs"

Un bar-tabac de Dijon a été condamné mardi par le tribunal correctionnel pour des infractions à la loi Evin, ce qui constitue une première d'après l'association "droits des non-fumeurs".

Le bar Le Drapeau, également débitant de tabac, a été condamné à 300 euros d'amende avec sursis pour le délit de publicité directe ou propagande en faveur du tabac, et à deux fois 100 euros d'amende pour les contraventions d'aménagement irrégulier d'emplacement réservé aux fumeurs, et d'absence de signalisation de l'interdiction de fumer dans un lieu public couvert et clos
 
Un de ses membres avait constaté que le bar-tabac avait mis en promotion des paquets de tubes de cigarettes. L'association a fait intervenir le 7 septembre 2005 un huissier qui a constaté cette infraction ainsi que le fait que l'ensemble du bar-tabac était fumeur. Lors de l'audience le 4 juillet devant le tribunal, le représentant du débitant a expliqué qu'il n'avait plus de grosses cartouches de tubes de cigarettes et qu'il vendait donc des lots avec un rabais, ce qui est interdit
 
La loi du 10 janvier 1991 "relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme", dite Loi Evin, interdit la publicité pour le tabac et interdit de fumer dans les lieux à usage collectif sauf dans les emplacements expressément réservés aux fumeurs. Les gares, aéroports et centres commerciaux sont donc en général NON FUMEURS. Avis à ceux qui tentent une contravention. Elle est peu appliquée et une mission parlementaire, qui étudie actuellement sa réforme, est en faveur d'une loi interdisant de fumer dans tous les lieux publics fermés.
 
Que pensez-vous de la législation actuelle? de son application? d'une loi interdisant de fumer dans TOUS lieux publics fermés? Réagissez....
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 12:16

Mercredi 24 septembre 2003, Marie Humbert tenta de mettre fin au jour de son fils Vincent - devenu tétraplégique, muet et aveugle après un accident de voiture et n'ayant que son pouce droit lui permettant de communiquer avec le monde exterieur- en lui injectant un produit toxique (un barbiturique) dans la sonde qui servait à nourir le jeune homme de 22 ans.

Mais un médecin s'en est apercu. Tombant alors dans un coma profond et placé sous assistante réspiratoire, l'équipe médicale qui suivait Vincent depuis 3 longues années, avait décidé de "limiter les thérapeutiques actives compte tenu du tableau clinique, de l'évolution et de ses souhaits qu'avait exprimés à diverses reprises Vincent"; les médecins ont donc débranché le comateux du repiratoire artificiel. Vincent Humbert est mort vendredi 26 septembre 2003 au centre héliomarin de Berck-sur-mer.

Le mère du décèdé s'exposait désormait à des poursuites pénales, le parquet de Boulogne-sur-mer s'était montré réservé sur cette triste affaire et voulait "faire preuve d'humanité dans l'application de la loi" concernant Marie Humbert. Le non-lieu prononcé contre Marie Humbert et le Dr Frédéric Chaussoy, anesthésiste qui l'a débranché ne les satisfait pas.

François Fillon, ministre des affaires sociales, qui voulait "ouvrir un débat pour modifier la législation et pour pouvoir, avec toutes les garanties nécessaires, prendre en compte les situations comme celle-là". Malheureusement, celui-ci s'était vu refuser le soutien du Gouvernement. Quant à Jean-Pierre Raffarin, il restait sur ses positions, contrairement à M. Jean-François Mattei qui s'était clairement opposé à l'euthanasie reconnaît que "les débats sur l'euthanasie et la fin de la vie ne sont pas clos".

Les derniers mots du jeune accidenté dans son livre intitulé Le droit de mourir, sont "Ne la jugez pas, ce qu'elle aura fait pour moi est certainenemt la plus belle preuve d'amour au monde [... ] Pensez à tout l'amour qu'une mère doit avoir en elle pour aimer autant. Et laissez la vivre en paix le semblant de vie qui lui reste à vivre".

La loi 2005-370 du 30 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie a fait suite au débat public et à la mission d'information de l'Assemblée nationale qui a formulé la proposition de loi à l'origine de ce texte.
Voir l'article sur le procès simulacre de Marie humbert à l'Hôtel de Ville de Paris

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23 septembre 2006 6 23 /09 /septembre /2006 21:26

A l'occasion de l'anniversaire du décès de Vincent Humbert, ce jeune tétraplégique normand dont la mort le 26 septembre 2003 a relancé le débat sur l'euthanasie, une pièce de théâtre sur le procès imaginaire de Marie, sa mère, a été créée et sera jouée pour la première fois samedi à l'Hôtel de Ville de Paris.

"Qu'il repose en révolte ou le procès de Marie H." est le titre de cette pièce écrite par Francis Beaucourt. Le metteur en scène et comédien a reconstitué pour le théâtre le procès qu'aurait pu vivre Marie Humbert, qui a bénéficié d'un non-lieu, avec des décors originaux du peintre et sculpteur Jean-Philippe Brunaud. Oeuvre littéraire et de fiction, sur la base d'entretiens avec Marie Humbert, ce procès imaginaire n'a pas pour ambition de juger l'euthanasie, mais de rendre aux citoyens le débat sur la fin de vie, qui n'appartient ni aux juges, ni aux médecins, ni aux prêtres, mais au peuple et aux consciences individuelles. "La pièce n'énonce pas de verdict, car c'est aux spectateurs de se faire leur jugement et de s'impliquer, le cas échéant en rejoignant le combat pour une 'loi Vincent Humbert' qui a déjà reçu plus de 200.000 soutiens", explique Vincent Léna, président de l'association Faut qu'on s'active, qui milite en faveur de ce texte.

La pièce qui sera jouée à Paris samedi 23 septembre aura pour vocation d'être présentée partout en France, dans les mairies ou les théâtres, et de propager ainsi sous une forme originale le débat citoyen.

Rappel historique des faits:

Après un grave accident de voiture, le 24 septembre 2000, sur une route de l'Eure, le jeune homme de 19 ans était devenu tétraplégique après neuf mois de coma.

Hospitalisé à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) et ne supportant plus de vivre cette vie sans espoir, il avait entrepris de nombreuses démarches pour obtenir le droit d'être euthanasié, jusqu'à écrire au président Jacques Chirac pour lui demander le droit de mourir.

Le 24 septembre 2003, Marie Humbert avait tenté de mettre fin aux souffrances de son fils en lui injectant un puissant barbiturique dans sa sonde létale. Son fils entré dans un coma profond était décédé deux jours plus tard avec l'aide du Dr Frédéric Chaussoy, chef du service réanimation de l'hôpital de Berck-sur-Mer. La mort du jeune homme, ancien pompier volontaire à Breteuil-sur-Iton (Eure), avait ému la France entière.

Le 27 février dernier, la juge Anne Morvant, du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, avait rendu un non-lieu général dans l'affaire Marie Humbert-Frédéric Chaussoy, accusés d'administration de substances toxiques et d'empoisonnement sur la personne de Vincent Humbert.

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22 septembre 2006 5 22 /09 /septembre /2006 01:30

Le diagnostic de l'embryon aux Etats-Unis pour choisir le sexe du bébé dans 9% des cas 

La loi française interdit le diagnostic préimplantaoire (DPI) pour choisir le sexe de son enfant à l'exception d'une maladie incurable qui ne se développerait que chez des sujets d'un sexe déterminé (souvent les hommes).

Aux Etats-Unis, la question posée pour un DPI est : Garçon ou fille? Près de la moitié des cliniques américaines spécialisées dans la stérilité et qui proposent un diagnostic pré-implantatoire de l'embryon (DPI) offrent la possibilité aux couples de choisir le sexe de leur enfant, selon une étude publiée mercredi sur le site en ligne du journal américain "Fertilité et Stérilité".

Selon ces résultats, aux Etats-Unis, 9% des DPI réalisés en 2005 l'ont été sans raison médicale, dans le seul but de choisir le sexe de l'enfant.

Par ailleurs, choisir de faire un enfant dont le sang de cordon ombilical soit compatible avec un aîné très malade dans le seul but de le soigner est une technique utilisée dans seulement 1% des diagnostics en 2005.

Dans leur majorité, les couples ont recours au DPI pour de bonnes raisons, notamment pour éviter de donner naissance à un enfant porteur d'une maladie grave, explique le Dr William Gibbons, directeur d'une clinique spécialisée dans la stérilité à Baton Rouge (Louisiane), et président de la Société de technologie d'assistance à la reproduction. De ce fait, "des milliers de bébés qui ont vu le jour ne présenteront jamais de maladies mortelles ou/et génétiques graves. C'est une bonne chose", a-t-il estimé.

Cependant, les conclusions de l'étude confirment aussi une partie des craintes des défenseurs de l'éthique, notamment la recherche de plus en plus fréquente par les Américains de "bébés sur mesure", pas uniquement indemnes d'anomalies médicales, mais possédant aussi certaines caractéristiques souhaitées. Presque une "sorte d'aryens" nouvelle génération !!!

L'étude était conduite par Susanna Baruch, avocate au centre de génétique et d'affaires sociales de l'Université Johns Hopkins à Washington, avec la coopération de la société de médecine reproductive. Elle implique une étude en ligne de 415 cliniques, parmi lesquelles 190 ont répondu. Les cliniques étaient interrogées sur le DPI, qui peut être réalisé dans le cadre d'une fécondation in vitro. Les ovules et les spermatozoïdes sont mélangés en laboratoire, et le résultat de cette fécondation directement implanté dans l'utérus. Une seule cellule provenant d'un embryon de trois à cinq jours est retirée pour permettre à ses gènes d'être analysés.

Environ une fécondation in vitro sur 20 enregistrées l'an dernier aux Etats-Unis est passé par le DPI. Dans les deux-tiers des cas, il s'agissait de détecter les anomalies susceptible d'empêcher un développement normal de l'embryon et qui condamnent la tentative de grossesse.

Dans 12% des cas, le diagnostic pré-implantatoire ne servait qu'à détecter l'anomalie d'un gène isolé, comme celui responsable de la mucoviscidose. Et dans 3% des cas, à détecter des anomalies en grande majorité masculine, parce que les hommes ne possédent qu'une copie de certains gènes.

Mais 42% des établissements qui proposent un DPI disent l'avoir pratiqué pour des raisons non-médicales. Près de la moitié d'entre eux disent qu'ils pourraient proposer le choix du sexe de l'enfant dans le cas d'un deuxième, troisième ou quatrième enfant.

De nombreux pays ont interdit le DPI à des fins autres que médicales. Et beaucoup de gens viennent aux Etats-Unis pour y avoir recours.

Sur le Net: Reproductive medicine society: http://www.asrm.org

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 15:36

Sept anciens directeurs de l'usine Ferodo-Valéo à Condé-sur-Noireau (Calvados), spécialisée dans la transformation de l'amiante, sont convoqués le 19 septembre 2006 et pourraient être mis en examen pour "blessures et homicides involontaires" et "non-assistance à personne en danger"par les juges d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy et Didier Peltier du pôle santé publique de Paris en charge de cette affaire à l'origine d'au moins deux morts .

Pour les parties civiles et les associations, Condé-sur-Noireau est emblématique des ravages sur la santé causés par l'amiante. Cette commune de 6.200 habitants du Calvados est située dans la Vallée de la Vère baptisée localement "la vallée de la mort". Plusieurs usines de transformation du matériau s'y sont implantées dès la fin du 19e siècle.

Dans les années 1970, près de 3.000 personnes y travaillaient. En octobre 2005, un monument dédié aux victimes de l'amiante, le premier en France, a été inauguré à Condé-sur-Noireau. Il est important de se rappeler que près de 1.500 personnes de cette région ont été indemnisées par les tribunaux des affaires de sécurité sociale (TASS), selon l'Andeva. Les victimes "ne veulent pas faire tomber des têtes mais avant tout comprendre" ce qui s'est passé, précise Pascal Allizard, le maire de Condé-sur-Noireau. "Il n'y a pas d'esprit revanchard ici". Dans cette petite ville de 6.000 habitants, "il se passe rarement un mois sans qu'il y n'ait quelqu'un qui décède de l'amiante", témoigne-t-il. Raymond Gallot, un ancien ouvrier de 63 ans qui a perdu sa femme à cause de l'amiante en 1999., est également "content" que les directeurs soient convoqués. "On sait très bien qu'ils n'iront pas en prison, mais on veut au moins qu'ils reconnaissent leurs erreurs", L'amiante, cause quelque 3.000 décès par an en France et pourrait faire 100.000 morts d'ici 2025, selon les prévisions les plus pessimistes de santé publique.

Avec la centralisation à Paris en 2005 de 23 procédures pénales liées à l'utilisation de l'amiante un peu partout en France, plus de 30 affaires sont actuellement en cours d'instruction au pôle de santé publique du tribunal de Paris concernant les dégâts provoqués par ce matériau, dont celle du campus de Jussieu.

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 15:33

 

 Voici à quoi va ressembler votre nouvelle carte Vitale 2 dans quelques mois:

 

Carte-vitale-2.jpgdébuterait en Bretagne à l'automne, pour concerner progressivement l'ensemble des régions de France durant un processus de renouvellement qui s'achèvera en 2010. La carte vitale 2 est appelée à remplacer la carte vitale qui s'est elle-même substituée, en 1998, à l'ancienne carte de sécurité sociale, distribuée à toutes les personnes de plus de 16 ans ainsi qu'aux conjoints des assurés.


Lors d'une viste à la Caisse Primaire d'Assurance maladie(CPAM) de Sartrouville (78), le 19 septembre 2006, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé mardi  la mise en circulation de la carte vitale 2 

La première innovation de la nouvelle carte, toujours de couleur verte mais d'un graphisme modernisé, consiste en l'apparition d'une photo de l'assuré. Celle-ci ne sera acceptée qu'après vérification de l'état civil de l'assuré: elle "exprime tout autant une volonté de lutter contre les fraudes que celle de la personnaliser". Elle concernera dans un premier temps les bénéficiaires qui n'ont pas de carte Vitale (nouveaux bénéficiaires, jeunes de 16 ans...) et les remplacements des cartes perdues, volées ou défectueuses. 59 millions de cartes - de 32 Ko au lieu des 4 Ko sur les cartes que l'on possèdent actuellement - seront diffusées en quatre ans. Cette capacité nouvelle permettra d'héberger "d'autres informations que les données administratives actuelles comme la mention du médecin traitant, ou les informations sur la couverture complémentaire santé de l'assuré, ce qui permettra d'accélérer le remboursement de la part complémentaire" a affirmé M. Bertrand.
En outre "la carte Vitale pourra contenir des informations personnelles comme la personne à prévenir en cas d'urgence ou encore la connaissance qu'a l'assuré du dispositif légal sur le don d'organe", a poursuivi le ministre selon lequel "dès le printemps prochain, il sera possible de faire inscrire sur cette carte une mention indiquant: je suis informé sur le don d'organes et sur la manière de faire connaître ma position (ou ma volonté) ".
Enfin la carte vitale 2 est appelée à devenir "la porte d'entrée" du futur DMP (dossier médical personnel), "véritable porte-document intelligent", appelé à servir de "levier" à l'informatisation de l'hôpital", selon le ministre.

Il est enfin à noter que le coût unitaire de la carte Vitale 2 avec photo est de 2,70 euros, dont 0,50 centimes pour la photo, contre 3,66 euros pour la carte Vitale 1 à son lancement. Encore une économie.

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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 23:56

La société Alstom s'était fait condamné par le tribunal correctionel de Lille pour non respect des règles d'hygiène au travail (cf un de mes articles d'il y a quelques jours) L'amende infligée - 75 000 € pour la société et 10 000 e par salarié - était le maximum autorisée par la loi: elle ne pourra donc pas avoir une amende supérieure.

A ffaire à suivre dans au minimum 3 à 6 mois ...

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